FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • les joies de la RP
    Pontault Combault
    ouh ça penche !
    accès incroyable
  • Mercredi 28 Février 2024
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    Je surveille le trafic sur la région parisienne, c'est pas parce que je surveille que ça diminue... Je vais déjeuner et me doucher, à 7h et demi j'y vais. Je coupe un quart d'heure à Morainvilliers, c'est toujours bien rouge, un mercredi j'espérais mieux. Le bout pénible c'est toujours vers Vélizy, j'esquive et je fais le grand tour par l'A104, il n'y a que là que ça roule.

    A 10h et demi je suis à Melun dans une rue bien trop passante à mon goût, des bagnoles, des bus, je ne me suis pas fait renversé c'est déjà pas mal. J'ai repéré une boulangerie à 300m, je laisse le camion, on n'est plus à 5 minutes de stationnement à l'arrache.

    Après Brie Comte Robert, en face heureusement, un véhicule a crevé, arrêté sur la BAU, derrière un bouchon remonte sur des km, une horreur ! Pour 13h je suis à Pontault-Combault, le gps me fait prendre une rue puis une autre, ah mais je connais ce bled de merde, j'y suis venu mi-janvier pour livrer un kit. Là je dépose une rénovation chez un pépé, il veut m'aider à porter le liner, vu le poids du machin j'ai peur qu'il y laisse un bras, comme dans les dessins animés. Je me le fais tranquille. De retour au camion j'ai trois appels en absence de Pauline, un voisin l'a appelée, le camion le dérange dans sa rue. Je ne suis pas juif il peut appeler la Gestapo. Pour une fois que je ne franchis pas une interdiction... le quartier est interdit sauf livraison, et si tu me lis, sache que je t'emmerde.

    Il ne me reste plus que la piscine reportée, j'ai une assistance petit camion, le gars cherche une place pour qu'on transvase mais c'est bien compliqué. Je lui dis de ne pas s'affoler dans ce sens je vais me payer l'énorme bouchon, je cherche une alternative sur Maps, mais le bouchon a fondu. En une demi-heure ! C'est un sacré pays ici !

    Le gars me rappelle, c'est la merde, on se retrouve à l'aire de Fleury Mérogis. Ça sonne bien ! Le prénom ne me disait rien mais c'est le jeune Jimmy, je l'ai déjà eu, il est sympa et vaillant ce jeune. Je me gare au mieux, il y a du monde, c'est vraiment la zone cette station, une honte ! On transvase et on file. Ça m'inquiète un peu de laisser le camion là mais j'ai pas bien le choix. On passe dans un dédale de ruelles, j'ai bien fait de demander une assistance, il y a des ponts, des coins de rues, même avec le Daily c'est juste.

    On se gare, bizarre il manque un numéro de maison, juste une boîte aux lettres. En fait il y a un petit passage c'est là, la maison est 100 mètres en retrait après des jardins ouvriers. Sans déconner ? J'appelle le client, il se radine, m'explique le truc : faut tout dépoter. J'avais compris ! Heureusement il a fait venir deux copains à lui. Avec Jimmy on attaque les tôles, deux à la fois, et là je vois les deux potes attraper l'échelle. Là j'ai explosé ! Vous êtes sérieux les gars ? A deux pour porter l'échelle en alu qui doit peser au pire du pire trois kilos ? Ils n'étaient pas trop contents mais c'est pas grave. Ils avaient deux brouettes, ça n'a pas trop mal marché l'histoire. J'ai fait le contrôle, il ne restait plus qu'une brouette de margelles, nous on s'est cassé, on avait largement fait notre compte. D'autant plus que rien ne nous y oblige, le contrat de transport est clair.

    A 17h Jimmy me repose au camion, rien n'a bougé, parfait. Salut à la prochaine. J'attends un peu savoir si ça se décante, mais tu parles ! C'est le bordel sur la Francilienne. Étienne m'a trouvé un retour en chariot embarqué, c'est à prendre demain à Meaux. Bon ben allez hop, je me repaye un peu de bouchons, beaucoup même, c'est la mauvaise heure. A 18h30 je suis à Châtres au Nationale 4, les places sont déjà chères.