Carnet de bord de Octobre 2022 | Partager sur Facebook |
Je déjeune au camion bien sûr, la douche est à 3 balles, à 6h35 je démarre. C'était la dernière limite, ça freine déjà à la bifur A2-M50 à hauteur de Torrejon, c'est bien chargé jusqu'à l'aéroport, j'aurai perdu 5 à 10 min pas plus, ça reste correct. Ensuite ça roule, sur l'A6 je sors de la capitale donc évidemment c'est clean.
Sur les coups de 8h je suis à Los Angeles, pas en Californie hélas mais dans un énorme lotissement avec gardien barrière et tout le tremblement. La rue du Brésil fait un grand U, je m'enfile là-dedans, moi j'ai un numéro dans les 1000 et les maisons ont dans les dizaines... Au 50 je renonce à chercher, j'ai déjà fait au moins 300m. Je fais la boucle, je vois que la rue est en sens unique, je fais un tour complet et je reviens en marche arrière, c'est mieux pour repartir. En y allant tranquille je comprends mon erreur, il faut se fier aux numéros de parcelles sur les compteurs EDF, ou Iberdrola ici. C'est écrit tout petit mais on arrive à lire quand même. On a rendez-vous à 9h avec Alejandro, il se pointe à 9h15, s'excuse, il s'est payé des bouchons, mucho trafico. Vale vale. J'ai largement eu le temps de préparer mon truc. Il a la clef du portail, on vide et on contrôle vite fait bien fait.
Comme toujours je mets un coup de balai dans la caravane, je range mon bazar, la Solaé en retour est toute seule au fond cette fois, je préviens Laurence. Elle tarde à me répondre, je prends la direction de la frontière, j'ai bien fait elle me répond qu'on recharge en France demain, je m'en doutais un peu... Tout de suite je regarde sur Google, visiblement c'est une boutique d'engrais, des big-bags, je pourrai poser la couverture dessus sans craindre d'écraser un colis. Me vlà rassuré.
Je m'arrête à Lerma à l'usine de biscuits, j'en prends un bon paquet, il fait une chaleur à crever mais la fin d'année approche quand même, je compte faire des paniers garnis avec des produits espagnols qu'on trouve pas en grande surface en France sinon c'est nul.
Je passe compléter le gas-oil- Adblue à Vitoria, j'ai de quoi remonter à Besac' et redescendre lundi de l'autre côté. Je pense bloquer le férié à Nîmes ou Montpellier mais la semaine d'après je finis de nouveau à Madrid avec le vendredi férié ça va être compliqué, va falloir allumer le frigo pour rouler le vendredi. Mais n'allons pas trop vite...
Je bois un dernier café avec un goût de café en haut de l'Etxegarate et je descends de la montagne tranquille. J'ai appris avec consternation que chez Mattin à Bayonne a fermé, liquidation judiciaire semble-t-il, je dis bien semble-t-il mais quoi qu'il en soit c'est fermé donc je vais couper à Biaudos, c'est très bien aussi et finalement c'est pas plus loin.