Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Pas méga bien dormi, un gros bruit vers 1h, je suis certain que quelqu’un a essayé la clanche de porte. ça fait drôle, et vas-y pour te rendormir sereinement. Peut être il voulait voir si la qualité de cette clanche s’était améliorée depuis le FH4. Je mets en route à 6h30. Le zinzin tout moche s’allume bien, et en vert, ouf. Il y a le cadran, on voit les euros défiler donc c’est que ça marche. Je garde l’autoroute ce matin, pas de N4, ni de Martelange, ce n’est pas ma route. Je sors à Habay au truck center pour une douche. Comme beaucoup d’endroit décidément, ça faisait 5 voir 6 ans que je n’avais pas mis les roues là. Ils ont eu le temps de refaire les douches et c’est tant mieux . J’embarque un café et repars 30 minutes après. Mon 1er client n’est plus loin, à la sortie Libramont puis un peu de route de campagne et sous la pluie. Les drapeaux noir or rouge ornent les maisons. Le client n’est pas là, il m’envoyait son voisin qui est paysan et qui a un manuscopique. Il est bien gentil et marrant avec son accent. On vide par un côté donc les paquets de longueurs chargés hier à SBDM. Je valide 30, c’est l’essentiel. Je repars sur l’E411 nord, dans le bon sens. En face c’est bien épais de monde dans diverses zones de travaux. Plus de 30 ans cette E411 et plus de 30 ans de travaux. J’y ai droit aussi plus loin vers Wanlin, mais ça roule. ça me permet de tester l’ACC adaptatif dans son élément dans ce genre de situation, la distance de sécurité est bonne, on ne se laisse pas surprendre, et donc pas de coup de frein ou accélérateur inutiles, sobriété et sérénité, c’est le but. Je commence à accrocher à tous ces gadgets pas si inutiles que ça. Je file vers le nord français, donc E42 vers Mons. Là les travaux sont quasi inexistants dans mon sens, et pas d'interdictions de doubler, incroyable. Je continue jusque Tournai et repasse en France. Je rentre dans Roubaix, après avoir appelé le client que j'arrivais un peu avant midi. Pas de soucis, c’est un chantier, ils restent là du temps de midi. C’est mieux pour ne pas planter en warning pendant midi sur une avenue. C’est ce que je fais quand même pour aller les voir à pied dans la rue en question. Ils achèvent un camion et je peux reculer. Ce ne sera pas bien large pour vider l’arbre au manuscopique. Je fais un créneau sur de places voitures libres mais j’ai accroché la branche d’un arbre de la voirie. Une mémère qui habite là est outrée. Je ne relève pas. En fait c’est surtout parcque je suis garé devant son entrée en fait. Je bouge ce que je peux, et elle se contente de guetter par sa fenêtre. ça doit être quelque chose de faire de la zone d’habitation en permanence. On bloque la rue pour vider l’arbre, ça va que ce n’est pas un gros gabarit, c'est déjà pas trop facile comme ça en posant la motte sur les fourches. Une fois la signature en poche, je m’empresse de dégager la rue et laisse les sympathiques paysagistes galérer à bouger cet arbre. Go au dernier pas très loin, à Menen, de l’autre côté de la frontière. Je croise Baptiste, le frère de José qui roule chez Duarig. Je fais que me gourer pour faire le tour de Menen, c’est interdit de partout, il faut faire un grand tour. Ici, on avait planifié 14h 14h30, car le client n’est pas là, et le fardeau se vide chez un transporteur qui lui est en route. Je trouve à garer difficilement mais trop loin à 13h30. Je casse la graine et profite du temps libre pour redescendre un peu la carrosserie de la semi. 5cms, c’est pas grand chose, mais ce sera moins pire en NL. Le transporteur arrive et je recule dans son dépôt, c’est ric rac, surtout pour manipuler leur fardeau de pergola. Il n’est pas tombé et ras, c’est l’essentiel. Je n’ai plus qu’à rouler ce jour pour rejoindre mon rechargement de demain. Enfin rouler n’est pas le mot le plus adapté, ça commence avec une perte de bien 20 minutes à Gent à cause de travaux. Puis Anvers où ça merdoie de part et d’autre du Kennedy Tunnel. Pareil, des travaux pas possibles sont engagés. Mais enfin ça a toujours bouchonné ici. Tout comme de l'autre côté jusque l’autoroute de Eindhoven. Je m’offre une pause à la 1ere station de l’autre côté, pour retendre les sangles de la bâche entre autres. ll est 17h30, j’ai eu du mal à trouver de la place. Je regarde l’itinéraire à suivre pour Roermond. Soit Genk, soit Eindhoven. Aller pas le haut, je paierai un peu moins de belgique. Il faut quand même prendre une eurovignette pour 2 jours à la place. A2 en NL, puis l’A73. J’avais le doute du tunnel de Roermond, il est affiché 4m10 et surtout ma sortie à prendre est de l’autre côté.. Aller, traversée de cette ville, ça fait encore tourner l’horloge. J’ai 4h30 quand j’arrive au client où je pensais trouver place à proximité d’après ma mémoire. C’est bien le cas, mais tout est blindé, quand c’est pas de caisses Harry Vos posées à chaque lay by, ça aurait été trop facile de dormir au client, je trouve à l’opposé de la zone, aller, craque, 4h36. Flûte.