Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Je suis venu ici à reculons, je pensais couper à Alfajarin mais dix minutes c'est dix minutes, optimisation, et finalement c'est pas mal du tout. C'est le même groupe qui tient ici et le resto rouvert depuis peu à Fraga, on mange pas mal, la douche pour deux balles est nickel. A noter.
Donc douché et caféiné je démarre à 7h. Pas d'arrêt, pas un pipi rien, à 11h tout pile je suis à Miraflores. Gros lotissement avec un gardien en uniforme dans sa guérite, ça fait film américain, Je vois que Javier est en train de papoter avec lui, on m'ouvre la barrière, c'est cool j'ai pas besoin d'expliquer. Ma rue est 200m à gauche, sauf qu'elle est barrée pour travaux. Les types du chantier sont bien sympas, ils virent un ou deux engins à chaque fois que je passe. La maison est en cours de rénovation, les clients absents mais Javier a la télécommande du garage. On range tout, tout bien comme il faut. J'ai le temps si vous avez suivi faut que je coupe 45 quoi qu'il en soit.
On a pas mal d'avance, on file à Galapagar, banlieue ouest cette fois. Là c'est une autre paire de manches, le lotissement est à flanc de colline, ils ont goudronné des rues verticales ! Je descends mais si par malheur faut remonter je suis mort. Chez la cliente c'est pareil, derrière le portail ça descend à 45 degrés facile. J'hésite, j'y vais, je sors en marche arrière, ça patine même avec le blocage de différentiel, purée c'est limite. Il est 14h, on a bien bossé. Direction la Mancha.
Je suis Javier et son magnifique Zafira vintage, on s'arrête manger dans un troquet vers Tolède, il est 15h mon croissant de ce matin à 6h est loin, très loin. J'aime bien manger ou boire un coup avec les commerciaux, ça permet de faire connaissance et de parler d'autre chose que de piscines. C'est un tout vieux bonhomme, voûté, chauve, avec une casquette de vieux vissée sur la tête Selon moi il a une soixantaine d'années, mais il me dit qu'il a 50 ans ! Je fais si vieux que ça ? Je ne me vois pas vieillir...
On reprend la route jusqu'à Las Herencias, je dis bien la route parce qu'il n'y en a qu'une ! Je me gare à l'ombre dans le pays, il fait une chaleur à crever, on fait le tour du bled en Zafira, c'est trop étroit je reste où je suis. La cliente est une fort jolie quarantenaire, avec cette chaleur elle porte juste une robe de plage qui ne dissimule rien, rien du tout même je dirais, elle habite une magnifique petite maison de village, une cour carrelée derrière de hauts murs, une grande terrasse à l'ombre, c'est vraiment joli, je lui fais la remarque. Quand on a fini de tout ranger elle veut nous offrir une bière, il fait 40°, moi si je bois une bière par ce chaud je tombe raide, un verre d'eau ça suffit. On se sépare enfin avec Javier, c'était la dernière piscine ici avant les vacances.
Comme toujours Laurence m'a envoyé un retour, comme d'hab' ce sera des bobines à Mungia demain. J'ai pas exagéré il fait toujours 40° même en roulant. Je pensais galérer un peu pour retraverser Madrid à cette heure mais ça roule sur la M40, pas un coup de freins. Je finis la journée avec 9h50 de volant à La Cabrera au pied du Somosierra, c'est dans la montagne, la nuit devrait être assez fraîche.