| Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
A 7h et demi je suis chez les nouveaux commerçants, il me faut attendre qu'un Hegelman libère le quai 28. Ensuite ça va vite, je me vide, le contrôleur finit la file à côté et il m'attaque. On ne va plus au parc à emballages pour les Europe, il faut les récupérer par ci par là. Le temps de faire deux piles propres de passer une sangle, le gars a fini de pointer. 8h25 je me taille, nickel.
Hier Cyrille m'a dit qu'on rechargeait deux lots à Vaudrey pour le 90, au poil! Le GPS fait passer par l'autoroute de Dôle, t'es fou ? Je coupe par la forêt de Chaux et Arc et Senans, bled mondialement connu pour sa saline royale, voulue par notre bon roi Louis XV. C'est quand même plus sympa à voir que l'A36.
Je vais aux expés chez Profil C, et c'est le drame. Il n'y a que le gros lot de prêt, le petit lot pour Grandvillars n'est même pas fabriqué ! La chica m'envoie au bâtiment vert, j'attends un moment, un cariste vient, on charge, c'est complet au sol. Je vais au bâtiment rouge et je poireaute. Le jeune Florian est sur place, puis Thierry puis le Dom, on refait le monde...du bardage. Florian retourne à Devecey je lui balance mes Europe, il y a un jeu de 33 qui traîne là, je lui charge aussi. Ça m'arrange bien l'histoire je suis quitte de repasser au dépôt. A midi le Thierry part manger, il me demande si je viens, ben non, mon lot va sortir...
A 13h30 il revient et j'ai pas bougé. J'ai mangé une tomate comme un con au lieu de croûter avec un collègue, la loose ! Je retourne au bureau chercher des news. La fille téléphone devant moi, j'entends : « mais là, le chauffeur attend, et vous fabriquez des tôles qu'on n'a pas besoin. » Oui je sais c'est « dont » on n'a pas besoin mais le Jurassien a un français approximatif. Blague à part, il y en a encore pour deux heures de prod, ensuite il faut changer les rouleaux pour faire d'autres tôles, pas sûr que ce soit fait aujourd'hui. Elle s'excuse et me dit de partir. Purée j'attends depuis ce matin pour rien en gros ? On fait les papiers et je me casse. J'appelle Cyrille pour lui rendre compte, il n'est pas surpris.
Je me rentre par le haut, la route inverse de lundi, après à Baume je reste sur la 83 j'ai le temps. A 16h30 je suis à Bourogne, game over. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.
Note pour Baloo, « que le ciel vous tienne en joie » c'était la signature de Philippe Meyer à la fin de ses chroniques sur Inter. Élevé chez les curés un prof leur disait au revoir comme ça.