FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2020 Partager sur Facebook
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  • beau temps de reprise
    -> 11/05/2021
    toujours au vert ici
    il faut armer la reprise du béton
    le lundi comme le vendredi, il y a toujours du monde ici
  • Lundi 11 Mai 2020
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    1h10 je raccroche ma semi et quitte mon bled. C’est tôt pour une reprise, et je ne vais pas en GB, faut pas que je me gourre de direction. C’est sens Rhône Alpes ce matin. Pourquoi si tôt, tout simplement grâce au centre Drire de St Nabord. Oui chez nous, on pourrait penser qu’ils ont renationaliser cette branche, car le responsable du centre ne m’a pas pris au rdv de mines pour une heure de retard jeudi aprèm passé, à cause d’un chargement long que j’ai eu avant. Bref, fini l'arrangement un minimum commerçant qu’est censé offrir servir un contrôle technique privé. Il n’a pas voulu me faire passer après les autres en fin d’aprèm et m’a reproposer à la place lundi 6h15. 

    Et bien je passerai ce matin lundi donc, à 8h15, mais à Grenoble, merci google. Non mais!

    Il a tombé des gouttes hier soir, mais il fait encore lourd ce matin. Je pars via Besançon où cette heure matinale ne permet pas encore de profiter des joies du déconfinement tout frais, tant mieux. Mais une fois la N83, on retrouve toujours les même clients, camions de l’est qui ne tiennent pas des moyennes folles. Bon j’ai 27t, je bombarde pas non plus. Et il flotte comme il faut depuis Besac. A la radio c'est bien, ils rediffusent de l'excellente émission Rendez vous avec X. Alors c'est pourquoi on peut dire "n'allons pas trop vite".

    J’enquille l’A39 à Poligny, car c’est moins énervant quand même et j’ai mon rdv à ne pas louper cette fois, je ne sais pas si j’ai à faire à quelqu’un de commerçant ou non. 

    Je croise mon pote Juju plus bas, il remonte en Allemagne, une première depuis 7 semaines pour lui. Je fais ma pause sieste petit dej à Montluel, bien difficile de se garer tellement c’est blindé de camions de l’est. Tout est à la normal quoi. Une heure max, et A432 bien loin de Lyon qui a l’air bien vert encore. Le temps retourne au beau en arrivant sur la descente sur la cuvette de Grenoble, et j’arrive au centre de contrôle Technisur à Novarey à 8h moins 5.

    On fait la paperasse à travers la fenêtre et je passe vite au contrôle. Les contrôles techniques, c’est comme les douanes, il n’y en a pas 2 qui fonctionnent pas pareil. Tous les feux, essai de traction, purge système pneumatique se fait avant d’entrer. 

    Peu importe la méthode, l’essentiel est que le contrôle soit valide. 40 minutes plus tard je suis ressorti de l’autre côté, sans aucune remarque, même pas pour les 3 pauvres loupiottes oranges de la visière. Je prends la remarque à chaque fois à St Nabord. Bref c’est dans la poche à 8h45 et je suis soulagé car ça aurait été gênant d’être retoqué loin du garage. Enfin, j’avais bien posé l’ensemble quelques jours avant chez Volvo pour un check up complet, donc en principe c’était bon après les quelques travaux effectués. En tous cas pourquoi ne pas revenir ici à l’avenir. 

    Je peux aller vider de l’autre côté de Grenoble, à Domène. ça roule encore au vert ici aussi, c’est parfait. Et je vide assez rapidement le complet de fils machine de Neuves Maisons dans le 54. Ici c’est une usine de fer à béton, déjà fait une fois ce truc chez Gefco, mais ça date, je bossais encore avec Danielle. 

    J’ai aussitôt mon rechargement, pas loin de là, à Fontaine, mais prévu qu’à 14h. 

    A 10h30 là bas, pas de soucis, on me charge maintenant, c’est dans un centre de tri de déchets. C’est assez hybride, des palox, des palettes, des fûts ça pue un peu, mais y a pire et y a de tout. Des aérosols, des médocs,  thermomètres entre autres mais de toutes sortes et de toutes tailles...

    Chargé avant midi pour Salaise demain prévu à 8h je peux rentrer à Jarcieu. Je casse la graine en route à la Côte St André et arrive chez Duarig Transports Jarcieu à 13h30. 

    Le chef me souhaite un bon anniversaire, c'est sympa. C'est pas tous les jours qu'on a 25 ans.

    Pour fêter ça, visiblement je vais reposer mon lot de déchets, et attendre que le quai se regarnisse un peu pour un éventuel départ. En attendant je fais un peu de quai pour occuper un peu. Ca tombe une heure plus tard, Stéphane arrive avec mon plan de chargement, ce sera 4 lots UK, tranquille. On charge avec Arthur qui se marre en reluquant les divers et variés déchets que je ramène. José Canadas croit que c’est moi qui ait taguer la” Allez tous vous faire aimer” en voyant les palox d’aérosols.

    Chargé en fin d’aprèm, je me pose pas loin du quai, afin de valider une bonne vraie 11h qui fera bien 13 ou 14. Garé à côté de Manuel de chez Vilardell, il a mis sa clim autonome en route, ça cogne un peu mine de rien.

    Fabien arrive et lave, on papote un peu boulot et matos pendant ce temps. Mais ça fait venir la flotte, je vais pas tarder à aller me coucher pour ma part.  

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  • pain beurre industriel
    dinner industriel
    le mec en short...
    ....fait de belles vidéos
    1ére ballade post french deconfinement
  • Mardi 12 Mai 2020
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    2H30 je file à la douche, José est déjà parti, il perd jamais de temps, et Manuel a cette fois le chauffage qui tourne, y a pas de jalou, il met à profit toute la technique.

    Un café à la senseo de la cuisine et je mets en route à 3h05. Je fonce à la Total de Salaise car l’adblue est à la réserve depuis hier, et plein de gazole, ce sera fait. A part que l’automat se met à jour en plein plein de go et au bout de 20 minutes j’abandonne de faire l’adblue.. Je fiche le camp vite fait, mais le pied léger quand même vers une prochaine station, Communay ou Bron. Ce sera Bron, l’A46 est affiché bouclé. Et tunnel aussi, du coup c’est déjà bien joyeux sur le périf à 4h du matin, ambiance déconfinement assurée. Je visais secrètement de traverser ce soir, là au moins on est fixé d’avance entre les énervés et les casse pieds. On dirait même que certains écoutent trop à la lettre la redif de Rdv à X car ils ne vont "pas trop vite".

     L’adblue marche à Bron ouf, mais encore paumé 10 minutes. Cette fois je fonce, et vite sur A42 et A46, ça se détend un peu. J’ai un bon poids, 14t, ça avance. 

    Il fait beau, c’est cool. J’arrive sans encombre à l’aire avant la sortie Semoutiers en 4h07, impec. Micro sieste et petit dej, et tout ça en 35 minutes c’est reparti, via A5, je suis de nouveau motivé pour tenter le channel cet aprèm. C’est le poids parfait pour cet axe avec ces quelques grimpettes et surtout nombreuses cuvettes. En fait c'est journée repos, comme le jeudi, mais à l'envers. Les seuls trucs à faire et gérer, c'est les pauses. 

    Pour ne pas perturber ma montée UK, je fais ma 2eme pause à l'aire du plateau, pour poser le câble et casser une graine. Manque juste le pâté lorrain et on se croirait lundi. 

    De là je sais qu'il faut un petit 1h45 pour Calais. C'est décidé je tente. 

    Ça a bien roulé puisque j'arrive au port vers 14h20 avec 9h35 de volant. Mais la suite est moins prometteuse, le mardi aprem, ce n'est déjà plus trop les maigres files du lundi matin. Ce n'est pas délirant aux contrôles, mais c'est bien long à l'enregistrement. Verdict : booké pour le 17h50! C'est bête, les heures ça allait, c'est l'amplitude qui ne va pas aimer. On va la jouer à la Fabien en entamant une position ferry sur le tachy, elle est valable, puisque j'ai moins de 13h d'amplitude ici dans les lignes à 15h40. Y a sacrément du peuple, j'espère trouver à me garer de l'autre côté. Ca embarque à l'heure, encore heureux. Je file au food court, nouveau lieu des truckers, pour déjà casser une graine, il est 18h passé mine de rien. Ce sera un fish & chips dans une boîte à emporter. 1ere fois que je mange quelque chose ici depuis le début de la crise.

    On arrive à peu près à l’heure, 18h30 uk, ça parait blindé de camions aussi à Dover, difficile d’apercevoir le camion de Emeric qui s’en revient de Belfast et attend pour embarquer à 20h50 uk... Ah si je le vois lui de loin, c’est le seul mec en short, comme toujours quoi.

    Un bref coucou à la descente du ferry, impossible de se garer ici ou quoi. 

    Je file vers le parking de la douane, Motis à la sortie de Dover. il y a encore large de la place au fond, et j’aurais même pu faire la fine bouche et rebouger, je valide cette journée avec 9h56.

    Il fait encore jour, une petite balade s’impose sur la route qui surplombe ce parking, ça me rachètera un peu de la mayonnaise de tout à l’heure.

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  • Dartford
    faudra bien s'y remettre un jour
    Huddersfield
    Keighley terminus
    le début du nord Pennines
  • Mercredi 13 Mai 2020
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    Le parking est à peu près rempli quand je démarre à 4h30 après avoir réglé les 23£ du parking. Retour vers Dover pour chercher la M2, vu que le M20 a encore l’air d’avoir des fermetures. Y a du peuple, sans doute une sortie de ferry. C’est déjà le lever du jour sur les côtes. Plus loin, 1h30 après, c’est au vert à Dartford et tout le M25. Ici c’est en décalé, le confinement persiste un peu. 

    Quoique sur M1, je me paye un bon bouchon au niveau de la sortie Coventry. Sans doute un carton, on est arrêté 20 minutes proprement. Ma foi j’ai encore un peu de marge pour mon rdv de 10h un peu plus haut. Autant que je fasse les 30 minutes pour boucler la suite à un service un peu après Nottingham pour une douche et un bacon roll café au seul truc ouvert au service, le West Cornwall Pasty. J’arrive à mon 1er, à Heanor pile à 10h, je rentre vite, et vide aussitôt 6 palettes de textiles du Cheylard.

    La suite un peu plus haut à Chesterfield, chez le client dans la zone qui jouxte le trcukstop, déjà rechargé il y a peu. ça va vite aussi, j’ai le temps d’aller faire un pissou au TS accessible par un portillon face au client. On continue le M1 toujours jusque la sortie qui va sur Huddersfield par la sud. Client pas trop loin, en pause de midi quand j’arrive, à 13h30 les fûts non adr de Voreppe sont vidés. Ne reste qu’une livraison de cette petite montée bien coole et tout en ligne droite, Keighley, au nord de Bradford. 

    J’essaies d’y aller par le ring ouest de Leeds, pour gratter un peu de bradford qui est chiant à passer, mais le bout qui reste est pénible, que des feux ou rond point sur ce Bradford Road Ring qui passe en zone pavillonnaire. Mais j'aime  bien quand même cet endroit, typique vieille angleterre du nord avec toujours en horizon les paisibles et verdoyantes Pennines. 

    J’arrive au point final du voyage à 14h45 à Keighley, pour vider quelques palettes de vérins. Lucas m’envoie aussi sec la suite, un complet sur Crewe, à 139 km au sud, en bord de M6. Aujourd’hui ou demain? Lucas demande, c’est avant 16h. Comme ça c’est plié, ce sera demain. 

    Cette fois je redescends via l’ouest par Colne, Burnley puis Blackburn, ça les casse moins que par la traversée de Bradford. Et les paysages sentent déjà un peu la Cumbria pas loin. C’est quand même plus fun de venir ici que de s'arrêter sur Birmingham.

    Puis M6 au vert, pour plus un grand bout, je stoppe au bon truckstop de Lymm, avec un peu moins de 9h et une méga 11 qui débordera bien. 

     

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  • Ambiance Lymm
    le minot
    son camion l'attend
    Chesterfield entre client et truckstop
    Calais in the evening
  • Jeudi 14 Mai 2020
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    Ici c’est un bon truckstop au niveau places vastes, boutiques et épiceries bien achalandées, et on peut y voir les plus beaux attelages écossais ou irlandais venir couper ici, mais ses douches ne sont vraiment pas à la hauteur, tristounettes et avec jeton. 

    Comme ça je limite de trainer et démarre à 7h20 local pour reprendre le M6 South.Je ne vais pas loin de là, à Crewe, 1/2h plus loin. C’est chez un transporteur situé dans une grosse ferme.  A peine rentré dans la cour, j’y aperçois un ERF qui trône au fond de la cour. Mais d’abord je me mets aussitôt en place pour charger, des big bag de plastique, par les 2 côtés. ça va vite, mais ils n’ont pas l’air vraiment marrant, ce doit être le père et le fils,  gamin qui doit avoir 16 ans à tout casser mais qui manie le fen mieux qu’un grand. Le père me dit sèchement de sangler, ben oui. Surtout quand on voit la forme tordue de certains big bag. Le mec qui les a amenés ici n’a pas dû sangler ou a rouler un peu chaudement pour arriver ici. Je prends des photos et une réserve, qu’on n’aille pas dire que c’est moi qui les ai fait bouger. 

    45 minutes plus tard c’est fini, le paternel se détend en faisant les papiers. Aller je ne voulais pas lui demander, mais du coup je demande si je peux aller prendre en photo le ERF au fond. No soucy, il vient avec moi et me dit qu’il en a 2 autres. Il ouvre un hangar et là 2 pièces de musée y sont cachées, dont un modèle de 1937! Magnifique, j’avais jamais dû voir ce modèle. Finalement il est bien sympa, je peux mitrailler tout ce ce que je veux sur le parc, un F7 entre autres.

    Retour au boulot, sms à Lucas car il reste un peu de place aux portes. 5 minutes plus tard une ramasse sur Chesterfield tombe. Très bien. C’est à la même hauteur qu’ici, mais de l’autre côté des Pennines. Avec mon chargement, j’y vais par Stoke A50 puis Derby. J’y arrive vers 11h, en gros à la même heure qu’hier ici, puisqu’au même client que j’ai vidé le long du truckstop J29. Un petit camion charge, en attendant, pissou encore au TS. Les petites habitudes pire qu’un vieux. On charge assez vite 3 pal pour Romans. 

    Il reste un poil de place, mais cette fois on redescend dit Lucas, route vers Dover. j’imaginais peut être encore vider demain au moins le complet sur le 42, ce serait jouable par le train en cas de fluidité, mais ça fera tard. Mais non, Julie me souhaite déjà bon week end en m’envoyant le réf de traversée. Ce sera lundi alors. Du coup je vais pouvoir me diriger vers le port de Douvres et ses ferry plus aérés. Je casse la graine avant Londres au service Toddington et passe le M25 toujours à la régule, comme l’aura décidé ce printemps de l’année 20 si particulière. 

    Route par M2, y a du peuple, à Douvres aussi, alors c’est ferry de 19h10 en arrivant à 16h15.. Mais on rentre en week end,  y a du soleil et on s’en fout. D’autant plus qu’en reluquant l’appli du tunnel, ils annoncent 3h de traversée, donc pas de regret. Comme il fait quand même frisquet et qu’il n’ y a pas de copain qui doit descendre en face, à qui rendre la pareille avec une bonne vidéo de descente de ferry, je fais une bonne sieste à la place. 

    On monte à l’heure, il est déjà 20h10 sur la montre française, du coup je mange à bord.

    C’est encore le grand beau à Calais à 21h45, avec le soleil couchant sur le channel. C’est chouette. 

    Je taille sur A26, 1h de route, je trouve de la place qu péage de la sortie Lilliers. 

     

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  • N44
    1 ere boulangerie post crise
    aire de la veuve (ou de la jaquette..)
    non, "votre" chauffeur qui était le meilleur n'est plus là
    voilà pourquoi je ne parle pas bien anglais
  • Vendredi 15 Mai 2020
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    8h, je quitte la tirelire de Lilliers. Roule un peu et fait un stop douche à la BP avant Cambrai.

    Puis je quitte l’A26 un peu après, la 44 est bien roulante pour un retour tranquille.

    Un peu de gazole à la Leclerc après St Quentin et je croise un ancien collègue Gefco liner, Anthony et son bel ensemble FH Schmitz métal  réhaussable. Coup de bigo, il va bien. Il ne fait plus de Gefco non plus, et à la place charge au départ de chez lui pour toute France, c’est pas plus mal que du RP Alsace. Il a eu roulé pour Duarig aussi, mais à l’envers, ça date quoi.

    Pendant ce temps un sms de Noël est arrivé, une ramasse de 2 pal m’attend à Châlons en Champagne, très bien. Je braque une boulangerie facile à garer à Berry au Bac puis je fais une pause repas à un parking ombragé juste avant le bled de la Veuve. C’est pas si tranquille que ça, des voitures tournent en rond.. Je me barre vite fait pour aller charger 2 pal ADR chez Walbaum à Châlons à 13h30. Cette fois je peux rentrer, il ne reste plus 3 cms aux portes. 

    Je profite un peu de la N4 mais pas jusqu’au bout, en évitant le 54, je sors à Void Vacon pour finir par les réseaux secondaires meusiens frontaliers des Vosges. ça fait passer à Domrémy la Pucelle. Genre d’endroit où il ne vaut mieux pas se vanter que l’on arrive d’Angleterre. Traversée d’une sous préfecture ouest vosgienne, Neufchateau et j’arrive vite à mon parking Jacky. le gros Fred, un pote à mon beauf, qui n’a pas encore déserté la maison vient papoter un peu. il reprend le boulot de cette semaine.

    La 508 démarre après je ne sais combien semaines de stand by. 16h30, c’est pas mal pour comme horaire pour commencer un week end!  

     

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  • Old manufactury
    Autovia - 88
    Bicouac 43
    y a pas à dire, c'est joli
    ...donc pas toujours large
  • Lundi 18 Mai 2020
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    Partir du parking à 2h15 du matin, il fallait bien ça pour fêter le retour de la vieille V40 dans le circuit et surtout tester son alternateur rénové.

    Direction A31 sud, ça change toujours de la direction inverse, et ça roule aussi avec mes 15t et quelques.  J’ai voulu partir tôt pour pouvoir passer Lyon sereinement, le déconfinement va bien finir par avoir ses redoutables effets. 

    C’est vrai que ça circule déjà pas mal vers 6h15 sur le périf. J’enquille tout de même tranquillement l’A47 et m’arrête avec 4h15 à la vieille BP de St Romain de Gier. 

    1h sieste, café et pain aux raisins inclus.

    Fabien m’emboite le pas quand je redémarre. Mais je le perds vite de vue. 

    Saint Etienne est bien fluide aussi à 8h, j’arrive sans encombre à mon client situé dans une ancienne usine d’armement d’après Juju42 qui m’a rassuré sur l’unique accès possible par une rue à fort caractère résidentiel à loyer modéré. Je largue les 2 pal de Chalons Champagne et refile au sud de Sainté , à Fraisses. C’est chez un grand transporteur du 43 qui a un dépôt ici côté 42. je vide le complet de big bag de billes pvc, ça prend le temps, y a les sangles tout ça. Mais le cariste est bien brave avec son mégot tout en portant le masque. Bref ça sent le 43 proche.

    Justement, une bonne heure plus tard, ma 1ére ramasse est à prendre dans le 43, à Beauzac, à la maison mère donc d’où je viens de vider. 

    Ils sont bien gentils aussi, et je n’ai même pas besoin de demander à ce que le cariste me dégerbe mes 3 dernières pal de UK pour le 26, il le me le propose. Et 5 pal de bigbag cartons pour l’espagne sont chargés en peu de temps. On continue en 43 toujours, pour une seconde ramasse à Yssingeau. Je ne viens pas souvent dans ces contrées, mais on ne fait pas les choses à moitié quand ça arrive. La N88, ça change un peu l’A26 et du M20, faut reconnaître. J'arrive un peu avant midi sur une plateforme de bricolage un peu avant midi. Il y déjà Fabien à quai, qui charge complet, mais ce n’est pas prêt, et ici ils partent en pause. Bon pas longtemps, j’ai juste le temps de faire déguster cette drogue qu’est le pâté lorrain à Fabien. j’en ai une bonne ration, car Philippe Moriaud m’en a passer encore une commande, il est devenu total addict!

    Je charge vite fait 6 pal pour le 13, et quitte Fabien pour rentrer à Jarcieu, à travers bien sûr. Il fait grand beau, c’est vraiment joli par ici, Montfaucon, Dunières, le Tracol…c’est lundi promenade. Il faut quand même plus d’1h45 pour rallier le quai 3 de Jarcieu où il est déjà 14h45. 

    Je vide mes 2 ramasses et recolle mes 3 pal de Chesterfield pour Romans, et je sais déjà que j’aurai une ramasse en route pour Romans également. Le Phef Fournet rapplique avec de la GB qu’il ne garde pas, et reprend à la place un mini groupage italie.

    Pour ma part, la journée se termine, enfin je fais juste un saut sur la piste de lavage avant de me caler à l’ombre. la 11 sera bien validée.  

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  • Saint Nazaire mais pas du 44
    Vercors textile
    Vizille paper
    c'est ça une crible portative
    Al Moriaud
  • Mardi 19 Mai 2020
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    Je file à la douche à 5h30, et la Quenelle me paye son café ensuite, je peux partir à 6h25 à peu près réveillé, après avoir posé le colis lorrain pour Al Moriaud, le trafiquant local de pâtés.. Direction le 26 à travers, on se croirait vendredi, mais non. 

    Hauterives, Romans qui passe à peu près bien et direction St Nazaire en Royans et le pied du Vercors à Auberives en Royans. C’est bien joli aussi par là. C’est au centre du hameau, une vieille usine textile où tout est millimétré, l’accès, comme la mise à quai et la préparation de la marchandise. C’était prévu à 8h, j’y suis arrivé à 7h50, heureusement car les minutes fondent vite pour se mettre à quai. Je repars à 8h10 avec 4 palettes urgentes pour Romans. En foulée quoi. 

    Une petite demi heure plus tard, ce petit extra est classé, ces 4 pal vidées je peux enfin terminer ma dernière livraison de UK non loin de là. 

    La suite est à Vizille et à sa papeterie, je fais un saut au Marie Blachère de la zone de Romans pour une viennoiserie, j’ai loupé la boulangerie de Marges en descendant et je bave depuis tout à l’heure. Ce n’est plus les heures de pointe à Grenoble, difficile de savoir si ça roule beaucoup plus ou non. j’arrive à la vieille papeterie Vicat 1h20 plus tard, ça va assez vite ici, je charge 6m pour le sud Uk, qui pourront en faire beaucoup moins, sauf c’est au tablier et qu’il faut quand même étaler un peu pour le poids si jamais je garde. 

    Une ramasse à suivre est à faire sur SQF, ce sera début d'aprem, et je n’y arriverai pas dans les 4h30, alors pause 30 casse croûte vers Bourgoin, et j’arrive vers 13h15 à SQF où je prends quelques palettes pour 2 livraisons en Corse, donc pas pour nous. 

    Il reste la place, je dois encore ramasser à St Symphorien une machine appelée “crible portative”, qui se charge au pont, et ça va dans le 62. Il y a un accessoire qui peut se poser dessous pour pouvoir le manipuler au fen. Bon, c'est aux portes et c’est sur la route de l’uk, à voir.    

    Avant je dois aller poser les 2 lots Corses à un dépôt d’un confrère à St Rambert d’Albon.

    Heureusement j’ai un contact pour me faire radioguider depuis la gare et surtout qui me guide ensuite pour les manoeuvres au millimètre dans l’enceinte d’une ancienne usine. Et merci l’inventeur de la suspension pneumatique.. Bon ça vide rapidement c’est l’essentiel et je peux remonter à Jarcieu cette fois où il est déjà presque 17h. Philippe vient reluquer la machine aux portes, c’est bien, avec le gros fen et aidé de ses lunettes de soleil, il sort ça facile. J’irai donc en UK sans passer par la case Hauts de France, si si!....  

    Je passe à quai et on ressort le papier, vu que c’est au sud UK et que c’est là que je commencerai, pour coller des lots Londoniens et de Suffolk. Vu qu’on gagnera pas mal de place avec le papier serré sur l’arrière, un 5 éme lot s’ajoute à un de ceux que PhF a ramené hier, et aussi en attendant un qui va arriver par les soins de Mister Moriaud, soit PhM. On sert quand même au max avec Arthur et mon acheteur de pâtés arrive vers 18h30 et on boucle l’affaire. 2 3 sangles là dessus, et je boucle la journée ici, la 2 éme 11 sera faite proprement.

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  • Mon amich du 07
    Breakfast in Burgundy
    total déconfinement à Dieppe plage
    Sussex Sunset
    dans les prem's!
  • Mercredi 20 Mai 2020
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    A la douche à 4h, café senseo encore et je file à 4h35 vers l’A7 et périf. Les joies du déconfinement s’apprécient de jours en jours, y a déjà du peuple dans les parages. 

    Gazole et recafé à l’aire de Bron qui est déjà ouverte.

    Une fois l’A46 nord et A6, c’est pilotage automatique et je peux achever la nuit. Enfin pas tout à fait, j’ai dû dégainer l’apn à Villefranche pour enfin capturer le célèbre spotter ardéchois Mimich07, pour une fois que je percute. Où je dois percuter aussi c’est à Beaune, je ne dois pas rester tout droit, mais garder l’A6 direction Paris, je ne monte pas à Calais mais à Dieppe aujourd’hui. Comme j’envisage de ne pas me mettre la pression, donc de ne pas tenter de faire 2 fois 4h30 pour arriver là bas, je fais déjà une pause sur la 1ere aire après Beaune, où un point de vue est indiqué. Je me gare aux bagnoles et c’est vrai que le point de vue est magnifique sur le vignoble de Bourgogne. Bref, c’est sympa pour accompagner le petit dej. Il y a aussi une plaque d’inauguration datant de 1970 pour l’A6 qui fût achevé cette année là. Faut pas que je traine non plus plus des 45 réglementaires, mon ferry de ce soir est à 18h, il faut arriver 1h avant, sinon le suivant est je ne sais quand.

    L’A6 est pourvue aussi de belles cuvettes, et avec 17t c’est facile d’optimiser la moyenne.

    Le Sytadin, application que je n’utilise plus trop souvent, indique vert depuis ce matin, je garde l’A6 jusque l’A86 via Antony, ça roule à peu près, dans mon sens du moins. 

    J’enquille assez vite l’A13, ne fait que voir la sortie Poissy qui est très bien où elle est et fait la seconde pause, repas, à l’aire de Rosny en face de celle qui fabriquée à l’aide de conteneurs, endroit où je coupais souvent quand je faisais le con, enfin le Caen, c’est pareil. 

    Petit coup de frein en bas à Rouen au rond point avant le pont Flaubert, et je peux filer pour la dernière ligne droite vers Dieppe. ça aura bien très bien roulé, hormis le contournement de Dieppe justement qui est bien long et pénible. Il fallait bien quelque chose de pénible, que je ne sois pas passer en Normandie pour rien. N’empêche, cette rocade interminable doit être bien flippante quand on est à la bourre pour son ferry. 

    j’arrive au 1er guichet avec  9h tout rond. Contrôles de sécurité ensuite, bien plus zélé qu’à Calais je trouve, ils montent regarder dans les semis, enfin il n’y a pas de scanner ici.  

    Je suis dans la ligne déjà bien remplie à 16h et valide la fin de journée en F. 

    Ici pas grand chose à voir hormis des falaises ou la mer à travers un grillage archi épais.

    J’ai juste le temps d’une micro sieste et de cédéber un peu. 

    Ça embarque guère avant l'heure de départ, et je suis dans les derniers, de quoi ne pas me rassurer pour trouver  de la place de l'autre côté. J'enclenche la position ferry, on verra bien. J'avais préparé mon sac pour une douche, mais c'est affiché en bas que les chambres et douches sont inaccessibles. Je repose mon sac aussitôt dans le camion, ça sert à rien qu'il m'enquiquine. Et ils affichaient aussi ne pas servir de plats, juste des sandwichs et chips, en fait non, il y a quelques plats au choix, et des chips oui, en guise de pain sans doute. 

    Mais avant je monte sur un des multiples pont pour reluquer la côte haute normande et ses falaises à perte de vue et la plage de Dieppe bondée de monde en dehors ainsi que dans l'eau.

    Je casse ma graine et fait un tour dans les multiples salons mais qui sont en accès réduit. C'est du DFDS, c'est plutôt cossu comme souvent. 

    Les 4h et quelques passent encore assez vite avant de pouvoir profiter du coucher de soleil sur les côtes du Sussex mais il y a encore bien une heure à longer la côte avant d’arriver au port de Newhaven à la nuit. Finalement monté dans les derniers mais sors assez vite, car les premiers montés sont entassés à l’étage, alors que je suis suis sur ligne direct de la rampe de redescente. Peu importe, c’est le bouchon à la sortie, contrôle d’identité du garde frontière, et plus loin, contrôle minutieux du dessous de chaque véhicule, ça prend pas loin d’une petite heure pour sortir du port. Pas vu de place pour garer dans les parage, je m’engage dans une zone industrielle qui jouxte le port et trouve aussitôt mon bonheur sans ligne jaune au fond d’une impasse bien éclairée. Il est 22h30 local, je remballe le cable tir et au lit.

     

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  • A22 Newhaven London
    Cobham Green Service
    Old Northfleet
    aux confins de l'A12
    River Orwell Ipswich
  • Jeudi 21 Mai 2020
  •  

    Bien dormi, du temps que j’y suis, je fais une 9h complète et démarre à 7h30, direction London par la sinueuse A26. Je bifurque vers Uckfield par la A27 et arrive chez mon 1er client une bonne demi heure plus tard. Un type est déjà là dans sa voiture, me dit que ça ouvre à 8h30. 

    Il attaque un peu avant, le papier et vidé à 9h, avec en plus de la manutention de reposage au sol de la suite incluse. Gentil comme tout ce gars.

    La suite est sur Londres, Epsom. Il faut déjà retrouver le M25, c’est une bonne heure de route pas géniale qu’est la A22. M25 au vert toujours, j’arrive chez le client vers 10h30, un peu d’attente, car ils bossent pas trop, juste 2 3 gars au bureau, en raison du covid. ça prend  3 quarts d’heure, soit 3 fois plus que d’habitude, mais le cadre qui m’a vidé paie son café, alors no soucy, toujours gentils ici. Et je n’ai rien contre ce café ça me réveillera peut être un peu. Pour achever cette tâche de me réveiller, c’est dur ce matin, une fois revenu sur le M25, je fais un stop douche au bon service de Cobham, ça ne fait pas de mal. Garé côté voitures où  c’est vide, parfait. je casse une graine vite et go vers la suite, Slough. Toujours chez le dégroupeur allemand. Il a déménagé, heureusement que Julie me l’avait dit sinon j’allais à l’ancienne adresse sans regarder la cmr. Aussi simple qu’avant, petit zoning propre, et les mêmes gars qu’avant, je passe à peine 10 minutes pour vider leur 4 pal de groupage. 

    La suite est plein est londonien, le Kent même. Donc re M25. C’est pas grave, c’est que de bonheur en ce moment cet axe. Mais il y a un bout, c’est grand Londres. 

    Faut enquiller l’A2 pour sortir à Gravesend et aller à Northfleet. Le client est une vieille usine situé en pleine ville, mais rien de compliqué. Hormis le demi tour sur place dans la boutique. Eviter d’y aller à pleine charge si possible. ça vide assez vite des palettes de fil d’acier, et en profite pour valider 30 minutes en trainant un peu. il y a 190 bornes pour aller au suivant. Mais bon, il est déjà 14h40 ici, je  n‘y crois pas trop.

    Cap au nord est, vers le Suffolk, via la A12. Là par contre, c’est chargé en trafic, ils vont tous sur la côte ou quoi.  J’ai même droit à un bouchon de 10 minutes à Chelmsford. Colchester, Ipswich, cette A12 qui va à son terminus qu’est Lowestoft est interminable, surtout la fin où c’est de la 2 voies sinueuses avec plein de hameau limités à 30mph. Enfin je ne croise aucun camion, c’est bon signe pour pouvoir trouver de la place à garer si jamais. 

    J’y arrive enfin vers 17h30, grosse boutique qui fait dans tout le plein air, sport, jardin, horticulture.. C’est encore ouvert, je vois un chef où un truc du style à mon arrivée, qui me dit no problem pour vider. Good. Ce n’est pas l’avis visiblement de la dame qui se pointe pour me vider, elle paraît excédée, et en plus je demande un transpal. bref, c’est soupire sur soupire. Elle benne même une pal sur le sol, elle est au bout de sa vie là. Pas de mal, c’est des tunnels en plastique pour jardins. En signant les papiers, je demande c’est quelle heure max en principe, elle dit 16h. Ah d'accord..Je suis bien désolé alors. Mais en fait c’est elle qui s’excuse, pas de souci, rien, qu’elle est fatiguée, et est un peu plus souriante qu’au début. 

    L’essentiel c’est que je suis vide, je peux filer à l’adresse que m’a envoyée Julie. Clacton on Sea, 100 bornes plus bas, et c'est un retour qui m'ira plutôt bien au vu des destinations. J'ai 2h55, ça devrait passer juste en 4h30 pour y arriver. Je connais là bas ce client, je ne stresse pas trop pour couper.  L’A12, dans l’autre sens est bien longue aussi, j’ai faim, sommeil, il est temps d’arriver. Déjà tout à l'heure à Lowestoft, j’étais à 2 pas de la mer sans la voir, c’est pareil ici à Clacton on Sea. La zone est déserte à cette heure, je pourrai garer sans problème. Je vais voir au client, papeterie qui tourne H24 et bingo, je peux me garer à côté de la semi Gondrand en débord ici, et ainsi être en place pour charger demain, prévu vers 10h d’après Julie. Le gars qui bouge sa voiture pour me laisser de la place me dit que ça commencera certainement à 7h, et au compte goutte. C’est très bien, comme il veulent. Il me montre les diverses infrastructures utiles, toilettes, douche, machine à café. Et qu’il laisse la porte d ‘entrée dans l’usine ouverte jusque 7h demain, heure où le patron revient! Donc je peux profiter de tout ça sans sonner. 

    Vite, cassage de graine maintenant. 

     

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  • ah ben en position marteau depuis hier soir
    y a eu pire
    y a eu pire comme vague
    Gravelines 51
    Styling Mask
  • Vendredi 22 Mai 2020
  •  

    La règle qui dit qu’on dort toujours bien chez son client s’est encore appliquée, d’autant plus qu’il est long à charger et qu’on est vendredi. Bref, c’est la sérénité qui prévaut. 

    Après la douche et le café gratis qui accompagne mon petit dej, le cariste arrive vers 7h et me dit attaquer à 30. Quand tu veux mon gars. 

    Il y a peu de bobines gerbées, donc peu de sangles à poser. Et ça se termine un peu plus rapidement que la dernière fois ici, en 2h30 à peine c’est refermé. Good. Je mets en route à 9h45 local, go sur Colchester et London via A12. Ici l météo est moins radieuse qu’hier, ça souffle même. 

    Je taille vers Dover via A2 M2 A2. 2h30 plu tard là bas, c’est pas blindé mais je n’ai que le ferry de 14h30, ça fait quasi 2h de libre pour manger, siester, cédéber... 

    ça part presque avant l’heure. la mer a l’air de remuer, mais ce n’est que des vaguelettes.

    Aujourd’hui on ne voit pas à travers le channel. Y a encore pas mal de monde hors routier qui voyage. Je ne sais pas ce que va donner la quarantaine qui va être imposée au gens sur le territoire du Royaume Uni. 

    Le soleil est revenu sur la côte du Calaisi, y a pas foule sur la plage, hormis quelques chars à voiles.    

    Une fois roues à terre, je suis confiant pour arriver à rentrer ce soir, enfin cette nuit. 

    Il faut tout de même mettre à profit la charge de 24t pour s’assurer la moyenne. Il ‘n’y a pas foule ce soir sur l’A26 hormis la flotte qui s’invite un peu vers Laon. ça ne fera pas de mal au pare brise.

    Arrêt à St Martin sur le Pré pour un peu de gazole et beaucoup d’adblue, entre paiement à la borne pour l’un et pré paiement à la caisse pour l’autre, ça occupe tout de suite 20 minutes.

    J’achève la pause plus loin avant la descente de Gravelines pour un cassage de graine en règle.

    La fin est un peu difficile, surtout le dernier tronçon 2x2 voies, Nancy Remiremont, pourtant aujourd’hui je ramène le camion côté Hautes Vosges, ça fait toujours un peu gagner de temps et c’est confort, et ça le sera surtout lundi matin vu où je commence!

    ça a bien roulé, je peux faire ma manoeuvre de stationnement à 2 à l’heure pour éviter de remuer la poussière de la place de mon village et même m’offrir le luxe de dételer pour offrir une charge batterie à mon fidèle destrier qui n’a pas démérité avec les 796 kms en 9h36.

    1h15 à la maison, surprise sur le plan de travail, un masque aux motifs sympathiques m’a été confectionné. Cool!

    Bon week end et sortez masqué!

     

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  • Arches
    Pont de Roide (25)
    on retrouve la route de Montaigu (39)
    Crissia(39)
    Neuville sur Ain(01)
  • Lundi 25 Mai 2020
  •  

    Que c’est bon de partir de la maison à 7h30, c’est pas souvent, faut savourer.

    Une demi heure plus tard je suis à la grosse papeterie de Arches. 

    Je vide assez rapidement  à quai environ 3m de bobines de UK, le reste ira dans le 38 à Rives. En attendant, on va completer dans le secteur. Noël m’envoie une première ramasse sur le 25, Colombier Fontaine, dans le pays de Montbéliard. 

    Je fais un stop rapide à St Nabord, pas chez Volvo, mais à la boulangerie qui est à 2 pas de la 2x2 voies. Tout ce qu’il faut pour passer un bon début de journée et plus.

    Je retrouve mes anciens fiefs via Lure, Héricourt et Montbéliard via Béthoncourt, la vieille route de Sochaux. Je me demande d’ailleurs si l’usine a repris, peu de balai de camions bleus aux alentours, et à l’intérieur. 

    J’enquille un bout Besançon par la natio et arrive à mon bled où le fournisseur de pièces est au bord. Entrée étroite, je n’y suis jamais allé. Juste de uoi de faire demi tpur, je charge quelques palettes de pièces pour Volvo Suède, ça va vite. Noël qui a bien imprimé la palce qui me restait ce matin me renvoie une seconde ramasse non loin de là à vol d’oiseaux, vers Pont de Roide, mais pas d’autre choix que de remonter à Voujeaucourt, à travers il y a un pont à 3m40.

    C’est à Noirefontaine, quelques km après Pont de Roide vers Maîche. ça permet encore de nostalger un peu en passant devant l’usine d’Inox où je vidais et chargeais beaucoup, qui se trouve d’ailleurs sur un très ancien site Peugeot. A midi chez le client, on me charge, 4 pal de matos pour portes roulantes industrielles qui iront en Grèce. Je sers au max, vu que Noël a l’air en forme, comme souvent. 

    Pendant ce temps, un sms est arrivé pour une 3éme ramasse sur le 39, avant 16h30.

    Gigny, je ne connais pas, je sors l’atlas et situe ça entre Orgelet et la N83. Comment on y va par là bas? je vois un pont marqué à 3m90 à Lons, et depuis la N83, faut oublier à mon avis. Je demande à un ancien presque autochtone, Yvan. Qui lui préfère demander à un de ces copains jurassien avec qui je me retrouve en ligne. C’est Alexandre qui fait du déchet avec son Range tradi, on s’est déjà vu à Jarcieu il y a peu. Il n’y va pas par 4 chemins, enfin si, faut aller jusque Orgelet et repiquer à l’ouest par Crissia. C’est le plus sûr, surtout avec mon impératif horaire. 

    A36 jusque Besançon et N83 Lons.  

    Je prends quand même une rallonge pour monter en haut, par Revigny et Conliège, 21t par la grimpette de Montaigu, bof bof, quand on peut ménager sa monture. 

    Après Orgelet , chute de moyenne, ça monte encore un peu et redescends sur Crissia avec une bonne épingle gnere col d’Oderen dans les Vosges. le Jura, c’est les Vosges du pauvre. Non je rigole, c’est très joli en tous cas. 

    Mon bled n’est plus très loin, j’y suis à 16h05, à un atelier de ferronerie. C’est un fardeau de feraille de 3m90, Noël a prévu un peu long sur ce coup. Mais c’est pas du très lourd, ça ira très bien sur les bobines sur l’avant, d’autant plus que j’ai une plaque. Quelques sangles quand même, je n’en ai pas fini avec les routes de chèvres. Je valide 45 minutes et continue par cette même RD117 jusque l’Ain et passe à Villereversure, endroit que je connais pour y avoir ramassé un lot UK en  rentrant un vendredi, au bon temps béni de Régis. EN dessous je maitrise, je rechope la N84 par Neuville sur Ain, bled assez chaud à passer mais très joli, surtout dans ce sens à cause de la vue sur la vallée de l’Ain que ça offre. 

    Je dois commencer à Pusignan, à 9h demain, y a le temps de garder la natio jusque Pérouges. 

    Je ne vais même pas voir à mon client de transporteur, les places sont chères, je fi le non loin de là, à la zi de Meyzieu. Pareil, il ne faut pas faire le difficile, une grosse rue est barrée, je me pose pas loin de la centrale à béton mais surtout d’une boulangerie. Il est 18h45, ça cogne mais il y a du vent.   

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  • ça tourne les affaires
    Vienne
    Rives
    lunettes de soleil 05
    le Messie Moriaud arrive du 43
  • Mardi 26 Mai 2020
  •  

    Ce devait être un bon plan dodo pendant le confinement ici, mais là ça circule bien sans parler les toupineux qui tournent sans complexe ni trop de discrétion depuis bien tôt depuis le machin Vicat à côté, alors que j’aurais pu grâce matiner un peu. Heureusement reste la boulangerie à proximité pour bien démarrer ce mardi malgré tout.    

    Je mets en route le pus tard possible, 8h30 et suis 10 minutes plus tard chez Dimotrans. Il ya du monde, j’ai un quai mai ce ne sera bien qu’à 9h pour vider les pal de Grèce. 9h30 je repars.Go à Reventin en 2, chez le spécialiste des Balkans, enfin non de la Scandinavie.

    ça roule bien sur A46 et Vienne se traverse bien, j’arrive à la PO 1h plus tard et vide trsè vite les pièces PL du 25 qui finiront en Suède via la Belgique. Le cariste est bien sympa, je lui demande si il a 5 minutes pour me rendre le service de remettre la longueur de ferraille au sol. Faut qu’il sorte dehors, il accepte, et avec le sourire.  

    Bon la suite étant pour les bobines anglaises à Rives, j’aurais pu faire un stop à Jarcieu pour cette opération, mais c’est fait.

    C’est kifkif en km, via Vienne ou Chanas Jarcieu, j’y vais donc par ce dernier itinéraire, la bonne D519. Rives, c’est toujours à la même et vieille authentique papeterie que la dernière fois, où on fait riper du pneu en ayant peur pour ses rétros, mais le beau temps en plus. Et e plus d’être assez cool, le même cariste vide du temps de midi, ma longueur aux portes ne le gêne même pas. Je ressors et mange ma salade trouvée à la boulangerie ce matin vite fait et file au dernier au sud de Grenoble, à Varces. 

    Une boutique de charpentes, la longueur déchargée et la semi est cette fois vide. Pas pour longtemps, une ramasse ne tarde pas à tomber, Tullins au nord de Grenoble vers Moirans. 

    Une bonne demi heure plus tard je charge 3 pal pour le 66 et peux rentrer au dépôt. En me promenant tout de même un peu en passant via Moirans et Rives par la 85, je commence à connaître le secteur. Et en plus depuis que mon collègue Moriaud Philippe m’a dit qu’il s’y était marié en 1988, cette commune de Rives ne peut plus laisser indifférent. Au moins il n’a pas eu à faire venir un animateur pour la soirée de noces.

    J’arrive à 17h à Jarcieu, me dépêche de me mettre à quai, au cas où que mes palettes seraient pour Grégory à côté. Mais rien ne va mal, il prend bien mes palettes, moi je charge de la GB ensuite, mais il nous manquera des lots que Philippe Moriaud (toujours lui!) est encore en train de charger à Monistrol sur Loire, dans le 43, très très loin quoi. 

    En attendant je charge ce quE je peux, dont des énormes racks de textile vide par côté avec Philippe. Et y a mon copain Emeric qui a l’air en forme et qui traine pour repartir. On cause GB avec Jean Noël qui nous dit qu’on en reviendra de la GB quand on en aura bouffé pendant 34 ans comme lui. Il n’en peut plus de ces c……. de rosbeef de m….!

    Je me remets à quai, passe sous la douche, et on n’a plus qu’à attendre le père Rires et Chansons avec Greg tous seuls comme des grands, mais avec tout de même des sms de Stéphane qui tient au courant de l’avancée fulgurante du plus sympathique des chauffeurs Duarig. “Roussillon” “sorti de l’autoroute”. Bref, il arrive à 20h15 bien passé, il n’y a plus de stress, une bonne vanne pour commencer, et de plus la 3h sera validée. 

    Il a les ¾ pour greg, et des caisses de 2m  pour moin à glisser le long des racks, on se fait un peu chier, mais un diable qui traine par là évite encore une manipulation par les côtés.

    Je me sauve à quasi 21h, la 3h est nickelle et il me reste de l’amplitude, c’est tout good malgré tout. 

    Je suis sur la réserve de gazole, mais je vais finir ce jour comme ça, 2 petites heures plus tard, je me pose au BP Truckstop de Mâcon, il va être 23h, c’est à peine au tiers plein.

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  • N6
    Bata25 sur l'A26
    ça promet
    ah oui!
    on se console comme on peut
  • Mercredi 27 Mai 2020
  •  

    C’est bien tristounet un peu plus à chaque fois ici, il n’y a même pas de viennoiserie disponible, je prends un café et mange une bricole au camion. Démarre à 7h55 et go via la N6 pour aller au gazole à Tournus. Finalement je tombe sur une Access un peu après Mâcon, je fais le plein là, et c’est le gros, j’ai une bonne petite tournée en UK mine de rien. Le gérant paie son café, c’est cool.

    A6 à Tournus et pilotage automatique parti pour la journée tournage de volant, comme chaque semaine UK en offre. 

    Je sors quand même à Semoutiers pour gratter un peu d’autoroute, c’est bien 50€ d’économisé ce tronçon jusque Reims. 

    Je casse une graine en 30 minutes à St Martin sur le Pré,  de là on est tranquille en moins de 4h30 pour Calais. 

    A Reims on profite à plein du déconfinement, il fallait bien un grumeau pour cette journée repos. Je croise sur l’A26, un aficionados de l’axe Franche Comté Nord, l’ami jamais retraité et photographe Bata. 

    ça a bien roulé j’arrive à Calais à 17h aux files des clébards, où il n’y a personne, mais ça s’épaissit vite aux files de sécurité, et pire aux files du guichet P&O. J’ai mon ticket presque 1h plus tard, verdict comme affiché: 22h25!! Purée! La dame me dit qu’il y a moins de ferry que d’habitude avec la crise. 18h, c’est encore juste l’heure pour que je puisse prévenir par principe notre pauvre ami Jean No qui s’apprêtait sans doute à débaucher, mais demain j’ai un rdv à 9h au nord de Londres. On se tient au jus demain. 

    En ligne, je valide fin de journée F, il faut bien que la position ferry serve à quelque chose, que ce soit Dieppe Newhaven ou bien que Calais Dover. Shit! 

    Et ça remet en cause mon plan de dormir au parking Motis à Dover, à minuit ce sera un peu risqué de trouver place, je la joue prudent et réserve une place à Ashford, il en reste. 

    Je pige pas le fait qu’il manque des ferry, je vois partir le 19h25. Quoique pas le 20h50.

    Y a du retard bien sûr, 15 minutes environ. Monté dans les 1er vers 22h15, pos ferry au tachy. Je file manger un morceau en boîte à emporter au foodcourt et fait un peu la sieste sur les sièges qui s’abaissent. Y a beaucoup de passagers en famille, ça piaillent de partout. 

    Je sors à 0h15, enfin 23h15 local à Douvres. Ici,la nuit comme le jour, les contrôles ne faiblissent pas, douane, vosa, y a un dépanneur qui changent des pneus sur une semi. ça manque un peu en france tout ça.

    Je file vers le A20 M20, j’ai peut être bien fait de réserver, ça a l’air bien rempli chez Motis.

    Ashford aussi, il ne reste plus guère de place à minuit local.

     

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  • to take away
    Ashbourne textil
    Ashbourne town
    Pennines
    ambiance
  • Jeudi 28 Mai 2020
  •  

    Réveil à 5h50, je file à la douche, et embarque un breakfast. Autant beaucoup manger maintenant, je n’aurai pas trop le temps à midi. 

    Je mets en route à 6h45 en validant départ UK . Et oui, je n’ai pas fait 9h ici, position ferry.. Ben quoi, 4h à Calais, 2h05 sur le ferry plus 6h45 ici, ça fait largement plus de 11 cumulées non? Tout ça en m’étant présenté à Calais avant 18h. ça pourrait être tiré par les cheveux plus que ça. J’ai un rdv et pas un petit programme à suivre épicétou.

    Par chance, le confinement peut toujours s’apprécier ici, le M20 est au vert, jusqu’au Dartford. Mon ADR doit passer en convoy, un bien blindé vient de partir juste devant. Et ben non, à peine 10 minutes dans la ligne, ça sonne, la barrière s’ouvre et je peux passer le tunnel tout seul!

    La suite roule au taquet, j’arrive à mon bled Welwyn Garden au début du A1(M) un peu avant 9h, chez un petit logisticien. Mais le type du bureau la joue sérieux en demandant la réf du rdv. Pfff, n’importe quoi pour 3 pal. Genre ils ne m’auraient pas vidé si retard encore bien. Mais le cariste est bien sympa, et je dois remballer le câble pour valider 15 minutes. 

    Go au 2, un étage au dessus, Ashbourne, vers Derby. 215 kms, ça n’ira pas sans pause. 

    Je retrouve le M1 par le Orbital nord, St Albans tout ça.

    ça roule toujours au mieux, j’arrive sur Derby en 4h15 et vais faire la pause à un sympathique petit service Shell en bord de A50 doté d’une bonne épicerie. Je vais y faire un tour, pour faire le plein de crumpets, le week end approche. 

    Je mange une bricole au camion, un yaourt et un fruit, ça suffira.

    J’arrive à mon client bien perdu dans un hameau à côté de Ashbourne une demi heure après. Heureusement que Jean No m’avait dit par quel côté de l’usine et/ou du hameau arriver. C’est bien comique déjà, faut croiser personne, déjà c’est limite dans un petit lotissement avec les voitures garées. C’est une vieille filature qui tourne encore, mélangé au hameau. Très typique sans doute de la révolution industrielle que l’angleterre a vécu au 19e.

    je vide assez vite les cadres avec mandrin vide de textile, mais par les 2 côtés. C’est aussi simple vu la longueur des pièces à descendre. faudrait avoir le Cacès je sais pas combien pour se risquer à décharger ça avec des rallonges de fourches.

    On continue à monter, après la traversée encore du hameau sans y avoir croisé de semi, ouf. Je taille tout droit dans la montagne depuis Ashbourne centre qui est une jolie ville, direction Stockport, via Buxton. On longe le massif du High Peak, c’est plutôt joli. Mais il vaut mieux être concentré sur son volant que d’avoir l’apn en bandoulière, les autochtones équipés souvent de 750 cvx ne doivent pas faire de sentiment pour les rétros. Et les promeneurs aussi ne manquent pas. Il fait bien chaud, enfin 25, ici c’est ressenti comme de la canicule, j’ai vu je ne sais pas combien de marchand de glace sur les lay by pour rafraîchir les nombreux promeneurs avec leur grosse berlines allemandes chargées de porte vélo. Confinement = loisirs ici. 

     1h20 plus tard j’arrive dans le banlieue sur de Manchester, à Stockport, dans une usine Man de moteur de bateau sans doute au vu des blocs moteurs qui trainent dehors. Je vide les 10 caisses de Philippe Moriaud avant hier, et fil vers l’autre impératif du jour, à Salford au nord ouest de Manchester. C’est pas facile de rechoper le M60, mais une fois dessus, ça va vite, et ce n’est pas bien loin, c’est une zi en bordure de la 2x2 A580 Manchester Liverpool. 

    ça vide, ouf, Jean No est content, faut bien marquer la date sur cmr surtout.

    Voilà, la journée est finie, enfin plus qu’à monter jusqu’au prochain demain, à Eland chez mes amis, y avait longtemps.

    ça roule décidément bien sur le M62, à peine le temps d’admirer ses paysages.

    La route qui descend sur Elland est fermée à la sortie, je dis aller un peu plus loin, et y arriver par Brighouse. Une bonne descente de 10% pour arriver dans une des zi de Elland et je retrouve le bon chemin.Il est 17h ici, mais soyons fous, je vais quand même aller faire coucou ce soir chez le client. C’est encore ouvert, pas un camion, et sans surprise on me dit demain matin. Je dis juste gentiment que je n’ai que 4 pal.. “Bon attends 5 minutes..”

    4 minutes plus tard, je suis en place et ils me vident ce soir. Good! ça change rien mais un jeudi soir ça fait toujours plaisir. Et ils m’ont assez planté de fois comme des mardi aprèm bien plus tôt. 

    Lucas m’avait déjà envoyé mon retour, sur Manchester demain matin. je n’ai plus qu’à retourner par là bas. Où dormir? J’ai encore presque ¾ de gazole, j’oublie l’autoroute. Aller je vais raquer un parking à un truckstop à Heywood, au nord de Manchester, il se trouve dans un centre logistique bien bouclé. A 18h15 il y a encore de la place large. 

    Une douche, une salade et une binouze à emporter, j’ai soif!

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  • Manchester pour des clopinettes
    M62 3éme service
    Hexagon Normanton
    Truckstop Colsterworth A1(M)
    prêt pour le casse sur le Folkestone Calais
  • Vendredi 29 Mai 2020
  •  

    Je déjeune tranquille mes crumpets et mets en route à 7h35, ça a l’air tout vert pour aller à la bonne maison Hexagon Transport LTD, toute proche du centre de Manchester.

    En effet, je ne mets pas 20 minutes pour y arriver.

    C’est bien désert ici dans le dépôt aussi, le cariste vient me voir, sans trop rien me demander et me dit que ce n’est prêt que cet aprèm à 14 ou 15h!! 

    Aïe, pas bon.  SMS à Lucas. Je commence à élaborer un plan de crise, que je devrai essayer de couper 9h ici, ou bien je ne sais quoi.. Que le cariste revient vers moi pour voir exactement ce que je charge, 5 destinations en France, stipulées sur le SMS de Lucas que je lui montre. Le type ici me montre que l'adresse de chargement c'est Hexagon mais à Normanton!! Purée, qu'est ce que j'ai foutu. Ben tout simplement pas lu comme il faut le SMS de Lucas. Il y a bien une adresse claire et c'est pas Manchester cette fois. Pour moi j'associais Hexagon à Manchester. SMS d'excuse à Lucas et là j'irais bien à l'aéroport voir si il n'y a pas un avion qui décolle bientôt à destination de l'Australie...

    Bon je file à la bonne adresse, Normanton, vers Leeds, pas trop loin d'où j'avais fini de vider hier..Dans mon malheur, ça roule bien, j'aurai profité du  confinement UK jusqu'au bout. 

    M62 pennine liner pour la 3eme fois depuis hier, tout va bien la ferme entre les 2 voies est tout là, et Leeds est si vert aussi. J'ai brasser 100 bornes de bitume pour rien avec mon histoire.

    J'arrive à Normanton 1h15 plus tard, c'est un peu plus gros que Manchester et moins vieillot, mais tout aussi sympa. Mon groupage est prêt, un Laurent Pellet qui prend 2 pal est là, et attend un de ses collègues. Il reste en UK la semaine, décroché raccroche à Portsmouth. Il a l'air habitué de la maison.

    Je suis vite en place, on charge par côté, et les 2 caristes dont un est le chef sont bien sympa et gerbé facilement, c'est un beau petit chargement avec quelques sangles malgré tout. Résultat il reste un peu de place derrière. 

    Chargé vers 11h30. Lucas n'a plus rien pour compléter, je commence à descendre.

    L'avantage d'avoir chargé sur Leeds par rapport à Manchester, c'est que je peux redescendre via la A1 toute proche.

    Avec 12 13t, c'est du régal, le clignotant droit n'arrête pas de clignoter.

    Je fais mes 30 minutes au truckstop de Colsterworth, une boîte de sardines et un café pris au Dinner. 

    Je dois pouvoir rejoindre sereinement le Channel en moins de 4h30 d'ici. Et les travaux de la A14 achevés vers Cambridge suppriment tout point noir de cet axe nord sud.

    Je guette les diverses applications à disposition pour choisir le moyen de traversée, Shuttle tout au vert, et les prochains ferry sont déjà ceux de 19h10 ou 20(locales). Il est 16h30 quand j'arrive à Folkestone, aller, go au train. Comme Édouard a lâché du leste dans son discours hier, ça y est je suis en plein deconfinement décomplexé aussi. Et puis zut, j'aime bien le ferry, mais marre de bousiller les amplitudes. Et puis on est vendredi aussi hein!

    Y a vraiment pas foule, j'embarque même pas 1h après, la rame est remplie, mais pas le bus, on est que 7 dedans ils ont dû les doubler. 

    Ils doivent pleurer les camions, ils offrent un voucher pour un snack, café et douche de l'autre côté. Il me semble avoir vu des affiches à Ashford qui parlaient de ça, donc ça doit être valable dans les sens. 

     Je m' arme de mon masque, le plus design de la navette je pense. Avec des petits chatons comme motif, ça me motive plus à le porter. 

    On arrive sur Calais vers 19h local. C’est bien ça, ils ont doublé les bus, c’est quand même pas du luxe, le bus bondé c’est toujours un des trucs qui me rebutait sur ce moyen de traversée. Mais il y a un petit groupe qui ne porte pas le masque,  c’est des hollandais, forcément.

    En fait, le voucher, c’est pas pour la Total, mais pour aller au bâtiment du parking créé pour les hypothétiques douanes d’un jour peut être. On a droit d’y stationner 1h. Comme ça ça sert à quelque chose. 

    Go à fond les manettes sur A26, j’ai de quoi rouler encore un peu. Le train des fois c’est bien. Stop douche 20 minutes à la BP après Arras et je file me poser dans la zi de Reims St Brice Courcelles avec 9h36 de volant. Je n’aurais pas gaffer à confondre Leeds avec Manchester ce matin, il n’aurait plus manqué tant que ça pour rentrer ce soir! 

     

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  • Coquelicots en Champagne
    Void Vacon
    dans la Meuse, le confinement semble bien subsister
  • Samedi 30 Mai 2020
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    Presque réveillé par la chaleur du soleil, je mets en route à 8h. J’ai bien dormi, malgré que hier soir en me garant j’ai aperçu des grands gamins qui faisaient des allers retours, faisaient les poubelles, et avaient l’air de s’installer sous des arbres pour la nuit, j’imagine que c’était des migrants.

    N44, 4, je sors encore à Void Vacon pour rejoindre le 88 par les routes secondaires et depuis la Meuse direct. A Neufchâteau ils ont bien reçu les infos concernant le déconfinement aussi, ça circule, bouchonne presque à l’unique rond point à passer. 

    J’arrive pas si tard que ça chez Jacky Châtenois, 11h15. Ah mais oui, je me suis pas gourré, je n’ai pas confondu avec Jacky St Donat sur l’Herbasse!