FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • ouf !
  • Jeudi 23 Janvier 2025
  •  

    Je démarre un peu trop tôt mais je préfère prendre un peu d'avance sait-on jamais. Comme m'a dit le client hier soir, la première route pour descendre dans le pays ça tourne pas, ça passe entre deux maisons, j'oublie. La deuxième route est interdite aux 19t mais c'est pas bien grave, go ! La route descend en virages, purée si je dois reculer je suis mal. Dans le bled je pique à gauche, sur le GPS Scania le petit pictogramme s'allume, c'est un camion vu de face barré. Là le truc te dit : « tu te démerdes gros, si tu te bloques, viens pas te plaindre. » J'avance d'un petit km et je tombe sur le carrefour que j'avais repéré. C'est étroit il me faut serrer dans l'herbe, c'est pas la saison mais voilà. Je commence et le client arrive, je fais un tas avec la piscine pour ne faire qu'un tour, le manche du balai dans la Kangoo et on monte à sa maison. Jolie maison en pierres, il y a plusieurs dépendances, on pose tout sous un hangar. Quand c'est fait il m'explique pour repartir, il me faut reprendre la même route, direction Agen il y a un petit pont, on ne peut pas s'aligner, des camions se sont déjà coincés. On va éviter. Il fait jour, en deux ou trois fois j'arrive à me retourner. Putain je ne vous dis pas le soulagement quand je reviens sur la nationale ! Cette livraison aurait mérité une assistance petit camion mais dans le 47 il n'y a personne. 

    A 9h et demie je suis à Damazan, ce matin je prends la case 1. Quatre palettes comme la semaine dernière, j'ai pile poil ma coupure de trente, taximètre à zéro.

    Je mange un bout avant Limoges, en redémarrant j'ai un message au tdb : « consommation excessive d'air » Le premier essieu reste au sol, je sais ce que c'est, un coussin de relevage du premier essieu a éclaté. L'autre avait pété sur la route de Madrid il y a peut-être deux ans. Je m'arrête au centre routier de Porcelaineville, je pince le tuyau du coussin avec un rilsan et venga.

    Semaine prochaine je n'ai pas de piscines, je ne vais donc pas garder le Damazan, je demande à Pauline, je vais refiler le lot à Jean-François. J'ouvre une parenthèse, le patron de Sylvain et Jean-François a souhaité arrêter le transport, ATS a donc récupéré les deux magnifiques DAF rouges et les deux chauffeurs, c'est mieux. Ce sont deux anciens de chez Buffa, c'est la ligue des anciens combattants chez ATS. Après c'est pas le patron qui va nous reprocher d'être des anciens Buffa, ni Cyrille, ni Séverine, ni...

    Donc j'appelle Jean-François, il remonte du sud-ouest lui aussi mais il est deux heures derrière moi. Il sera à bout d'heures au Tom Bar. Ça ne sert à rien que je carbure ce soir pour l'attendre à Besançon demain matin pour transvaser. Je stoppe aussi au Tom Bar et je l'attends pour croûter.