Carnet de bord de Janvier 2020 | Partager sur Facebook |
Café, pain-beurre, douche et zou ! Sur les coups de 7h et demi je suis chez les transports Bert à Sorgues. La grille est encore fermée, je vois deux mecs qui boivent le café dehors, je les appelle ils m'ouvrent. Le temps de dépendre le chariot un cariste est arrivé, il me donne un quai de suite, on charge 50 Europe vides et je file.
Vu que je n'ai pas le don d'ubiquité j'arrive chez Faure et Machet à 8h30, en retard d'une demi-heure. Je me dis qu'ils vont me faire lanterner sur le parking mais non, on me donne un quai direct. Le gars charge le camion de 9h, normal il était avant moi. A mon tour, le cariste râle il trouve que je n'ai pas assez reculé contre le quai. Je lui dis que je n'ai pas de tampons à cause du chariot embarqué, je prends soin de ne pas toucher le quai. Et là il me répond : « Ben, qu'est ce t'en a à foutre ? C'est pas ton camion ! » Putain c'est quoi cette mentalité de merde ? Au vu de l'état d'esprit du gonze je le surveille comme le lait sur le feu, pas envie qu'il bourre les palettes dans les rideaux au risque de niquer mes crochets de bâches. Notre système sans sangle c'est beau mais faut être soigneux. J'ai sorti mes palettes Waterair vides pour charger, j'ai juste la place pour poser trois petites sur le Haribo mais j'ai une grande d'escalier Enjoy. Rien de plat pour la poser sur le chargement, personne dans la cour, je la balance dans la benne à bois, ni vu ni connu.
A 10h et demi j'ai les papiers, allez fonce tonton Pierre. J'appelle Pauline pour le chariot qui déconne. Un gars de chez Moffett me rappelle. Je lui explique le truc, d'emblée il n'est pas d'accord, le gyro et le stop moteur ne sont pas liés. Je réexplique, les deux trucs sont concomitants, je suis certain que c'est le barillet. Non c'est pas ça selon lui. Ok. Je continue ma route bien sûr. Il me rappelle un quart d'heure plus tard : « oui c'est Patrice, j'ai regardé le schéma du circuit électrique, c'est sûrement le barillet de contact qu'est mort, je fais passer quelqu'un demain à votre dépôt. » Sans déconner ? Bon je ne suis pas Louis XIV il n'y a pas crime de lèse-majesté m'enfin, je le ferais bien écarteler en place publique. D'entrée on prend le chauffeur pour une buse, ensuite seulement on réfléchit, et on se dit que peut-être l'utilisateur à raison.
Avant Donzère j'attaque un FH en porte-conteneur, visiblement il est à vide. Merde je n'ai pas fini de le doubler avant la grande montée, je suis chargé, la soupe et les bonbons c'est lourd, je vais avoir l'air con. Mais non mon petit 500 avale la bosse sans bouger du 90, il arrive encore à me surprendre ce taxi.
A propos de soupe je me fais chauffer la mienne avant Lyon, un quart d'heure pas plus, faut que je passe le lot à quai ce soir chez nous.
Le gas-oil est à marée basse, je m'arrête en vitesse à l'AS 24 vers la sortie Heyrieux, c'est Mions par là je crois. Je regrette tout de suite, je voulais en mettre juste un peu en vitesse pour avoir l'esprit tranquille mais la station est en travaux, il n'y a que deux pistes. Pfouuuuu !
Je coupe 30 ric rac sur la 83, Cyrille m'attend. A 17h30 je suis au dépôt, mon collègue Seb attrape un trans-pal, on transvase dans une semi vide vite fait bien fait.
Juste avant 20h je suis à Audincourt, la semaine est faite.