Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
Samedi matin je suis allé au don de plasma et pendant le questionnaire habituel le toubib m'a demandé si j'avais voyagé ces jours-ci. Toujours honnête je lui ai dit que je suis allé à Madrid. « Et vous êtes resté combien de temps à Madrid ? -Moi : 45 minutes. » Il est resté sur le cul, vous allez jusqu'à Madrid pour n'y rester qu'une heure à peine? Bah oui c'est ça la vie de routier, on n'a pas le temps de faire du tourisme. D'autre fois on est payé à rien foutre, comme aujourd'hui par exemple. Ce matin je me suis occupé quand même, j'ai bricolé au resto de ma meuf après j'ai changé le filtre à gasoil de mon Trafic mais ça n'a pas mis beaucoup d'argent dans les caisses d'ATS j'avoue.
Un peu avant 15h je suis à Bourogne, je range mes affaires, fais mon lit. J'avais le temps d'ici demain mais je déteste perdre du temps à remettre les draps propres avant de me pieuter.
Un Pierrat est devant moi, le temps que j'aille chercher mes papiers à la logistique il a presque fini.
J'ai un bon gros chargement mais tout passe au sol. Antoine me fait la remarque : « tu ne cadres jamais toi. » Oui, rarement. Je préfère faire du tetris, quitte à devoir sortir une palette chez un client que de me faire iéch avec ces trucs en ferraille, ça fait le poids d'un âne mort et ça gêne pour recharger.
A 17h30 je suis garé à Audincourt. Purée je suis claqué, à bas les cadences infernales, mort au patronat esclavagiste, je crois que je vais me syndiquer...