FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • pourquoi il commence au milieu ?
    elles sont deja revenues
    la SaƓne bouillonnante
  • Lundi 26 Février 2024
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    A 6h et demi je suis à Bourogne, je range mes affaires. Un ami vosgien m'a rafraîchit la mémoire, inutile de se précipiter c'est interdit de circuler chez Peugeot de 7h30 à 7h50. Donc je coupe par les champs Grandvillars Dannemarie Mulhouse histoire d'éviter le péage. A 8h moins le quart je suis chez Pijot. La bonne femme derrière le guichet est ultra désagréable, c'est sûr elle répète mille fois la même chose à des kolegas qui comprennent rien, elle les envoie bouler ce qui ne facilite pas le dialogue. Je suis désolé mémère t'as un boulot de merde mais j'y suis pour rien. J'entre quand l'interdiction est terminée, pile poil. C'est un pèlerinage pour moi, je n'avais plus aucun souvenir mais la réserve centrale des emballages est toujours au même endroit et les mecs qui y bossent toujours aussi cons. J'ai deux camions devant moi, un qui vide un qui charge, y a rien qui va mal comme dit le Vosgien cité plus haut. A 9h et quelques je me sauve, c'est ce que j'avais prévu. Je refais la même route dans l'autre sens fatalement, j'ai deux couvertures à prendre chez Laily.

    A 11h moins le quart je suis à Seppois, 15 minutes de retard, c'est correct. Je suis le dernier du matin je ne retarde personne, Fabrice sort mon bazar pendant que je vais au bureau. Je me sépare du colis d'informatique que je traîne dans la cabine depuis Barcelone. J'ai pas mal de fourbi, avec les deux Solaé ça fait bien bien complet, tout au sol, nickel.

    Je mange un bout du côté d'Héricourt et à 14h et quelques je suis à Roye, je dépose une réno en échange d'un gros chèque. Le client s'inquiète pour les restrictions d'eau. Nan ben attends ! Cette fois les nappes sont pleines, ça dégueule de partout ! On pourrait faire un aqueduc jusqu'en Catalogne, ça arrangerait bien mes affaires d'ailleurs, mes affaires et celles de mes copains espagnols.

    Ensuite je vais déposer une Solaé à Froideconche, la piscine, en morceaux, est sous un appentis, la cliente me raconte qu'ils n'ont toujours pas commencé, il pleut tellement que le trou se remplit sans cesse. Je lui claque la couverture le long des tôles, une signature et tchao.

    Philippe m'appelle, un chieur dans le 91 change le rendez-vous, putain j'ai fait le programme il y a deux semaines, le mec se réveille la veille. Il me faut combiner et recombiner, je déplace un client du 27, il est d'accord je m'en sors bien. Je préviens Laurence que du coup je ne finis plus au même endroit. Putain faut rester souple.

    La suite demain du côté de Dijon, je traverse la Haute Saône d'est en ouest et à 18h30 je suis au Cap Nord à Dijon, très bonne adresse.