Carnet de bord de Février 2024 | Partager sur Facebook |
J'ai pas trop compris, je ne peux charger qu'à partir de 8h30 donc je ne me précipite pas. Je fais un peu de marche à pied jusqu'au troquet, petit déj et douche.
Il pleuvote, à vide ça patine bien, méfiance. Donc à 8h et demi je suis chez les transports Barré à Meaux. Je vais à l'accueil mais il faut un numéro d'affrètement, c'est stupide ils n'ont qu'un voyage pour Sausheim, la fille est d'accord avec moi mais c'est la procédure. Je comprends, j'appelle Laurence, dans la minute j'ai l'info. Quai 15, le temps de dépendre le chariot un gars de chez eux s'y met. Il a bien du mal, on dit des kolegas mais lui c'est un bon Français de souche. Je me claque au quai 14 ma foi. Le cariste sort et le fait dégager au quai 16. Allez rebelote. Quand le jeune monte sur le quai je lui fais la remarque : « la prochaine fois tu demandes avant de te mettre à quai, on va économiser du gas-oil. » Il grommelle un truc... Je ne suis pas ébloui par les compétences de leurs chauffeurs mais le cariste est bien efficace, en 20 minutes je suis chargé. A cause de palettes de merde on a été obligé de mettre les deux derniers transfos dans l'autre sens, je passe deux sangles histoire de ne pas les voir basculer en avant en cas de freinage violent. J'y crois pas trop mais j'ai l'esprit plus tranquille.
Bon vous savez quoi ? Eh ben je n'ai plus qu'à me rentrer ! Provins Troyes, je prends un peu l'A5 après Vendeuvre, la 19 est chiante jusqu'à Chaumont. Je mange un bout du côté de Vendeuvre justement, il est un peu tard mais d'ici je rentre à Bourogne tranquille.
Je m'arrête à l'AS24 à Vesoul pour rendre hommage à Rudolf Diesel, je ne passe pas par Devecey et lundi non plus. Tant que j'y suis je rends hommage à Rudolf Adblue, héros tombé dans les oubliettes de l'histoire lui.
A 17h je suis à Bourogne, tip top cette histoire.