FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2020 Partager sur Facebook
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  • M31 The South
    Michou07
    tetriliner
    ça n'a pas trop labouré finalement
    Fontaine OKLM
  • Mardi 2 Juin 2020
  •  

    Démarrage tranquille à 5h35 ce mardi, et oui c’est mardi, c’est cool.

    Et direction inverse encore, A31 sud.

    2h15 plus tard je suis à Beaune, devant l’entrée d’une boutique le long de l’A31. Je ne suis pas le seul, bien 5 camions devant, à majorité belge, du moins les semi. ça ouvre à 8h, je ne peux déjà pas rentrer par manque de places, ça promet..

    Il y a 2 quais, ça trace assez vite finalement, mes 2 pal au sol sont sorties une bonne demi heure plus tard. 

    J’ai récupéré un peu de place. Stéphane ne tarde pas à m’envoyer une ramasse avant de vider la suite sur le 01. C’est à prendre à Charnay les Mâcon, à proximité de Mâcon sud. 3 pal pour le 17 en espagne. C’est pas du lourd, je mets à la suite, on verra l’ordre plus tard. Une seconde tombe dans la foulée, pas loin de là, St Jean sur Veyle côté 01. Mais je ne pense pas avoir assez de place, je file d’abord vider à Bourg en bresse pas loin de 3m de plancher de dévidoirs neufs pour fils. C’est du bon côté de Bourg, au nord ouest. Je vide et valide 30, il est déjà 11h20 quand je peux en repartir. J’appelle à St Jean sur veyle, il me charge si j’arrive juste avant midi, ouf, je trace. Par la N79, ça ira plus vite. C’est un espèce de petit engin agricole à destination du 38, pas très lourd, ça se bougera si jamais, je ne vais pas les enquiquiner avec l’ordre en rebougeant tout, on verra bien.

    Je peux quand même continuer à vider un peu mon retour UK, direction Villeurbanne, chez Alstom. Je casse une graine vite fait sur un lay-by au début du périf, ce qui permet de profiter du déconfinement décomplexé généralisé sur la route. J’arrive chez Alstom, c’est pas loin d’une porte du périf, mais on fait forcément un peu de ville, genre d’endroit où j’aurais préféré venir pendant les 2 mois précédents. 

    Bip bip et affichage de 36.6 au poste de garde, je peux rentrer dans l’usine sans trop d’autres procédures, et vide rapidement une dizaine de caisses de Manchester, euh non, de Normanton. Par côté, donc tout va bien. 

    La suite est au Abrets 38, full A43, une heure tout juste. Chez un logisticien de sports automobiles, là ça ne vide qu’à quai, où je ne peux accéder, faut que je fasse donc un peu de place sur un côté pour qu’ils attrapent leur palettes de chiffons. Le truc agricole se bouge mais au prix d’un peu de transpiration, ça chauffe bien aussi faut dire. 

    Ensuite je peux aller vider enfin cet engin, à Goncelin au nord de Grenoble. Appelé, le type est là jusque 18h30, donc c’est large. 

    Chambéry est revenu aussi à la normale côté circulation, mais ça roule, hormis une queue monstre au péage juste à l’entrée. 

    J’arrive au client vendeur de matériel agricole, après 1h  de route des Abrets encore. ZI avec rue très mince, où ça croise à peine une voiture. Je dois guider un mec qui a peur de rayer sa voiture ou d'accrocher ses pneus sur le trottoir le temps que j’aille voir le client chez qui je n’arriverai jamais à rentrer. Puis arrive un semi en face qui veut sortir de la zone, là ça ne passera pas. le client me suggère de reculer et de tourner sur le terrain un peu vague juste avant. C’est sec, ça ne risque rien. Mouais. Bon j’y vais au mieux, ça débouchonne la zone et il vient me sortir son engin en un coup de fen.  C’est son terrain où il va reconstruire, et avec un quai où j’ai le nez avancé. “ça ira pour ressortir? tu te débrouilles?” Visiblement j’ai pas trop le choix. je suis un peu en mauvais posture, cassé complètement, et il faut reculer dans le virage étroit de l’entrée de la zone. je manoeuvre bien 10 minutes en essayant d’éviter les grosses flaques de boue que je ne sens pas. ça sort. Client limite sympa je trouve.

    Il est bientôt 17h30, j’ai la suite pour demain, une ramasse de l’autre côté de Grenoble. J’ai large assez d’heure pour y aller, mais je dois faire quand même 30 minutes en route, et bien sûr pas de place sur les minuscules stations à l’entrée de Grenoble, je dois sortir sur une zi. Quel cirque. j’arrive à faire une micro sieste malgré la chaleur, et repars traverser la capitale de l’Isère, qui finalement passe tout au vert, malgré l’horaire très avancé de la soirée. Je sors à Fontaine et trouve place tranquille devant l’entrée du fabricant de portes pour l’industrie où je dois charger, il est 18h45.  Je vois un directeur qui en repart, lui demande si je ne gène pas. Pas du tout.  l dit que je vais être au calme en me faisant remarquer qu’il y a le cimetière juste en face. ça m’ira très bien, et je suis sous un arbre, impeccable.