Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Je démarre un peu trop tôt après mes ablutions matinales mais ça me permet de passer Toulouse au calme.
Je commence de l'autre côté de Lourdes, j'étais un peu inquiet sur Maps la rue me semblait compliquée mais miracle, à Lourdes c'est normal, la maison des clients est dans la partie large de la rue. Des gens super gentils, je livre, on boit le café, le top.
Ensuite je vais à Pau dans un lotissement assez facile, pas loin du bout de nationale qui longe l'autoroute, là où il y a le radar tronçon pour ceux qui connaissent. Le client s'en fout carrément, il fait monter la piscine de A à Z.
La suite est plus rock n' roll de l'autre côté de la montagne. J'ai remis le compteur à zéro pendant que je livrais, du coup je mange un bout en vitesse avant Bayonne. Lorenzo m'appelle, il est inquiet, je lui dis : no te preocupes. Je dis ça mais moi je me préoccupe... Il m'a envoyé un lien Maps, ça me semble bien compliqué. Il me faut prendre la sortie Tolosa juste avant la station où il y a le routier et le parking taillé dans la roche. C'est tout petit, d'entrée je loupe la route à gauche, je vais retourner à l'entrée d'un bled, coup de bol il y a un rond-point à 1km. Ensuite c'est de la route de montagne sur une quinzaine de km, lacet sur virage sur lacet. C'est spectaculaire et grandiose. J'arrive enfin au point où je devais me garer et … il y a un groupe électrogène de secours pile où je pensais me mettre. C'est un de ces machins avec un moteur diesel, il a été posé là avec une grue. Merde!Lorenzo n'est pas encore là, je vais faire demi-tour, je me doute que sur cette route ça va être compliqué. Pas trop finalement, je trouve à me retourner à Errezil, c'est étroit, les pneus patinent mais j'y arrive. Je remonte vers la maison, pas le choix, je reste en warning devant le groupe électrogène, serré au mieux. Le concessionnaire arrive, il appelle la cliente et on va à la maison, c'est à 3 ou 400m, j'y vais en un seul voyage, ça va. Il veut faire la piscine sur le seul endroit plat du terrain, il me demande ce que j'en pense. Mouais, c'est le terrain naturel, pas du remblais ça ne bougera pas mais faut s'éloigner quand même au max du ravin... Je le laisse papoter avec sa cliente. Jolie trentenaire d'ailleurs, musclée, elle a une salle de muscu où on a rangé les colis, le genre de fille si tu as un geste déplacé elle te démonte la tronche avec un seul bourre-pif. C'est pas le tout mais faut que je vaque à mes occupations.
Mon occupation c'est Lérida demain matin. J'envoie un message à Miguel pour qu'il prévienne Dani à Rossello, l'avant dernière fois ils s'étaient un peu frités, je suis pour la paix des ménages... Et puis surtout je n'ai aucune envie que ça merde.
Je n'ai plus qu'à rouler, Pampelune... direction Saragosse... Je finis mes heures à Tudela, 8h50 de volant et je valide une seconde coupure de 11h, le top.