Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
La semaine dernière était cool cool, cette fois avec 12 clients faut taper dans la bute. Comme les vrais à 5h30 je suis à Bourogne, je laisse chauffer et je vais garer la Mustang.
Je passe au dépôt, Pauline, enfin ATS, doit des Europe dans le 30 elle m'a demandé si je pouvais le faire. Allez. Donc, je me charge 8 Europe, je mets un coup de gas-oil, ça me fait un quart d'heure de coupure. C'était le dernier délai pour passer Cayenne, bien sûr les travaux sont à l'arrêt...
Petit arrêt à Buvilly pour du pain ensuite ça déroule jusqu'à Bourg, la circulation est bien calme. Seul truc notable on se croise avec Ptidud, purée avec un frigo blanc ça claque ! La première période de 4h30 m'amène à l'entrée de Lyon malgré le petit crochet au dépôt. A 11h la capitale des quenelles de brochet passe tranquille, ça me va bien je ne suis pas en avance. C'est là qu'on se croise avec Mich 07, heureusement qu'il m'a vu moi je rêvassais comme d'hab'. C'est ma matinée papotage au téléphone avec les FDR's et ça fait plaisir.
J'attaque mon bout de pain jurassien super vite fait du côté de Montélimar. J'appelle mon premier client vers Alès, son chemin me semble bien étroit. « Non vous verrez, le chemin commence au niveau du stade, n'allez pas plus loin. » Effectivement je trouve à me retourner sans trop trop de difficultés, un demi-tour dans une ruelle à l'équerre, un classique. Quand je reviens au camion j'ai 25 minutes de coupure, c'est con je termine.
Je m'inquiétais un peu pour la rocade d'Alès mais il est 15h30, c'est le creux du trafic, ça roule à peu près. Même à Nîmes ça va. Je vais déposer les Europe « de Pauline » dans une petite boutique à Gallargues, c'est vers chez Kuhne donc pas de loin de l'autoroute, la perte de temps est minimale.
C'est évidemment à Montpellier que ça se gâte, j'ai appelé le client pour m'annoncer vers 17h30 /18h mais les minutes défilent. J'avais repéré la rue sur Maps, c'est étroit, il y a des bagnoles partout, je me retourne et je remonte la rue en marche arrière. Les jours rallongent mais c'est encore pas ça, on va éviter de manœuvrer de nuit au milieu des voitures. Un monteur que je ne connais pas est présent, parfait, il pensait qu'on allait devoir tout porter, t'inquiète j'ai ma botte secrète pour passer les tôles dans le portillon. On finit à la nuit, je suis content, ça a bien marché mon histoire.
Seul défaut il me reste 18 minutes de volant. Je les roule et je coupe sur un refuge de l'autoroute. Nan je déconne, je suis au relais du Soleil avec 10h09, autant vous dire que je n'en ai absolument rien à foutre. Quand je passe la porte du troquet j'entends des mecs chanter « joyeux anniversaire », purée je fais une entrée discrète, c'est la bande des chariots embarqués du 85-79. Nan ben les gars j'avais prévu de boire un Perrier citron et d'aller me coucher... l'homme est faible...