Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
Un café, un bon croissant, une douche minable, j'attends la fin des 9h et vavavoum !
Bon alors. Comment décrire la nationale Logroño-Soria ? Faut pas tomber en panne ! Il n'y a qu'une centaine de bornes mais c'est terrible. Le coin est sauvage, virages sur virages, ça monte, ça descend, très peu de villages, avec une piscine dans la calèche ça passe, avec 25t tu oublies. D'ailleurs j'ai pas vu de camions, un grumier et un pétrolier c'est tout, les autres doivent aller tourner à Burgos j'imagine.Au sommet il y a un tunnel, puis en Castille c'est des grands bouts droits en descente, je laisse filer à 10 kilos. A 7h30 j'envoie un message à Isidoro pour lui dire que je suis à la bourre je l'avais déjà prévenu hier mais ça sert à rien qu'il m'attende comme un con.
A 10h30 je suis à Mataelpino, un des nombreux bleds au-dessus de Madrid où les madrilènes viennent prendre le frais. L'accès est bien foireux, je vois le moment où je bousille le toit de la semi une nouvelle fois. Je roule les fenêtres ouvertes, au pas...j'entends un crac...la branche est tombée au sol, carte chance. Le client n'est pas là, c'est le commercial qui a la clef du portail, je suis garé à 4 ou 500m, en deux fois c'est fait. On se dit à mercredi prochain.
Laurence m'avait trouvé un retour à Vitoria mais c'est de la ferraille. Hier je lui ai bien dit de se méfier, faut impérativement transvaser samedi. En Waterair on a des contraintes mais c'est comme ça. Du coup elle a cherché autre chose, dans les Landes, des palettes, ça me plait mieux.
Il ne me reste plus qu'à remonter au max. Burgos, Vitoria, Alsasua. Grosse surprise à Burgos, des pelleteuses arrachent le péage, l'AP1 devient l'A1, gratuite donc. On pourrait pas nous aussi avoir un gouvernement de gauche ? Des gens qui trouvent anormale une rente de situation, qui trouvent que c'est scandaleux de privatiser un bien payé par le peuple ? Oui je sais je rêve...
Je fais le plein à la Galp avant l'Etxegarate, je compte mes heures, si ça veut rigoler je peux remonter à la frontière. Venga ! Ça roule, pas d'emmerdes au pays Basque, je me gare à Hendaye avec 10h02 de volant tip top. Le resto chez Alain est fermé pour raisons de santé, je traverse le pont et je vais souper à Irun. L'Espagne me manquait déjà.