Carnet de bord de Novembre 2023 | Partager sur Facebook |
Hier soir j'ai pris la formule routier, repas-douche-petit déj', donc ce matin je déjeune et je me douche gratos. Ou disons que ça donne l'impression. Premier arrêt à l'AS24 à Troyes, il y a trois pompes, les deux de gauche sont en rade, ça agace. Tu tapes le code, les kil...et au final : pompe occupée. Non le message devrait être : pompe de merde. Il n'y a pas grand monde, je recule, un gars en citerne me dit que c'est souvent ici. J'aurai perdu une demi-heure avec ce matos de daube.
A 10h et demi je suis à Gevigney et Mercey dans la Haute Saône profonde, très profonde même. Un Polonais est sous le pont, il termine, je prends la place, jusque là ça va bien. Après ça se gâte. C'est la première fois qu'il prenne de la matière comme ça, c'est à dire de Chine ou de ce fournisseur je sais pas. Un chef vient prendre des photos, ils s'attendaient à pire. Bon on vide alors ? Ah non ! Faut encore tergiverser parlementer palabrer discuter hésiter... A midi c'est à dire une heure et demi plus tard on attaque. Le pontier enlève trois paquets, une alarme retentit, c'est le changement d'équipe il est midi et quart. Putain c'est un cauchemar. Un autre jeune, tout aussi sympa d'ailleurs, continue. C'est la chiotte avec les caisses, elles sont serrées, faut les décaler pour passer les élingues. On y arrive enfin. Sauf pour les quatre dernières à l'avant. Faut les vider au Fen le pont ne va pas assez loin. Un cariste se pointe avec un petit engin à trois roues. T'es sérieux ? Les caisses font deux tonnes pièce. Faut trouver un autre Fen. Quand c'est enfin terminé je vais signer les papiers, je dis au réceptionnaire que ça fait trois heures que je suis là. « Oui on n'a pas été bons. » Je confirme.
J'appelle la tour de contrôle, c'est Pauline qui répond, elle demande à Cyrille s'il a trouvé un Gevigney-Seppois livraison foulée, mais hélas non. « Qu'il rentre chez lui. » Oh ben c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! A 15h30 je suis à Bourogne, fin de mission. Je saute dans la Fiesta, au cimetière à Morvillars il y a un contrôle d'alcoolémie, le gendarme me dit : « vous avez bu de l'alccool ? -Non. -C'est bon vous pouvez y aller. » Ah ben des contrôles comme ça j'en veux bien.