FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Elsass touch
    ça ressemble à Breger, le matos n'est pas foufou non plus
  • Jeudi 29 Aout 2024
  •  

    Démarrage à 6h j'ai le temps j'esquive le péage de Fontaine en passant par cette bonne vieille 83. A Rouffach c'est un peu le bazar, pas à cause de l'hôpital psychiatrique mais à cause du pont sur le chemin de fer. J'en profite pour m'arrêter j'ai entendu un bruit dans la remorque. C'est une fenêtre qui a glissé du chevalet, posée comme ça au milieu des autres j'avais pas fait gaffe hier que ça n'allait pas leur truc. Elle est juste posée, pas de casse, je la remet et basta.

    J'inaugure le nouveau bout d'autoroute à Strasbourg, c'est pas que j'ai envie de payer mais Strass à 8h je le sens moyen. A 8h et demi je suis dans le lotissement à Herrlisheim, stationnement comme en piscines quoi ! Hier au téléphone j'avais trouvé le mec super sympa, ça se confirme. Je lui range ça aux petits oignons pour qu'il puisse bâcher ce qui craint la pluie sans trop se faire chier. J'y passe une bonne heure quand même. Il m'offre le café quand c'est fini, et m'explique que la santé de sa femme se dégrade, il fait une extension pour ne plus qu'elle monte à l'étage. Il glisse 40 balles dans mon carnet de récép', je refuse mais il insiste, il me dit que je lui ai bien rendu service. Ma foi...

    On recharge en Allemagne, pas loin mais je n'ai pas d'OBU pour la Germanie, Étienne fait le nécessaire par internet. Je suis vite à la frontière à Lauterbourg, j'attends son feu vert. Les flics sont juste à la sortie du parking, on va pas les provoquer. En fait ils doivent être là en permanence, ils ont monté un chapiteau, c'était déjà comme ça l'autre fois quand je suis venu pour le Fred. Quand c'est payé je démarre, les petits hommes verts ne me calculent, un mâle blanc de plus de 50 ans ça ne les intéresse pas. Je n'ai rien à craindre, juste la hauteur, c'est tout mais je préfère les éviter.

    A 11h30 je suis aux transports Tartempion à Germersheim, ils sont accolés à une cartonnerie, et fatalement ce sont eux qui font la log. Papiers, faut faire le tour des bâtiments, on charge en latéral, il y a 4 camions devant moi, dont un Allemand qui m'a niqué. Il est venu direct au chargement et est allé aux expés après. Je n'ai rien contre toi mais si tu pouvais mourir écrasé entre deux piles de cartons dans d'atroces souffrances... Je déconne, je m'en tape, en plus il vient juste compléter avec 3 palettes, il a bien fait. Pas de pause de midi, ça avance tranquille. Tout le monde sangle. Sangler du carton ? Sérieux ? Je ne fais pas le malin, je balance une sangle par piles. Si on m'avait dit qu'un jour je sanglerais un truc mou. Dans 10km les sangles seront détendues. On n'arrête pas le progrès.

    Je redescends par Lauterbourg, je prends le temps de manger un bout il est 14 h passées, on est presque en Espagne. Comme un benêt je repasse à Rouffach, re-petit bouchon j'avais oublié depuis ce matin mais c'est pas grave, au Pont d'Aspach je reprends la 83.

    Comme hier je finis la journée à la maison, tip top l'histoire.