Carnet de bord de Février 2021 | Partager sur Facebook |
Petit déjeuner dehors, ça va il fait doux, puis douche et zou ! Il me faut passer Barcelone à la mauvaise heure mais ça va, ça roule.
Je commence à Matadepera, je déteste ce bled, faut traverser Terrassa ensuite c'est la chiotte, tellement que parfois on laisse la piscine à l'agence. Donc ce matin je monte mais pas l'esprit tranquille. Deux ou trois virages à l'équerre après je tombe sur un quartier bien large, ça va. Je suis bien en avance, la maison est fermée, je commence en attendant David. Il se pointe peu après, il a la clef du portail, il ouvre et c'est le drame. L'allée est bouchée par les matériaux, big-bags de sable, palette de ciment... Après je comprends, le marchand de matériaux avec son bras de grue il a posé où il a pu. Bon ben on y va ; David lève les oreilles des big-bags, je passe mes fourches et on met tout sur le trottoir. Je décharge la piscine et on remet les matériaux en place. A 10h je me sauve.
Juste avant midi je suis à Tarragone, le portail est cadenassé, j'appelle Pablo, il arrive dans le quart d'heure. Il me dit que dorénavant je déposerai ses piscines ici, pour lui c'est plus facile. Ouh ben ! Si c'est plus facile pour toi, c'est encore plus facile pour moi. A condition de fermer le camion à clef...
Pour rigoler je tape l'adresse de la livraison suivante à La Corogne, 1010km ! Plus de mille bornes entre deux clients je crois que c'est mon record. C'est vrai que la balade est sympa, la diagonale Méditerranée/ Atlantique ça vaut des points.
En sortant de Tarragone ça bouchonne un peu, rien de grave. Un gazier a perdu 3 ou 4 bouteilles dans un rond-point, à ce quoi je vois il a laissé un rack ouvert. Aucun mal mais pas de bol les Mossos sont passés à ce moment, j'ai vu le gars donner son permis et aller se garer plus loin, les boules pour lui.
D'habitude de Lérida à Saragosse j'aime bien prendre la NII mais faut que j'avance, je garde l'A2 tout du long. J'ai bien fait je me suis fait doubler par un méga-camion deux fois 13m. Hormis le fait que le gars pour me doubler il n'amuse pas le terrain je suis content même si la photo est naze d'avoir pu le prendre. Je ne fais qu'en croiser et je rate les photos tout le temps.
Le gas-oil est à marée basse, je passe faire le plein à l'entrée de Saragosse comme souvent. La station est neuve donc avec les bornes bleues, ça va vite quand tu enfiles ta carte, avec les vieilles grises le système mouline des plombes. Le réservoir était vraiment à sec, j'en avais mis un peu au dépôt, du coup j'ai un quart d'heure de coupure, pile poil.
Après il y a un bon bout moins sympa entre Saragosse et Logroño où il n'y a pas grand chose à voir, la route passe un peu en Navarre, beaucoup de vignes, un ou deux chais sympas mais c'est tout.
Je finis mes trente minutes restantes dans La Rioja, dommage j'ai vraiment pas le temps de faire du tourisme œnologique, fait chier !
Les 10h de conduite m'amènent à l'area Los Chopos entre Burgos et León, 9h50 de volant, c'est parfait.