Carnet de bord de Octobre 2022 | Partager sur Facebook |
On se retrouve au petit déj avec Jean-François, on papote un peu, il file, je vais à la douche. A Belleville j'ai pas trop compris, quand on vient de Lyon on ne plus aller à l'autoroute, c'est interdit aux PL alors que c'était l'itinéraire PL justement. Bon j'ai pas vu le panneau et voilà. C'est après que je comprends qu'il faut faire le tour par le nord et retomber au rond-point où il y avait le routier autrefois. Je saurai... A 8h et quart je suis à Chépukoi sur Chalaronne. Le client est bien sympa, j'utilise ses bras, je dois descendre le Pacio chargé hier, lui donner le sien et revisser l'autre sur la palette. C'est là qu'il tombe une putain d'averse, on court se mettre à l'abri 5 minutes, je suis trempé la journée commence bien. Heureusement ça ne dure pas.
Ensuite je me promène à travers la Bresse pour me retrouver à St Cyr. Repos ! Vous pouvez fumer. Non c'est St Cyr sur Menthon. Là le client est au taf, sa femme sirote un café puis je la vois partir, au boulot certainement. C'est un pote du gars qui réceptionne. Livraison facile, on range les colis dans la cabane de jardin. Le pote donc quand on a fini me demande si je veux un café. On entre dans la baraque, la table n'est pas débarrassée, le déj oui mais aussi la table d'hier soir, visiblement ils ont mangé un steak. La machine à café clignote, le gars ne sait pas s'en servir, je lui dis que c'est le tiroir des marcs de café qui est plein. Il l'ouvre, le vide, le fond du truc est tout moisi, une jolie culture de champignons. Boah, je me dis que l'eau du café est bouillie puisqu'elle monte dans l'appareil... Vis ma vie chez les gorets.
Après ça je me faisais une joie de monter à Oyonnax ( ici, ici c'est Oyonnax) (comprenne qui pourra) par le Cerdon mais la route est fermée. Au désespoir je monte par l'autoroute, la loose.
Je mange un bout et en tout début d'après-midi je suis à Groissiat chez une délicieuse maman. Pas chiante, je range tout bien. Elle m'offre un café pendant qu'on signe les papiers, un vrai bonheur de gonzesse.
Je descends de la montagne, pas par le Cerdon donc mais par Treffort Cuisiat. Je pensais ne pas connaître cette route mais je reconnais un bled, Matafelon, j'y ai livré une piscine il y a quelques temps. On ne peut pas se souvenir de tout, ou alors c'est Alois qui me guette...
Je fais la dernière piscine du jour à Varennes, un village à fuite probablement. On livre chez un jeune couple, sympa, RAS. Lui aussi me dit que les tôles sont plus fines que l'échantillon que lui a montré le commercial. Mouais, les commerciaux peuvent être vicieux mais de là à trouver un bout de tôle plus épais avec le même traitement de surface inter et exter j'y crois assez peu. Quoi qu'il en soit, il est 18h et j'ai fini la journée. J'appelle le dernier client de demain matin, je demande pour venir ce soir, ça l'arrange. Venga !
A 18h je me gare devant chez lui, le chemin est bien étroit j'ai failli ne pas tourner à cause d'un poteau de téléphone mais ça va, je me serre dans l'herbe, pourvu que ça tienne sous les roues. Le vent s'est levé ce soir, la bâche claque. Petite livraison tranquille, en repartant le tracteur patine un peu, je serre les fesses et ça décolle, on croit pas mais ça aide beaucoup. Pauline avait flairé l'affaire, elle me donne un petit lot à prendre chez nous demain matin, normal.
Je finis la journée chez le José, c'est juste à côté, trop bien. A table je tombe sur le patron des transports Renard du 67, on mange en tête à tête, merci pour ce moment.