| Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
Rien ne bougera avant 9h j'ai le temps de déjeuner et de me laver le croupion. Je voulais commencer à publier ce carnet mais la connexion est catastrophique. Je trie les photos, rien de plus.
A 10h Laurence me dit de rouler, via Orléans, je quitte cette délicieuse adresse, un havre de paix de gentillesse et de bonne table.
A peine démarré elle me rappelle, je dois prendre la direction du 76, elle attend la confirmation. On complète de l'autre côté du pont de Brotonne, Le Trait. Autrefois il y avait un dépôt des citernes Coing au Trait. A 10h30 je suis dans une usine de mousse, non pas de la mousse pour les bimbos dans les boîtes de nuit, de la mousse pour le sport, genre les tatamis. Un gars du 49 est à quai, je prends sa place 5 minutes après. Le gars me charge 5 piles de grandes palettes genre 2m50 par 1m.
Pareil en 5 minutes c'est chargé, incroyable rapidité. Je n'ai plus qu'à me rentrer avec mes deux lots de matos de sport.
J'évite les boulevards de Rouen, je repasse le pont de Brotonne, il est gratuit. Je mange mon bout de pain sec d'hier à hauteur de Mantes la Jolie, 15 minutes pas plus. Ensuite il me faut passer la région parisienne, j'hésite... Maps annonce vert sur le périph, allez ! Jusqu'au tunnel de Saint Cloud ça roule, ensuite bouhhh ! Le vert passe au rouge orange, faut pas exagérer je suis vite porte d'Orléans. Sur l'A6 ça freine un peu à chaque grosse bifur mais rien de méchant pour un vendredi après-midi.
J'ai 4h25 de guidon à l'aire de Lisses, d'ici c'est tendu pour rentrer en une fois. J'ai de l'amplitude, je m'en fous un peu.
Parfois le vendredi ça bouchonne dans les bosses vers Auxerre Avallon avec le monde qui part en week-end, là rien du tout, ça m'arrange bien. Plus j'avance plus je me dis que ça va passer tranquille. Je suis capable de rentrer à Besançon sans aide électronique, c'est pas bien compliqué. Fatal error ! A hauteur de l'aire de Dôle un Sesé a pris feu, 16 minutes perdues dans le bouchon. Je fais pouet-pouet aux gars de chez Mécano-Service qui enlèvent l'épave. Les 4h30 sonnent au péage de Valentin, merde ! Je rentre, je serai un délinquant pendant 56 jours et voilà. Au quatrième top de 20h j'entre au dépôt, la Fiat est branchée, 100%. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.