Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
Le gars en benne céréalière devant moi n'a pas bougé, grosse coupure, j'arrive à m'échapper par la gauche. Je pensais galérer dans Béziers de bon matin mais non ça roule correctement, à 8h et des boulettes je suis à Villeneuve les Bz. Le client m'explique qu'il a été submergé, même la voie ferrée a été emportée. Le portail en tôle a explosé quand la vague est arrivée, 1m d'eau dans la maison, et bien sûr le liner de la piscine n'a pas apprécié le traitement. Un chèque, un café et zou !
Le gas-oil clignote rouge, je pensais tirer jusqu'à Figueras mais je m'arrête à La Jonquera. Énorme coup de bol je trouve une pompe libre à la première station, au rond point de la Sol.
Marionna me whatsappise, c'est Raùl qui récupère la piscine, je m'annonce pour 13h, histoire qu'il n'attende pas bêtement à la delegación.
Juste avant 13h je suis donc à Santa Perpetua, Marionna toujours chaleureuse vient me claquer la bise, pas trop le temps de papoter Raùl arrive. Il a juste une furgoneta Ford Transit, c'est un peu juste pour y entrer une piscine. La commerciale m'explique que c'est à Sant Quirze, impossible d'accéder en camion, c'est pour ça qu'on fait comme ça. Sur mon modeste conseil ils laissent le local technique à l'entrepôt, c'est con de le péter alors qu'ils n'en ont pas besoin tout de suite. J'ai trois rénovations à vider, je continue mon truc. Je tamponne mon CMR au bureau et je file.
Laurence m'a envoyé un retour, je pensais aller glander à la ferraille à Castellbisbal, mon cul Paul, on recharge en France. Faut galoper. Je mange un bout en chemin, vite fait, à 16h30 je suis à Cases de Pène. Un quai sur les deux est libre, on me dit de m'y mettre, 22 palettes, un gros quart d'heure c'est chargé. Du boulot en or. Il ne me reste plus qu'à me rentrer.
J'ai 4h et demi de volant à Sète, il est 19h15, faudrait refaire une coupure de 30, ça ne sert à rien. A Issanka c'est blindé, je passe sous le pont voûté et je me retrouve au 7 sur Sète, c'est bien aussi.