FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • côte de Maîche
    vers Morteau
    il range aussitôt
    le fort de Joux
  • Jeudi 27 Mars 2025
  •  

    A 6h30 je démarre tranquille, il faut laisser chauffer les poneys parce qu'après ça grimpe. C'est la route des balades en moto, côte de Maîche-Morteau-Pontarlier. J'avais pas trop regardé, sur le CMR c'est écrit Pontarlier, mais c'est plus loin, le client est aux Fourgs. Il faut traverser Pont' en direction de la frontière puis encore grimper quelques lacets. Petite usine dans un petit bled, facile à trouver. Un petit jeune m'attaque de suite, il n'a que des fourches courtes, je lui tire les racks de droite avec le Moffett, c'est lourd mais ça va pas trop mal. En fait je passe plus de temps à ranger sangles et gummis qu'à vider. Le coffre côté passager avait besoin de rangement, c'est fait. Je range mes gommes précieusement, Capri c'est fini mais pas la Germanie si j'ai bien compris.

    J'appelle Cyrille, il me fait revenir au dépôt, j'ai piscines demain mais j'ai le temps de bricoler d'ici là. Dans le quart d'heure Pauline m'appelle, au secours, faut que j'aille charger pour Sylvain, il est encore dans le sud : « c'est un chargement de camion-remorque, faudra tasser tant pis ».

    A Devecey je décroche ma caravane à quai, ils vont me la recharger pendant que je me promène. J'attelle la 929, l'ancienne de mon poto Gérald et je file. Le chargement est prévu à 15h j'ai le temps je passe par la Haute-Saône. Punaise j'ai déjà 4h30 de volant à Villersexel, pas loin du bled où je suis un riche propriétaire, Granges la Ville...

    A 14h30 je suis à Seppois je pensais être tout seul mais Bruno charge pour le Dom et il n'a pas vraiment fini. Ça me laisse le temps de commencer à pointer ce que je peux dans les racks. Une folie, il y a 24 clients ! Beaucoup de rénos heureusement, mais quand même 24 clients sur la Côte d'Azur, il ne va pas s'amuser. Franchement il y avait de quoi faire deux camions mais c'est pas moi qui décide, ça se saurait. Il nous faut gerber, je pose un escalier sur des tôles, des rénos sur des margelles gerbées, je tire vite le rideau avant qu'un gars de la qualité ne passe par là, sinon il nous pète une durit. Au cul on met les rénos sur trois, ça passe tout juste sous le rail, po po po... Ma foi, rentrer un camion-remorque bien chargé dans une semi, c'est fait. Sur la route du retour j'appelle Sylvain pour lui raconter, demain il n'aura plus qu'à tout poser au sol et tout reprendre. J'ai tout noté au marker rouge, il n'est pas con il va s'en sortir.

    Retour à Devecey, je décroche à la place 1, en marche avant, c'est strange mais sinon c'est impossible de vider. Je récupère ma semi et je me rentre. Je suis de retour à Audin à 21h et j'ai quasi 9h de volant dites-donc.