FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2020 Partager sur Facebook
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  • c'est le Nôôrd
  • Vendredi 17 Janvier 2020
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    Je retrouve mon collègue au jus, il est comme moi, on part au plus tard pour décaler l'amplitude. A 8h et demi j'y vais. Je passe à l'AS24 à Lens. C'est mieux de dormir réservoir vide, même si vu comme j'étais garé le voleur en aurait bien chié.

    J'ai déjà fait ce tour il y a quelques temps, la jardinerie est facile à trouver. Le gars qui me réceptionne est du genre à aimer les fleurs, les compositions florales pardon, un peu artiste, un garçon très très sensible. Il m'apporte deux belles piles d'Europe vides pendant que je me vide, nickel. A dix heure et demi je me casse. De l'autre côté du rond-point il y a un genre de Grand Frais de produits régionaux, je me prends du pain, si des fois ça merde au rechargement.

    J'ai rdv à Sin le Noble chez Simastock à midi, j'y suis à moins le quart. A l'entrée c'est écrit : « barrière automatique, avancez ». Le poste de garde m'a l'air abandonné comme souvent. Donc j'avance et un chiourme sort en courant, m'arrête et me fait garer dehors. Il a un accent chti' purée je comprends rin'. Il me dit que le panneau est trompeur, tous les chauffeurs qu'ont pas l'habitude se font avoir. Oui je confirme.Il y a un peu d'attente, c'est même un peu longuet l'histoire, comme partout il y a une chiée de quais mais pas beaucoup de personnel. A 13h et des bananes je me sauve avec une moitié de remorque direction Sars et Rosières. Là c'est du connu, c'est une boutique qui fait des boîtes en plastoc genre Tupperware, on y venait à l'époque Buffa, ça va toujours bien là dedans. C'est toujours le cas, j'ai un quai aussi sec, un gaillard arrive, charge et fait les papiers, du super boulot, pas lourd, nickel. Bon ben j'ai plus qu'à me rentrer.

    C'est mieux de finir les ramasses du côté de Valenciennes, je suis du bon côté pour repartir. Je mange à l'heure espagnole vers Cambrai, sous une allée de palmiers, au chant des cigales.En fait il drache, je vais salir mon petit camion.

    Je finis ma coupure sur la N4 après St Dizier. A Épinal je me fais foutre les phares par une Volvo blanche, anti-brouillards, clignotants, encore un pédé qui veut qu'on s'arrête au prochain parking. Je reçois un texto, c'est Samu ! Oh merde la honte ! En plus je pensais à lui pas longtemps avant. On discute un peu, ce vilain a le téléphone à la main, on abrège.

    22h30 je suis à Bourogne, ça a bien marché mon histoire finalement. Bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.