Carnet de bord de Avril 2024 | Partager sur Facebook |
A 4h et demi je suis à Bourogne, c'est bien trop tôt mais c'est à cause de l'autre chieur avec sa réno à Perpi, oui celle que j'ai ramenée. J'avais dû faire le programme en conséquence, parfait, sauf qu'entre-temps ça a rechangé, elle est reportée à la semaine prochaine. Putain faut avoir les nerfs solides. Donc je démarre de trop bonne heure, pas grave, c'est pas pour rien non plus, ce qui sera fait ne sera plus à faire.
Première pause à Villemotier pour déjeuner et me prendre du pain, un quart d'heure ric-rac. Arrivé à Lyon j'hésite, ça bouchonne à l'arrivée sur le périph, je fais le grand tour, ça ne me ressemble pas je sais. On se recroise avec Manolo, c'est tous les jours en ce moment. J'ai 4h28 de volant à l'aire de Communay, je me jette dans la niche une demi-heure.
Ce matin je préfère être dans le sens de la descente, entre Tain et le pied du Bœuf un frigo espagnol et un fond mouvant français se sont tamponnés, inutile de vous racontez le boxon à l'arrière, à la sortie Tain, ensuite la sortie est obligatoire à Valence nord, pô pô pô, courage les gars ! Je m'attendais à un bouchon de curiosité de mon côté mais nada.
Je mange un bout vite fait à Nîmes et à 13h30 j'attaque mes livraisons à Jacou. Je commence Grand rue, elle n'a de grand que le nom, c'est une rue qui serpente avec une chiée de bagnoles garées de partout. A 600m je trouve à me garer proprement. Une mémé marmonne je ne sais quoi, j'entends de loin qu'elle râle parce que je suis dans sa rue. Mon éducation m'interdit de m'en prendre à une femme, mais ne m'interdit pas d'envoyer paître une vieille connasse le cas échéant. Pas besoin je ne l'ai pas revue. Je fais un tas avec la piscine sur mes rallonges de fourches et je vais livrer en une seule fois.
Ensuite je vais à Castelnau le Lez, c'est le bled à côté, ici le lotissement est plus facile mais rebelote il y a des bagnoles partout. Le lotissement fait une boucle, j'arrive à faire le tour en slalomant. Petite piscine, facile. Encore une piscine complète dans Castelau, à 5km de là. Ouf, ici il y a moins de voitures j'arrive à me garer en face de la maison. La baraque me semble abandonnée, fermée, je sonne, on m'ouvre ouf ! Le pépé est enfermé à double tour, il referme pareil pour ouvrir le garage. Ça doit être un gardien de prison à la retraite. Il me demande d'où je viens, quand je lui réponds Franche-Comté il me dit que quand il était au CNRS il a écrit un bouquin sur les chants régionaux Comtois au 19ème siècle. Oui oh ça va ! Pas la peine de se la péter, moi aussi en fin d'année je vais entrer au CNRS : le Club Navrant des Routiers Soixantenaires et je n'en fais pas une histoire. Je me fais un peu chier à tout ranger dans le petit garage, le pépé fait comme les poules il traverse quand j'arrive, je le fais dégager, pas envie de lui estropier une guibolle avec la palettes de tôles.
Quand c'est refermé j'appelle Philippe, on a une assistance dans Montpellier. Il propose de me retrouver au Pont de Barre, je préfère au garage Iveco, chez Cyril je vais devoir souper là par politesse.
A 18h on se rejoint devant chez Fiat mais le parking est en travaux, merde, je trouve quand même à me garer. On transvase. C'est pas la bonne heure ça circule, ceci-dit c'est quoi la bonne heure à Montpellier, entre minuit et 4h du mat' ? On va se faire une réno-margelles dans une ruelle, clients bien sympas, on nous offre le café, c'est le premier de l'après-midi, il ne m'empêchera pas de dormir ce soir.
Mon assistance me repose au camion il est presque 19h. Demain je reprends à Agde, il me reste une demi-heure d'amplitude, je peux m'approcher. Issanka ou le 7 sur Sète ? J'ai peur qu'il n'y ait plus de place à Issanka, je file direct à Poussan. Garé il me reste deux minutes d'amplitude, tip top.