Carnet de bord de Juillet 2023 | Partager sur Facebook |
En mettant en route je vois que je n'ai que 36 heures de conduite possibles pour la semaine, bah oui fatalement, les 90 pour la quatorzaine seront vite là.
La mission que m'avait confiée Cyrille c'était : viens boire le café à 7h et demi. C'est dans mes cordes, à 7h30 pétantes je suis au dépôt, j'attelle ma semi, je dépends le Moffett et je paye le café.
La mission est simple, on doit déménager une usine. C'est une boutique qui fabrique des panneaux de signalisation, ils sont à l'étroit dans leur vieille usine au-dessus de Besac', ils construisent un gros truc dans la nouvelle zone à côté de chez Daf au bord de l'A36.
En montant je croise LE Bruno avec un plateau chargé de vendredi et à Rurey il y a LE Thierry, on est donc trois à tourner. Il y a un boulot de fou, les machines, le stock, les matières premières plus toutes les conneries, les archives etc... Il y en a pour la semaine paraît-il.
Premier tour, on me charge du stock, des panneaux, des armatures en alu, le cariste va les chercher au diable, ça prend des plombes. Deux heures, c'est bien long. Je descends à Chemaudin, Bruno n'est même pas vide avec les longueurs sur le plateau, ils arrêtent et me vident. Une fois que c'est fait je remonte à Rurey, je m'arrête au pain en haut de la côte de Larnod. De retour à l'usine le cariste est en pause casse-croûte, j'en fais autant. Rebelote, il faut à nouveau deux bonnes heures pour me charger. Bruno arrive enfin, il décroche et change de plateau, je lui file un petit coup de main à sangler son fourbi.
Gros point positif, ils ont une machine à Nespresso avec un stock impressionnant de capsules, de la marque s'il vous plaît, pas des capsules de merde marque distributeur.
Quand j'arrive à Chemaudin le Thierry n'a pas fini, il me faut attendre à nouveau. J'ai un bon stock de lecture, de sudokus et de jeux sur mon téléphone, heureusement. Je suis vide à 18h, le cariste en haut m'a dit qu'ils arrêtent à 18h justement. Pas la peine que je remonte, je vais couper à Chay, c'est le troquet le plus proche. J'écris ces quelques lignes et je vois arriver un Hoptrans sur le parking, bien sûr le patron vient voir le chauffeur. C'est un indien, avec longue barbe et turban, il parle anglais, bien sûr je me dis qu'il va dégager mais non, il mange au restaurant ! C'est une exception, je pense qu'il ne faut pas compter sur les Hindous pour sauver les restos français mais voilà. Comme me dit le patron : il a payé en carte, pas de merde sur le parking, c'est un bon client.