FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2023 Partager sur Facebook
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  • à Reugny
  • Mardi 28 Novembre 2023
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    Café, croissant, douche, à 6h et demi, zou ! Comme du temps de la grande maison je sors à Sens juste après l'usine Senoble, et Renault aussi oui. Nationale jusqu'à Orléans puis retour sur l'autoroute jusqu'à Château-Renault. Sur Maps la rue de mon premier client me semblait facile, oui, mais j'ai pas dézoomé. Dans le bled c'est super étroit. C'est impossible de tourner et d'ailleurs interdit aux plus de 10m, je vais plus loin, je me retourne et je reviens sur mes pas, dans ce sens c'est un peu mieux, de tourner à gauche c'est souvent plus facile tu vois ce que tu fais. Putain je ne mettrais pas ma main entre la semi et l'angle de la maison. Après ça grimpe sec, le lotissement est relativement facile. C'est le beau-père qui réceptionne, pas chiant l'ancien.

    La piscine est livrée mais comment je repars ? Trois vieux tapent la discut devant mon camion. Je leur demande. Gros conciliabule. En bas du lotissement ça fait une épingle, c'est mort. Moi je voudrais aller à Monnaie. L'un d'eux me dit que le plus simple et le plus sûr c'est au carrefour entre les maisons d'aller tout droit, traverser le village et faire demi-tour au stade pour revenir droit route de Monnaie. C'était ça la solution, faut écouter les jeunes mais faut écouter les vieux aussi.

    Il fait soleil, c'est bien agréable. Je finis mon bout de pain paysan d'hier avec une soupe « conjugale ».

    A 15h je suis dans une commune associée, comme on dit maintenant, de Château-Gontier. La maison des clients est à côté du stade de rugby, le parking doit faire au bas mot deux hectares. Purée je savoure. La cliente me raconte que les chauffeurs du coin viennent se garer là le week-end, tu m'étonnes. La cour est grande, le garage dégagé, c'est du velours cette livraison.

    La suite est demain en Normandie, je passe donc par Laval. Il y a du monde sur les boulevards. Ah ben oui l'autoroute est fermée dans le sens Paris Bretagne, un pauvre malheureux routier y a laissé sa vie, horrible. Dans ces cas-là tu relativises les quelques minutes perdues.

    A 18h30 je suis aux Martinaises, je prends l'avant-dernière place, c'est chaud. Je comprends vite pourquoi. Le troquet m'a l'air tenu par des jeunes, on mange divinement bien, tout est nickel, à neuf. Tu penses bien que les gars se précipitent pour couper là !