Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
Je déjeune au camion et je vais me doucher au troquet, 4 balles mais c'est rutilant. Encore heureux !
A 7h moins le quart je démarre. L'Autohof doit être à 300m de l'autoroute, donc je fais à peine 300m et je suis déjà à l'arrêt ! Sans déconner ? Boh c'est juste un camion-remorque porte-caisses comme il y en a tant dans ce pays qui a poussé deux bagnoles qui voulaient s'insérer j'imagine. Je me paye 200m de bouchon pas plus, c'est suffisant.
Une demi-heure d'autoroute et ensuite c'est que de la route de chèvre. Dans le bled, je pique à gauche, à partir de là c'est un cul de sac. Une première rue, puis une fourche et encore une fourche, j'avais vu sur Maps que ce serait complicado. Mon impasse se termine par une petite place mais le demi-tour est impossible. Je commence à peine à débâcher que le concessionnaire arrive. Ah oui, je l'ai déjà vu l'autre fois. Il me cause comme si je parlais allemand, détends-toi je rame. Il discute avec son client pendant que je fais mon truc, je demande juste un coup de main pour la couverture. Quand on a fini, il passe devant avec sa bagnole en warnings histoire de bloquer les bagnoles qui montent, sympa.
La suite est dans la banlieue de Francfort, le GPS me fait couper au travers, les routes sont en très bon état ça roule. Certains coins et certains villages doivent être jolis mais il y a du brouillard, bien épais par endroit, dommage pour les photos.
A 11h je suis à Offenbach, ma rue est en pleine ville, d'un côté des maisons haussmanniennes ou victoriennes, ou bismarkiennes lol, je ne suis pas balaise en architecture. Donc des maisons mitoyennes d'un côté et un square de l'autre, une seule file, impossible de s'arrêter. Je fais le tour du square et je me gare en face, je vais voir les gars ils n'ont pas de solution. Pas le choix je me claque sur l'avenue juste avant, je squatte la file qui tourne à droite, je mets mes cônes au sol pour faire un peu officiel et voilà. Les gars ont une grue à tour ils envoient les palettes au fur et à mesure que je les apporte. J'ai une piscine qui a bougé devant, les feuillards se sont détendus, mal garé mais je prends le temps de refaire le chargement avant de partir, ça fait plus propre pour arriver chez le suivant.
Je prends le temps de manger un bout sur un mauvais parking, c'est que de la ville par ici, c'est pas facile pour se garer. A 13h je suis à Hanau, je me pose au coin de la rue devant des garages. C'est le monteur qui est à la maison, une benne est dans l'entrée, le gars me raconte qu'on doit venir l'enlever d'ici une dizaine de minutes. Mouais, j'y crois pas trop, je vais chercher le reste en attendant et bingo je croise le porteur. C'était moins de dix minutes finalement, dix secondes pas plus. Le temps qu'il vire la benne pleine j'ai le temps d'aller chercher les tôles. Quand la place est libre je rentre tout, et il dépose une benne vide. Nickel notre histoire. Le jeune signe mon CMR et je me sauve. Encore de la ville encore des feux des ronds-points, j'en ai un peu ras le bol.
Sur les coups de 15h je suis dans une impasse, vu la circulation sur la route j'ai pas d'autre choix que de m'enfiler en marche avant. Le papy s'est acheté une mini Sara, la couverture ne pèse rien du tout, fastoche, on range les colis dans le garage, le reste sous le carport et basta. Il fait déplacer la bagnole du voisin, ça me facilite la manoeuvre.
Encore de la ville, des feux... Pour ce soir il me reste deux palettes de produits à déposer chez le concessionnaire. J'ai un doute sur l'adresse, j'appelle le Fred, il me confirme que c'est bien là. C'est la merde, faut pas suivre le GPS, faut que je me débrouille pour arriver droit dans la rue. Sur place je comprends ce qu'il voulait me dire, tout le quartier est étroit, des bagnoles de partout, dans la rue c'est ultrafin, le stationnement est autorisé des deux côtés. J'ai eu la bonne idée de mettre les palettes au cul, en latéral c'était mort. La bonne dame m'ouvre le garage, je lui claque les produits et je file. Pour repartir c'est plus facile, je tombe vite sur une avenue, ouf !
A la sortie de la ville trois bagnoles se sont tamponnées, gros bordel. Y avait pas besoin de ça pour qu'on roule au pas ! Fin de mission à l'Autohof de Merenberg, au plus près pour demain.