Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
Le troquet n'a pas rouvert dans la nuit, je bois le café au camion. A 7h et demi je suis chez les transports Mendy, une fille au bureau me dit qu'il faut que j'attende 8h, normal. Je file à la salle chauffeur, la douche est correct. Un petit coup de serpillère ce serait pas du luxe mais ça va. A 8h une jeune femme charpentée et fort gracieuse me fait les papiers, je me charge un jeu d'Europe et zou !
Quand je pense que lundi j'ai posé les miennes au dépôt, si on savait tout dans le transport … Vous allez me dire qu'il nous faudrait un porte-palettes, mais non merci. J'ai donné sur la Samro chez Buffa, c'est trop la galère pour faire ce qu'on fait.
Je monte à Onesse un peu plus haut. Il y a pas mal de camions mais ils se barrent tous quand j'arrive, une envolée de moineaux, je leur ai fait peur certainement. Un cariste me fait mettre en place, j'ouvre les côtés. Il m'attaque presque aussi sec, trop bien ! Amanndonné il se barre, il revient pour me dire qu'il faut que j'attende. Il manque 5 palettes, ils sont en train de les fabriquer. Purée mais du terreau il y en a plein la cour ! Oui mais non, mes dernières palettes c'est des sacs de 20 litres. Merde !
Faut avouer, ça n'a pas trop traîné, une petite heure peut-être, à 11h15 je me casse. Je m'étais donné midi maxi pour partir, histoire de passer Bordeaux avant le bouz.
J'attaque la rocade du temps de midi, ça roule. Une fois Bordeaux passé je suis presque à la maison, presque. Pas trop de pénibles qui respectent le 80 entre Cubzac et Angoulême, un ou deux que je double quand c'est calme. C'est mal je sais. Plus haut je tombe sur le débile de service en camping-car, il passe à 50 à l'heure devant les poteaux des radars tronçons. J'aimerais avoir un mégaphone pour l'incendier. Faut que j'en récupère un sur une bagnole d'un cirque, ça fera trop beau sur le toit du Scania.
J'ai optimisé à mort mais ça va être compliqué pour pousser jusqu'à Chalon, je risque de cramer la conduite continue et les 10 heures. C'est con. Le Tom Bar me tend les bras, c'est parfait.