Carnet de bord de Aout 2019 | Partager sur Facebook |
Réveil 7h je vais déjeuner. J'aime bien ici il y a de la brioche du pain, on se sert. Accessoirement on paye mais ça c'est un peu normal. Il y a Macron sur BFM ( pléonasme), un gars le regarde et dit : « vivement que ce soit Marine, qu'il dégage. » La patronne a l'air d'accord, donc de bon matin j'enfourche mon cheval de bataille : les votes des Le Pen à Bruxelles, l'évasion fiscale, leur fortune douteuse, les Le Pen vous baisent, tiennent un double discours etc... Mon truc est bien rôdé à force. Je dis pas que je les ai convaincus mais si ça leur a juste mis le doute... Après de vous à moi, de l'autre bord politique on n'est pas trop équipés non plus pour la lutte avec des guignols comme on a.
A 8h je décolle, douché, rasé de près. Je descends à Rochefort par la nationale, j'y suis juste avant 10h. La réception m'appelle aussi sec. On vide dans la cour devant, j'ouvre les deux côtés, le gars a toujours son Fen à 4 fourches, ça file. J'appelle Séverine, elle m'envoie à Dijon au pinard. Je pensais charger là justement pour repartir mais non, je ramasse un lot pour le dépôt. Bon ok...
J'y suis à 11h, on me charge direct. J'échafaude toutes les possibilités pour la suite, un Casino pour Paris, un système U pour la Savoie...on verra. J'en ai ras le bol de passer par Dôle, je coupe par Pontailler sur Saône, c'est joli et c'est gratuit. Je mange un bout tranquillou.
Pour 2h je suis au dépôt, je vide le pinard, c'est un demi-lot qui part dans la navette. Séverine me dit qu'elle me recharge pour le 88 mais faudrait que je fasse une ramasse de terreau. C'est du boulot de demain mais en sous effectifs elle sera coincée. Go !
Ici aussi je me mets à la rampe direct, le cariste finit un camion et vient me charger. Je rentre au dépôt, re-go ! Sauf que c'est le bordel à Cayenne dans les travaux perpétuels, une bagnole est venue cogner un Kuhne et Nagel, la semi à deux essieux a les deux pneus crevés. Dans les travaux entre les glissières en béton t'es comme un con, tu attends.
Au dépôt je décroche la semi au quai 1, je mets trois gouttes de gasoil et je raccroche ma remorque. La situation s'est débloquée à Cayenne. Chez Gemdoubs ils arrêtent à 17h. Séverine a appelé pour qu'ils m'attendent, je m'y pointe à 5h et demi, autant dire qu'ils m'attendent comme le messie. Je donne le coup de balai réglementaire dans la semi. Purée ils ont une pelle à neige en guise de pelle à poussière, eh bien elle est attachée avec une chaîne ! Ils doivent en avoir marre de se la faire voler. On charge. 13 bobines, donc 13 coups de fourches, 28t800. Ouf !!! C'est cool, va falloir encore mettre du gaz pour avancer. L'idée c'est de monter dormir à Epinal mais faudrait voir à pas déconner, je me rentre à Audincourt. 19h15 fin de cession.