FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2020 Partager sur Facebook
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  • ça change de Barcelone
  • Jeudi 27 Février 2020
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    Réveil 5h20, je change d'avis à la dernière seconde, ça me fait chier de déjeuner ici, je décolle. Je m'arrête au relais de Donzère, café pain-beurre douche, le tout en moins de 45 minutes pour ne pas remettre le bazar à zéro. On l'a déjà tous dit mille fois mais en quoi c'est bon pour la sécurité routière de couper moins de 45 minutes ? Avec les moyens électroniques modernes, on devrait pouvoir programmer pour que même avec deux heures de coupure le truc ne se remette à zéro qu'à l'issue de 30 au bout de 4h ou 4h30. Pour l'instant ça n'existe pas, je finis donc mes 30 à Sérézin. Oui je sais c'est interdit de passer par là en transit mais j'en ai rien à braire.

    Pareil à Lons, normalement Montmorrot est interdit, faut prendre la nouvelle rocade. Mais moi j'adore reprendre de temps en temps les anciennes routes, on voit les changements : ici il y a un rond-point, là en face de la fromagerie un Aldi s'est monté à la place d'une friche. J'aime bien.

    Largement dans les clous, je prends le temps de manger un bout entre Lons et Champagnole. Je me méfie, l'an dernier je suis monté ici livrer un Midas ou un truc du genre et j'ai perdu un point sur un radar en pleine cambrousse. Effectivement, je devais encore rêver ce jour-là.

    A 14h30 je suis chez Armstrong, la fille à l'entrée veut me donner un plan de l'usine, nan ben c'est gentil merci. Je file au fond de l'usine. Un jurassien en privé est en train de vider un complet de palettes, Jura scierie palettes, on est dans le truc. Il est garé en long, il fait chier. Je descends, j'ouvre en attendant et je comprends vite ; le vent tourbillonne entre les bâtiments, mon rideau se met à l'horizontale, je n'arrive plus à le récupérer. Putain le vent est terrible. Du coup je me mets dans le même sens que le vieux. Bien sympa par ailleurs, pas le genre vieux pénible, on discute un peu quand le cariste s'en va avec ses piles de palettes. Je dépends le chariot et quand c'est mon tour je tire les palettes du fond au bord devant, le jeune est bien content et moi aussi.

    Je préviens Cyrille que je suis vide, il tarde à me répondre, je me claque dans la zone. Il a dû être surpris que je sois vide aujourd'hui, dans le quart d'heure j'ai une réponse : ramasse de terreau demain matin, deux lots dont un pour moi. A Besançon il n'y a plus rien pour manger si ce n'est l'horrible Cocotte sur la route de Dôle, je préfère encore manger au camion c'est dire. Je check l'appli Truckfly, il y a un gastro à Etalans, nickel l'histoire.