FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
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  • le début des emmerdes...mais non
    si j'avais eu ça à San Sebastian
  • Mercredi 27 Novembre 2019
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    La douche est vieillotte, pas trop chauffée mais je reviendrai. A 8h je suis à Llupia, village catalan rien qu'à l'orthographe. D'entrée la cliente me prend de haut : « vous mettrez tout derrière la maison c'est entendu avec la commerciale. » « Ouh laaa madame, ça m'étonnerait fort qu'elle vous ait dit que je dois tout me taper tout seul à la main autour de la maison. » Je suis bien brave mais « bon »ça ne s'écrit pas avec un C, faut pas confondre. Je lui propose de déposer la structure dans l'allée, elle me dit que non, son mari doit rentrer la voiture. Boh elle me saoule, je lui sors la phrase magique : « écoutez, le contrat de transport est clair, je dépose les palettes où va le chariot élévateur, point barre. » Elle se ravise, elle veut bien que je pose dans l'allée. Je me paye les colis à la main jusque dans le cabanon à l'arrière histoire de dire que je ne suis pas un branleur.

    Changement d'ambiance à Argelès, ici non plus je ne peux pas faire le tour de la maison avec le chariot. Le client est avec un pote, on dépote tout, y compris la palette de margelles. Le gars est surpris que je les aide, ma foi quand les gens sont gentils ça ne me dérange pas de bosser. On signe les papiers à la fin , le gars me donne 20 balles de pourboire. Cool, d'autant plus que c'est extrêmement rare...

    Retour au camion je vois que Nestor m'a appelé, je le rappelle, on se cadre pour tout à l'heure. Avec Marionna ils vont se manger un bocadillo, ils m'attendent, je me prends juste un quart d'heure pour croûter. A 2h et demi je suis à Badalona, sur une avenue hyper passante, stationnement interdit... Je m'arrête en warning, Marionna me dit qu'elle est allée voir la policia local, pas de problème. Mouais je me méfie quand même. Je pose un triangle histoire de dire que je suis sérieux. Les flics arrivent gyrophares allumés, à peine cinq minutes après. En fait c'est eux qui ont la clef pour enlever une bite en ferraille pour qu'on puisse passer par un square. Putain des flics pas cons, j'ai pas souvenir d'en avoir vu. Ils disent de les appeler quand on aura fini. Raùl le monteur est là avec ces gars, on passe les colis par l'avant de la maison, puis la structure par le square à l'arrière. Le mur d'enceinte doit faire dans les trois mètres, je suis inquiet. No te preocupes, qu'ils me disent. Raùl s'est arrangé avec le marchand de matériaux, vu qu'il faut passer les sacs de sable au-dessus du mur il passera la piscine en même temps. Je connais l'Espagne et les plans foireux, j'attends un peu. Le camion arrive pas longtemps après, ils vident les big-bags et s'occupe de la piscine ensuite. Au poil. Je m'en vais.

    J'avoue que j'ai un peu les boules, pendant qu'on attendait Nestor m'a confirmé qu'il arrêtait. Il va monter une boîte dans le tourisme, guide dans les montagnes catalanes. Il parle trois ou quatre langues un mec comme ça c'est normal qu'il tente sa chance. Il m'en avait parlé plusieurs fois mais cette fois on y est.

    Comme d'hab' je passe à l'agence déposer deux palettes. J'ai roulé plus vite que Marionna, ou bien elle s'est perdue en route, je me vide elle arrive enfin et m'offre le café à l'étage.

    Je n'ai plus qu'à me mettre en place pour demain. Fin de mission sur la C 25 à Vic, à la station les places sont rares mais il est tôt. Ici on mange bien, et pour 9€70 café compris. What else ?