Carnet de bord de Février 2021 | Partager sur Facebook |
A 7h et demi je suis à Bourogne, j'ai mes 45 heures de coupure hebdomadaires et réglementaires, venga ! Au quatrième top de 8h je suis à piscines city. On charge à nouveau en doublon, mon collègue Jean-Charles dehors avec Jean-Pierre et moi sous l'auvent avec Fabrice. C'est bien un peu long, Fabrice se barre sans arrêt, tout le monde le sollicite. On arrive à charger quand même. Ensuite on va boire le café, Jean-Charles est un peu inquiet pour la semaine prochaine. Jaume le boss d'Iberica m'a appelé la semaine dernière, on a une piscine compliquée du côté de Bilbao dans un coin perdu, muy complicado. Moi je serai du côté de Barcelone, Jean-Charles finit dans le 64 c'est donc lui qui va s'y coller, c'est plus logique. On fait chauffer Google Maps, Mappy et tout ce qu'on trouve, bouh, peu importe l'appli c'est des routes de merde ! Je file les numéros des francophones d'Ibérica c'est à dire Montsé et Jaume à mon collègue, je vois pas bien ce que je peux faire d'autre si ce n'est compatir à son malheur.
Je passe vite fait au resto de ma chérie, elle bricole, on a fait du papier-peint, là elle ponce des tables. Si un jour Jeannot Castex autorise la réouverture on sera prêts... Si un jour...
Les 4h30 de volant m'amènent à Bourken Bresse, et pas Bourre en Bresse, surtout pas. Le regretté Alain Ray l'avait bien expliqué, la nom vient du latin, faut dire Bourk etpicétou. Je me fais chauffer une soupe maison, une tuerie de la mort, cette femme devrait songer à ouvrir un restaurant, lol.
Dans le Bœuf on se croise avec Manolo, il a déjà bien bossé pour un lundi, on papote et bien sûr je loupe la photo de son truck. Vers Montélo je chope un gros coup de moins bien, j'hésite entre une pile de pont et un parking. Pfouu le pont se serait con pour mon carénage refait, les piscines éparpillées sur l'autoroute, ça ne me dit rien, je vais dormir un gros quart d'heure. Me vlà frais comme un gardon.
L'objectif du jour c'était : rouler moins de 9h et valider une coupure de 11h, je visais donc le centre routier de Nîmes. Je passe devant j'ai même pas 8h de guidon, je pousse jusqu'au Pont de Barre. Je me lèverai moins tôt et puis surtout en période de pandémie, sans être parano, le resto est bien plus petit, bien moins d'affluence donc moins de risques.