FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2020 Partager sur Facebook
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  • A461 Walsall
    Gondrand Brothers UK
    ça broie du vert
    Dartford 5.30 pm
    quai 9 Dover merci
  • Mercredi 1 Avril 2020
  •  

    C’est le mini confinement, je me laisse un peu aller, lever à 7h30. J’ai regardé un peu la tv hier soir, un truc sur l’histoire des trafics de drogue sur Arte, en 3 volets, donc ça finissait tard.

    Je passe à la douche, impec, comme prévue, et petit déjeune copieusement mes crumpets avant de démarrer un peu avant 9h pour rentrer dans Derby. 

    Je charge quelques pal de pharmaceutique et retourne sur la A38 vers Birmingham comme prévu. A la station où j’ai coupé, quelques camions n’ont toujours pas bougé depuis mon arrivé hier. Le fret doit commencer à se faire rare. 2éme ramasse à confirmer toujours chez Gondrand UK, je descends tranquille via la A461 et Walsall, ça roule mieux que d’habitude par là. J’arrive sur la pointe des pieds chez Gondrand, que Lucas me confirme 10 minutes après que c’est ok pour 2 lots. Je croise le p’tit Tom qui en repart et avec une semi de Gondrand 26. Il n’a pas changé de boutique, mais assure un remplacement pour raison de santé du chauffeur nordiste.

    Je charge assez vite 2 fois du 38, c’est pas trop optimisé au plancher, mais vu que le boulot ne déborde pas non plus, on évite les calculs compliqué. Pourvu que j’ai 6m50 pour le 3éme lot à Alcester. Je casse une croute juste avant d’y arriver, c’est à l’usine de broyeurs.

    J’en prends 2, comme d’hab ça va vite, et le camarade cariste polonais d’origine m’aide à sangler. Je suis quasi rempli, après vérif des kms, je ne vais pas faire un crochet énorme pour repasser à Belvedere corriger ma bourde de lundi soir. Route donc via Warwick, Ryton et M1. ça roule impec, M25, Dartford, et la A206 sur Belvedere. J’ai appelé Egetra pour demander leur horaire, ils m’attendent jusque 18h, good.

    J’y suis un quart d’heure avant, je récupère mes 3 barres et le balai. C’est pas que j’avais envie de venir ici, mais c’est fait. 

    Je retrouve vite le M25, en 15 minutes environ, et enquille le M2 où je stoppe un peu plus loin sur un lay by, san doute pas trop autorisé, mais il y en a toujours qui dorment là et c’est bien large. 30 minutes pour manger ma dernière zupi chérie et je repars à zéro pour la dernière heure qu’il faut pour rejoindre Dover.

    19h45 local, pas de foule aux guichets, je suis booké pour le DOCA de 21h25 chez P&O.

    J’ai largement le temps de carnetdebordiser avant d’embarquer, car ça fera tard ce soir.

    Le resto est toujours ouvert, enfin le foodcourt, et ça a l’air d’être des plats dans des boîtes, comme à emporter. 

    Débarque à 0h à Calais, comme souvent, je finis à St Omer, mais à la sortie est, il reste 2 3 places. 

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  • N44
    c'est jeudi on laisse couler un peu
    1.168
    SQF oklm
  • Jeudi 2 Avril 2020
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    C’est pas la semaine lève tôt tous les jours, petit déjeuner de crumpets encore, et démarrage à 9h40. C’et raccord avec la journée qui s’annonce, ne rien faire, y a qu’à rouler. 

    Arrêt douche aux Mt de Nizy, accessible, tout normal, hormis la restauration qui ne marche pas mais c’est pas trop grave ça.

    J’enquille la natio à Reims, finie la folie des grandeurs de l’autoroute à tout va, et j’ai le temps quand même. 

    Et surtout ça roule bien, la 67 aussi, j’ai quasi 380 bornes en 4h25 un peu avant Bologne.

    Je casse une graine en 35 minutes, au soleil, c’est parfait. Je kiffe toujours autant le jeudi sur cette ligne. 

    ça continue au vert sur A31, A6, je sors juste à Genay pour un peu de gazole au Leclerc, 1,168€, c’est pas cher. 

    Je peux aller me poser à la rue de Barcelone à SQF où c’est le calme plat aussi au niveau circulation, ça change. Il est 19h45, je ne suis pas bien loin de mon 1er demain matin. 

     

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  • Chignin
    Nico 34
    il mérite son weekend
    c'est quoi toutes ces voitures!
    oui mais moi c'est pas pareil!
  • Vendredi 3 Avril 2020
  •  

    Le vendredi c’est encore plus repos, le but est de démarrer le plus tard possible. 

    8h30, c’est le bon compromis et j’ai eu le temps de faire un bon ménage, du pschupschutt derrière les sièges et tout .*

     Je vais à mon client pas loin de là en 5 minutes, et vide en 15 les caisses de Gondrand UK.

    Go sur le 73 il a dit Lucas avec un des broyeurs.

    Je ne sais pas où prendre la douche, la station après Bourgoin a l’air archi neuve et pas encore ouverte en fait. Tant pis, je passe Chambéry, qui passe tout seul forcément, et fait 20 minutes à l’aire de Chignin, une BP où il n’y a pas un chat et où la douche a l’air correcte.

    Je sors juste après, Chignin également, et mon client est sur la vieille N6 avant Montmélian. Un gros marchand et garage d’espaces verts. Utile ou pas utile d’ouvrir ça. Si quand même, les arbres ne sont pas en confinement, ils ne s'arrêtent pas de pousser. Ils chopent leur broyeur avec élingue par l’arrière, 15 minutes. On voit que ça bosse un peu là haut dans le vignoble local.

    Y a plus qu’à go sur Voreppe, Grenoble passe au taquet aussi, c’est trop agréable, on peut admirer les Alpes proches encore bien enneigées. On ne peut pas aller au ski, mais c’est pas grave du tout, on n’en meurt pas. Je croise le collègue montpelliérain Nico dans le secteur grenoblois, j’arrive à louper la photo.  

    J’arrive à la petite usine chimique de Voreppe, qui me nourrit tant en Elland et autre Liverpool. Mais là pour vider 2 petits palettes. Il est midi moins dix, le temps que le gardien sache où ça va, il est midi 5 et donc ce sera 13h15.

    Je casse la graine, ce sera fait et balance la photo de Nico en plein dans le panneau sur les réseaux sociaux.

    Malgré la totale des epi à porter, ça va assez vite et sans histoire pour vider ces 2 palettes avec 4 5 pauvres bidons qui sont apparement des échantillons.

    à 13h25 je suis ressorti, Lucas me dit de rentrer à quai. 

    Une heure plus tard, je revois déjà Nico, il n’a pas traîné à Voreppe lui, il est bientôt chargé.

    J’ai vite un quai que Vanvan s’empresse de me libérer. Je vide mes 2 derniers lots de 13, dont un broyeur et recharge un beau petit voyage assez simple, un complet de fût et un petit lot derrière. Un truc peu métré mais par contre bien borné. ça changera!

    On charge vite fait avec l’aide de Arthur et Nico. Je me mets en file pour laver derrière Antho, j’ai le temps de sangler mes quelques fûts sangler avec l’aide de Yvan qui lui est en week end dans pas longtemps pour une fois. Ce qui explique peut être qu’il m’a paru radieux. En fait tout le monde que j’ai croisé l’était, le printemps sans doute, qui arrive a défier le confinement. 

    Du coup je lave comme il faut, j’ai le temps, l’amplitude ne me presse pas trop, et surtout quand on sait comment se traverse Lyon, ça détend vraiment.

    ça ne loupe pas, périf tranquille à même pas 18h. Petit bouchon quand même au péage de Villefranche, juste 2 ou 3 caisses d’ouvertes, mais c’est pour la bonne cause, ça contrôle toutes les voitures, des fois que des vacanciers oseraient partir, ils en sont capables.

    Je trace tranquille à 84, j’ai du poids, et le temps. 

    Cassage de graine en 30 minutes après Til Chatel. Je croise Adrien un eu après, peut être on se recroisera semaine prochaine. 

    Je me pose à mon parking il est 22h30.

    La 504 break démarre, impec, car ce n’est pas la batterie que je charge, mais le coffre!

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  • Safe check
    Blue Calais
    Grey Dover
    A1, la N4 anglaise
    Outside Diner
  • Lundi 6 Avril 2020
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    J’avais le choix de partir ce matin presque tranquille ou bien hier fin d’aprem une fois la 45h validée, et un peu pour le fun, c’est finalement ni l’un ni l’autre, mais mon horaire habituel tel un automat, quelque soit la destination, le nombre de clients, la météo, la forme, l’humeur…. Quoi que c’est un peu la belle météo qui m’a démotivé à partir hier.

    Donc 1h55 c’est parti. Bien lourd cette fois, mais peu de monde me double, et je ne double pas grand monde non plus vu le trafic bien calme de semaine en semaine.

    En fait, je n’ai plus l’habitude, mais 25t c’est bien aussi pour assurer une moyenne.

    Je sors à St Quentin, à la Leclerc, où je suis presque déçu par le prix presque élevé du gazole, 1.188, j'avais trouvé moins cher la semaine dernière. On devient exigeant je trouve, déjà qu’on s’habitue à la circulation fluide permanente.

    De plus un automat ne fonctionne pas, je dois bouger, et du coup pas d’accès à l’adblue. Bon, le plein de gazole c’est l’essentiel. Mais pompon, ça ne sort pas de ticket. je relève un n° de tel pour demander ça plus tard. 

    Je vais à mon aire du plateau pour un petit dodo, pas énorme, 30 minutes café compris.

    J’arrive à Calais pour 9h, au guichet quasi direct, il n’y a pas foule cette fois. Et ce coup ci ça paye, j’ai le ferry de 10h10 cool! 

    J’ai à peine le temps de poser les plaques danger, de ranger les slips au placard et de faire le point sur mon kit d’hygiène et protection, que le Spirit of France amarre déjà. 

    Il part avec presque un peu d’avance, je me prends juste un café et fait la traversée en extérieur, il fait bon. A la caisse du Foodcourt il y a un étalage de bières Corona, cette Cie pratique l’humour british.

    ça débarque à Dover à 10h50 local, il n’ y a pas foule non plus en ligne de ce côté.

    J’enquille par le M2, une fois la montée de la sortie du port passée, on renoue avec une moyenne acceptable.

    Pas de convoy pour mes matières au Dartford, juste 2 minutes perdues, je retrouve vite le M11 The North, 1ére fois que je monte par cet axe là un lundi. Toujours aussi roulant, comme la A1 plus haut, je mange une 10h pour rejoindre le truckstop de Colsterworth, enfin pas tout à fait, 9h43, mais tant pis, c’est suffisamment haut, et ici il n’est que 14h25, donc il y a du choix en place. Le Diner sert à emporter. Mais je n’ai besoin de rien, ma chérie m’a rempli le frigo comme il faut. 

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  • Durham
    A69 Newcastle Carlisle
    A9 Stirling Perth
    A90 Stonehaven Aberdeen
    on revient, c'est déjà fini
  • Mardi 7 Avril 2020
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    Il fait un peu frisquet aux douches, mais au moins c’est parce que c’est aéré c'est aussi bien.

    Je déjeune un peu au camion et démarre à 5h05. 

    Un peu de monde déjà sur la A1. Mais y a toujours du monde sur cet axe, c’est une route à camions, genre la N4. On ne peut pas enlever que c’est très roulant, pas tirant, ça double facile. Et pas trop de grosse villes à passer. Une fois le M62 croisé, c'est plat, même en 2x3 voies par endroit, c’est la A1(M).

    Je la quitte un peu avant Newcastle, à Durham pour rejoindre mon 1er client à Consett.

    Durham a déjà l’air bien joli. J’ai pas un grand bout à faire, mais y a du relief pour rejoindre mon bled. Il est 8h25 quand j’arrive au client qui est fermé mais il y a un n° sur la porte pour prévenir. Le monsieur sympathique qui a répondu me dit arriver dans 15 minutes.

    Ce doit être le boss, ils ont fermé car leurs client ont fermé aussi. Il me vide pas trop rapidement ses 3 pal d’outils pour marteau piqueur, il n’a pas l’air dégourdi avec le fen. 

    Il bien gentil quand même et me souhaite la prudence pour la suite. Je ne sais pas si ce sera pour aujourd’hui, il reste 446 kms pour aller au suivant et dernier, à Aberdeen. 

    Il pourrait y avoir moins en coupant un peu par une nationale, la A68 qui arrive direct sur Edinburgh, mais avec 24t.. Déjà le peu de cette route que je prends en repartant du client est bien costaud avec des bouts à 14%. Le plus sage est de retrouver le M74 par la A69 et M6 Carlisle. Sur ce tronçon on croise déjà du joli matériel. Ils sont fous les anglais avec leurs couleurs. Les 4h30 sonnent juste sous le M6 à Carlisle, je vais boucler la pause chez Stobart, truckstop aussi, et surtout maison mère ici même. je casse une graine, fait un tour à l’établissement, ça parait aussi sérieux qu’à Rugby.

    Une fois sur le M6, ce n’est pas pour un grand bout car il change vite en M74 entrée en Ecosse oblige.

    C’est toujours aussi joli, et en plus il fait beau. Mais surtout les camions croisés sont tous superbes. C’est un autre monde là haut. Il reste 350 bornes depuis chez Stobart,  je compte bien tenter de vider. ça roule très bien, juste un peu de orange pour passer Dundee, où il y a quelques feux et ronds points, et des bosses sur la A90 qui est en 2x2. Toujours de la variété dans les paysages, et on peut encore voir de la neige sur les hauteurs vers l’intérieur des terres. Une fois Stonehaven, c’est pas mal non plus, on est au plus près de la côte, c’est joli. 

    Mon client est sur l’entrée sud de Aberdeen, ça aide pour ne pas passer les 4h30. J’y arrive vers 15h40. je rentre de suite, on va me vider mais il y a déjà quelqu’un devant moi. C’est assez long, mon tour vient, et il faut vider côté par côté. Finalement j’ai bien fait de vider, le 1er enlèvement de Lucas est bien bas, vers Lancaster. Vide à 17h25, je peux finir à peine ma 10 éme heure jusqu’au truckstop de Stracathro. Même pas sur que j’arriverai en 4h30 à ma ramasse, mais je valide une vraie 11h. Ici ça paraît atypique comme lieu, vieillot, mais sympathique. La boutique est tout aussi loufoque, ils vendent des kilts, toutes sortes de biscuits et et des tas de souvenirs débiles mais rigolos. Je me prends quelques plats préparés et un pie à la station pour dépenser le voucher du parking.

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  • Pleine Lune Spéciale
    ce bon vieux M74
    ce bon vieux Tophe
    A69 aller retour aller...
    Région de Kendal Cumbria
  • Mercredi 8 Avril 2020
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    Bien dormi, y a pas foule sur le parking, sauf que je vois un cul de surbaissée à côté. C’est Adrien qui est arrivé certainement il y a peu, en tous cas ça ne m’a pas réveillé. Je ne sais pas si celui garé en face peut en dire autant, car l’enseigne lumineuse “DUARIG Transports Spéciaux” illumine de tout son vert le parking, plus encore que la pleine lune qui est exceptionnelle ces temps ci.

    Je démarre à 5h10, petit dej en cabine oblige, le bouiboui bien sympathique est fermé à cette heure. J’ai 388 bornes pour mon 1er rechargement, c’est pas gagné d’une traite. Déjà Dundee même à 6h, les feux fonctionnent, donc la moyenne n’affiche pas tout de suite 88.

    ça roule quand même après, Stirling, Glasgow, rien de spécial, je suis vite sur le joli M74.

    Mais certain que je n’arriverai pas sans pause, je retrouve mon copain Tophe pour faire une pause à Penrith. Il monte la même chose qu’Adrien, 1h au dessus de Aberdeen.

    Très joli truckstop, chez le transporteur du coin Jenkison. C’est du standard Stobart. On boit un café avec un bacon roll, avec les précautions d’usage ça va de soi. ça fait toujours plaisir des rencontres loin de chez soi en tous cas. 

    Et sur le coup, je ne regrette pas d’avoir stoppé ma descente ici, car Lucas me rappelle alors que je passe à la douche, il a un truc qui est tombé sur Newcastle.. ça veut dire qu’il faut faire demi tout pour reprendre la même route qu’hier cap à l’est, la A69. 

    Bon, ça va que c’est joli..

    Je mets 1h45 pour arriver à Cramlington, dans une boite qui fait des vérins.  

    ça charge assez vite des caisses, 2 sangles là dessus, et je valide quand même encore 45, que je puisse achever mes heures ensuite. Il faut d’abord retourner à la ramasse 1, qui du coup est passée au second plan. Re re A69, c’est encore le meilleur itinéraire je pense. Et j’ai l’impression de croiser les mêmes autochtones qu’hier, grumiers, benneux, tous autant qu’ils sont avec du matériel pas trop riducule. Depuis lundi, je n’ai pas encore vu de camion sans rétro ou en forme de flan quand même!

    Une fois le M6 retrouvé l’APN chauffe encore, il a l’habitude depuis hier, avec les chaînes de montagne vers Tebay, je ne les avais jamais vues par un tel beau temps.

    Mon client est au sud de Kendal, la A6 qui y arrive est encore bien typique, avec des villages graniteux, et la côte visible au loin. Quel beau tour. 

    C’est une vieille usine anglaise bien typique, vieillotte, mais qui tourne, et avec des protagonistes bien courtois. On charge des bobines de papier, à quai. Normalement on ne peut pas, c’est affiché, mais le cariste accepte bien que je puisse poser mes sangles et équerres au fur et à mesure du chargement, parceque je suis le dernier camion du jour me dit il. ça m’évite d’ouvrir les 2 côtés. Bon c’est pas complet encore. Luca m’a dégoté un autre lot à Warrington, pour le 57, oui le 57, comme les 2 premiers! C’est rare, mais ma foi pourquoi pas. Ce sera pour demain car les heures ont bien tourné. J’achève les 9h à Preston, à une petite station en zi, que j’avais repérée il y a un certains temps, répertoriée nul part, ni sur Truckfly ou sur les restos ouverts pendant le covid 19, résultat, son parking est vide à 17h. C’est PARFAIT!

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  • Haydock
    Avril 2000
    Avril 2020
    coucou Vanvan!
    good time
  • Jeudi 9 Avril 2020
  •  

    Plus la place est bonne, et la coupure aussi, plus ça traine pour démarrer. Faut dire qu’il y a tout ce qu’il faut ici, douche, et bonne épicerie Spar bien achalandée sans prix délirants, j’ai donc trouvé des crumpets pour le petit dej et du stock pour le week end pascal, avec du pain de mie bien épais, miam miam. 

    Je mets en route à 7h30, mais je passe d’abord à la pompe adblue, sinon, je n’arriverais jamais à Calais. Le gazole ça devrait aller. 

    Je roule une bonne demi heure pour arriver à ma ramasse 3, à Haydock. C’est dans un business park où il y a Malcom Ltd et un autre transporteur où j’avais livré une pal d’essence pour l’Irlande dans mes premiers tours ici, avec l’ami Régis aux manettes.

    Je charge quelques palettes de fûts assez hybrides de silicone, c’est non adr, et pour le 57 toujours.

    C’est pas plein, mais Lucas me dit de rouler direction ferry. ça a l’air vraiment calme cette fois ci. 

    Redescente via M6. Lucas aurait une éventuelle palette sur Coventry pour le 91 demain.

    Je traîne alors un peu au service de Hilton au nord de Birmingham, des fois que ça se confirme. Contrôle des sangles pour occuper et un tour au service archi vide. 

    Niet, y aura pas de palette, je continue ma redescente via M6 puis A1, avec pause repas à Toddington avant Londres. 

    Le M25 est au vert, on se croirait un dimanche en avril 2000. Si si, j’ai retrouvé une photo argentique de l’époque! 

    Encore un arrêt , je n'arrête pas d’arrêter, au Thurrock, et à son M&S, des fois ils vendent des trucs en chocolat un peu originaux pour ramener à la famille. Je trouve mon bonheur et vite, m’étant garé tout près chez les bus comme les vrais.

    J’enquille le M2, direction Dover, rien ne va mal il fait beau, peu importe la fréquentation.

    J’y arrive vers 16h, c’est bien rempli, j’ai celui de 19h10 à la P&O. Pas grave, j’ai de l’amplitude, et bonne nouvelle, on m’a trouvé 2 compléments qui colle pile au métrage restant demain sur le 80, toujours pour le grand est. Ils sont trop forts au bureau.

    Par contre, ce qui est dommage ici, c’est que je loupe Vanvan qui vient d’embarquer 10 minutes avant que j’arrive. Il a dû attendre un certain temps aussi. 

    L’attente passe encore assez vite, mais on monte à 19h15 passé. Enfin, pas grave, c’est juste l’heure du coucher de soleil sur les falaises du Kent et c’est joli. Y a du selfi masqué sur le pont extérieur. Au foodcourt, il a y des formulaires français disponibles à remplir, c’est encore un nouveau type d’attestation qui justifie le déplacement à l’étranger. C’est nouveau, ça vient de sortir. Enfin, Maryan à Jarcieu m’en a informé cet aprem et a eu la gentillesse de m’en remplir un pour me l’envoyer en photo. ça devient ridicule toutes ces attestations, c’est sacrément franco français. 

    On arrive à Calais à 22h local bien sonnées. 

    Je fonce  bout de mon amplitude sur A1 sud, ça donne le péage de Arras est, il est 22h40.

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  • Roye typique
    Rebel Noir
    N44
    N4 forcément
    le balai continue...
  • Vendredi 10 Avril 2020
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    Malgré les crumpets et le pain de mie thick sliced au petit dej, je ne déborde pas trop sur l’heure de départ prévue à 8h40, et puis faut que j’en ramène à la maison, le week end arrive est long, 4 dodos 4 petit dej.

    En route pour Roye, il ne faut pas longtemps, je prends le temps une fois là bas de passer au BP truckstop pour la douche. Elles sont refaites, c’est impeccable. La boutique aussi a été rafraîchie, avec épicerie bien achalandée. 

    J’ai un client tout près de à, XPO, mais pour mon ordre de chargement, je dois d’abord aller à un autre, sur la route de Montdidier, faut rentrer un peu dans Roye. Juste une palette de cartons pour le 67, une bonne demi heure le temps de régler un pb de n° de commande.

    Retour à la zi ouest de Roye, chez Norbert. Pour la 1ére fois depuis le début de la situation du moment qu’on me prend la température. ça dure à peine 1 seconde. C’est négatif. 

    J’ai un quai assez vite. Je charge 6 ibc ADR pour le... 88! Trop fort le père Noël de Jarcieu.

    Je suis à quai à côté d’avions de chasse du 13, ça brille beaucoup, enfin ça ronfle aussi.

    Je repars un peu avant midi, redirection centre de Roye, enfin passage aus dessus de l’A1 pour aller à une Access pas loin que j’ai déjà été il y a peu. Mais c’est fermé, et pas d’automat sur la pompe pl.  

    Je suis sur la réserve depuis hier soir, je file via St Quentin, ailleurs je ne connais pas grand chose. Route par réseaux secondaires, Nesles, Ham.. 

    Je refais aussi mon adblue. J’ai dû louper mon ami écossais Tophe qui doit être devant de pas grand chose.

    Maintenant que je suis là, j’ai le temps, des heures, je reste sur la N44 vers Laon Reims. Une éternité que je ne l’ai pas prise. Bientôt 2 ans quoi! Elle roule bien, mais je ne me verrais pas la prendre dans mon sprint calaisien du lundi matin.

    Je passe Reims pour stopper à la Shell automat et casser une graine. Il est déjà tard.

    ça roulotte quand même pas mal sur la 44, mais ça va. C’est marrant, on s’habitue tellement aux routes vides, qu’on est tout de suite agacé dès qu’on est plus seul. comme beaucoup de choses dans la vie, on aimerait que la route nous appartienne. Enfin, je déteste quand même moins la N4 ces moments ci, ce doit être parce qu'elle n’est pas assaillie de tous ses habituels protagonistes Strasbourg Paris.

    Par contre une fois en Meuse, ça contrôle sec au niveau des sorties et accès de la N4. Enfin c’est pas pour nous au moins. J’ai parlé trop vite, une 308 banalisée me double peu après la sortie Troussey, petit gyro sorti et me fait signe de le suivre.. Je pense savoir pourquoi. On sort à Void Vacon, là aussi, branle bas de combat, c’est tout bleu sur les rond point, tout le monde brandi ses attestations. Je me gare sur le terre plein pavé d’un rond point. Le gendarme me dit de suite que j’avais le tel en main. C’est pas tout à fait ça, il était dans son support. Il me dit que non, qu’il m’a bien vu(depuis l’autre zone de contrôle d’attestation). J’insiste que non, que j’ai investi dans un support adapté, et qu’en mode GPS je peux le manipuler. Avec son collègue qui m’a demandé mon permis, enfin que je le pose sur mon marche pied  car pas de contact, ils se concertent, pour voir quelle catégorie mettre comme prune sans doute. Celui qui m’a arrêté tempère un peu en me demandant si je rentre, si natio ou inter, je réponds avec nonchalance, j’arrive jamais à être cool dans ces cas là. Mais je m’en tire bien, ce ne sera pas le téléphone, ce sera je sais pas quoi vu qu’il fait le pv sur son smartphone sans me faire signer vu la situation, mais pas de point et 22€. C’est mieux comme ça. Ils ont été tolérants. Bon faut pas toucher le téléphone, c’est vrai, même si on ne téléphone pas ou ni ne rédige des sms, il est toujours des sources de distractions, playlist youtube, gps et c’est pénible cette addiction....

    Je passe après ça dans le 54, cette fois tout droit sur Nancy , qui passe à la régule, j’aurai vu ça aussi un vendredi soir dans ma vie et remonte à la maison où je me gare à 19h30. Y a le barbec qui fume, c’est cool.

    Ne pas oublier l'attestatio pour la chasse aux oeufs, surtout si vous habiter la Meuse! 

  • Photos
  • Arches, ici une de mes pistes écoles au volant d'un TR320 jusqu'au F1220
    Trs Bouché 57 Phalsbourg
    déchets du 67
    Mon ancien Pilat, le hopla Koenigsbourg
    Chalon
  • Mardi 14 Avril 2020
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    Après un bon week end pareil, il faudrait bien inventer le mardi de Pâques, c’est pas facile de repartir, même qu’à 7h15. C’est le programme du jour qui m’inquiète, va pas falloir tomber sur des gens casse pieds. 

    ça commence déjà par un enlèvement, mais il y a pire, c’est à la boulangerie du Syndicat, pour une douzaine de pâtés pour Mr Philippe Moriaud, adepte du feuilleté lorrain à la viande marinée.  Je peux ensuite commencer à enfin vider, les IBC de Roye à la papeterie de Arches. A 8h moins 5, je rentre direct en place. Je connais bien cette usine, puisque ç fait partie des endroit où j’ai appris à conduire il y a bien plus de 30 ans, sur un TR320 comme un F1220, tout ça devant un portier gardien de l’usine qui rigolait. Mises à quai comprises. Aujourd’hui, on sait pas si ça passerait, et si ça ferait rire le gardien, d’autant plus qu’il porte un masque. 

    Là aujourd'hui avec mon FH et permis en poche, pas de mise à quai car déchargement par le côté, ça ne traîne pas. C’est mieux car le suivant est au nord de Metz, à Flévy. 

    Nancy l’A31 passent au vert , on s’y habitue à tout ça, c’est bien. Moins de 2h plus tard,, je vide là bas les caisses de vérins de la région de Newcastle. C’est tout près de Trémery et l’usine PSA de moteurs, c’est désertique dans le quartier.

    Je file vers le 57 de l’est, Seingbouse, à une petite heure de là. je vide vite fait les fûts de Haydock, j’ai eu chaud, le cariste allait partir en pause à 11h30. C’est mieux, car j’ai appelé mon rechargement sur le sud de Strasbourg et ce serait bien que j’arrive pour 15h maxi, c’est pas gagné. En 3 c’est du 67 , Sarre Union, c’est pas très loin d’ici. A la Sarel, mais maintenant ça s’appelle Schneider Electric, soit le même industriel que je fais très souvent à Stone en GB, le mardi vers midi! Là à 12h20 c’est la pause, mais que jusqu’à 12h45, ouf. Et j’ai à peine le temps de me manger mon pâté qu’un cariste me sort sa palette. Good. Plus qu’un dernier, faut repasser dans le 57, c’est Phalsbourg. J’y vais par la natio, la 61, y a juste 2 ou 3 bourgs, dont Drulingen. Une éternité que je ne suis pas passé là. 

    J’arrive chez le transporteur Bouché à 13h, à leur dépôt logistique. ça part bien j’ai un quai de suite, mais il y aura un peu d’attente; Je signale juste gentiment que si je pourrais repartir à 14h… Je dessangle les bobines de Kendal que le cariste attaque déjà. Vide à 13h45n good, et 30 de validée. Impeccable cette petite tournée Alsace Lorraine. ça me fait plaisir de revenir un peu dans ces quartiers. 

    Et que dire de repasser Strasbourg en cette période, jamais vu Strasbourg comme ça. Bien 4 ans minimum que je n’avais pas passé la capitale à la fois alsacienne et européenne. En une heure à peine j’arrive à Erstein, sur la N83? J’y suis passé des centaine de fois ici jusqu'en 2016, obligé de faire le petit couplet nostalgie quand même. Je charge le long de la natio, dans une forteresse, avec un accès bien maigrichon. 

    ça charge assez vite, enfin c’est pas complet, et y a moyen de gerber, c’est du bigbag de chiffons ou divers textiles imbibés d’alliages à extraire, du déchet quoi, et pour l’Italie. Ils sont bien sympas les alsacos, en une heure c’est réglé. Une bonne chose de faite, ce matin je me voyais planté là à 16h. Il reste grave de la place, et des heures à rouler. J’ai vite une ramasse suivante qui tombe, ce ne sera que demain matin car sur le 71. Go via N83 toujours et A35. Ah le secteur ne me manque pas tant que ça après coup, hormis la belle vue sur le Haut Koenigsbourg, les interdictions de doubler pénibles sont devenues légions dans le quartier. 

    J’aurais bien un stop coucou à Gefco Sausheim, mais si ça se trouve ils sont en effectif réduit, et puis faut que je trace si je veux valider une nuit de 11h ce soir, une autre fois.  Là encore l’A36 à Mulhouse à 17h  comme ça laisse rêveur, par rapport aux nombreux aux quarts d’heure paumés ici 2 ou 3 fois par semaine pendant 19 ans. 

    Je continues l’A36 vers Besançon. Croisé aucun camion bleus et anciens collègue, c’est bien la preuve que les jumelles de Sochaux Mulhouse sont encore à l'arrêt.Qu’est ce que je fabriquerais à cette heure ci?

    Je fais un mix sur l’itinéraire, autoroute jusqu'à Dôle et natio 73 jusqu'à Châlon, et vais me poser dans la zi de Crissez pile à 20h15. La 11 est validable ainsi.  

     

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  • Château de Couches
    facile les 6m
    Arthur, la F1 du déchet
    pauvre Vanvan, avec mon cirque il n'est pas encore arrivé à Arezzo
    Nico un enfant du pays
  • Mercredi 15 Avril 2020
  •  

    C’est calme dans la zi de la rieuse sté Sobotram. J’en repars à 7h30 direction le vignoble de Bourgogne par la route de Autun. C’est bien joli, presqu’autant que par Meursault Chagny, autre route que j’aurais pu prendre. Joli = pas rapide, j'arrive à 8h bien sonné chez le cartonneur industriel à Couches, où il y a aussi un beau château à l’entrée. ça tombe bien c’est pas prêt, pas avant 9h. Je peux squatter le quai quand même. J’en repars difficilement à 9h30, pour 2 pal. Problème d’étiquette qui doit venir informatiquement du client catalan. 

    Mais maintenant la ramasse suivante est à Genas, 160 bornes. Retour sur A6 par Chalon toujours, et je suis sur la réserve du gazole depuis hier soir. Si je sors à Tournus, c’est mort je n’arriverai pas sur le client de Genas avant midi. J’ai bien essayé d'appeler, mais infichu de me dire quel service où j’allais, car un tourne du temps de midi.   Tant pis je joue la carte de l'efficacité en mettant 80l en restant sur autoroute, à la Shell à Macon. 1,387, ça va encore, c’est le prix qu’on payait il n’y a pas 2 mois! Et ça prend 3 minutes.

    J’arrive à 11h50 à Genas, , finalement c’est côté logistique, ça chargera. Oui mais à part qu’un gars des papiers est parti, donc faut attendre 13h. Bon je casse la graine comme ça. Et le chef a le temps de concocter le programme, puis de rechanger. Finalement après avoir eu la consigne de rentrer au plus vite à Jarcieu, je peux aller tenter de charger 6m  avec 4m80 de plancher à Grigny à 14h. Bon comme ça j’ai le temps d’aller au gazole pour en prendre un peu plus à la Access de Feyzin. J’arrive à Grigny à 14h, boîte à feraille. Je pige tout de suite que c’est certainement des fardeaux. Je ne dis rien, je campe le transpal dans la semi, et bouge 2 palettes  pour les caser à la queue leu leu sur un côté. Le pontier ne moufte pas, il y a juste 2 fardeaux de 6m et le reste c’est du 3m.  Il est même bien sympa, m’aide à m’ouvrir mon toit qui a bien des faiblesses, si je l’ai ouvert 4 fois en à bientôt 2 ans de Duarig c’est beaucoup. Comme d’hab, le rail alu se creuse à l’arrière, et les roulettes bloquent dedans. 

    En 40 minutes la feraille pour la catalogne est chargée, cette fois je remonte avec ça au quai 3 à Jarcieu. Le pauvre Yvan attend ses big bag de déchets pour Arezzo. Mais avant faut ressortir la ferraille qu’on recollera devant. Et oui youpi, je descends par là bas. On pose donc un peu en vrac dans la cour, devant la remorque à Yvan entre autre. Puis re quai et on transvase les big bag avec Arthur. Il s’embête pas avec les anses, il les enfourche par en bas, c’est du léger, ça va pas plus mal, et plus facile à gerber dans la brouette à Yvan. 

    ça va encore assez vite, le meilleur est pour la suite, y aura de la camelote à remettre après la ferraille. Déjà 6 IBC sur côté, puis les fardeaux le long, en essayant de faire un petit plancher. C'est pas facile mais on y arrive, et ça laisse de la marge pour un certain nombre de pal de fûts à suivre et encore 10 ibc d’autre chose, et les palettes de Genas plus encore une cmr qui a atterri avec une palette seule. Elle ne rentre pas, ma foi elle finira encore sur un IBC. Avant tout ça Yvan a réussi à ratteler sa remorque en slalomant entre les fardeaux. I

    Il y a une tête qui ne m’est pas inconnu qui arrive, Nico, un ex du 38, qui est de passage pour la douche,  vu que Duarig propose la douche aux routiers de passage, c’est bien sympa. On s’était pas vu depuis la bonne époque TGI.

    J’ai un peu de boulot de sanglage, ce sera pas du luxe. Et je file à le douche à mon tour, ce ne sera pas du luxe non plus et part enfin à 19h passé.

    Il reste 3h30 à rouler à peine, à cause de l’amplitude, pas de place au péage de Sète, je trouve guère plus loin à l’aire Mèze, il est 22h40, ouf!

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  • DHL Montornés del Vallés
    merci la maison Vilardell
    Montserrat, et avec le vieux pont, comme Mich!
    C-32 de Sitges à Barcelona
    au n°26 du Carrer del Cami de la Via, Viladecans
  • Jeudi 16 Avril 2020
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    Ras à la jauge, enfin je n’avais qu’une petite moitié, et vu comme j’étais garé. Je ne m’embêterai  plus à aller au péage de Sète.

    Je démarre à 7h45, pas de temps à perdre. ça roule bien. Faudrait que je descende plus souvent, pour m’habituer aux nombreux radars de l’A9, c’est pas passé loin ce matin. 

    La météo ne s’arrange pas en descendant, limite je n’ai pas droit au panorama du matin qui va bien des étangs au Canigou. 

    Je suis vite au péage de la Jonquère, où ça contrôle sévère comme en France, juste les voitures. Des mossos qui ne s’intéressent pas aux camions sont de bons mossos. 

    Je trace l’AP7 à 88, c’est juste bien, on double pas de trop. J’arrive à Montornes au 1er, chez un DHL à 11h15. Je n’ai que 3 pal, ça partait mal, déjà coincé au gardien qui était au tel pendant bien 10 minutes, tout ça pour qu’il me dise que j’aille à la réception direct. J’ai un quai assez vite. Une heure plus tard, les 3 pal de Genas sont vides. ça fait long, mais au moins j’ai validé 45, et peu enquiller la suite sans la montre. 

    C’est Santa Perpetua, c’est pas bien loin, encore moins via réseaux secondaires, mais je joue la carte du pragmatisme et reprend l’AP7. ça peut être parfois trop lourd de conséquence en voulant couper à travers.

    une petite demi heure plus tard je suis à une usine de dentifrice, là je rentre de suite, et vide bien rapidement une dizaine d’IBC de menthe. Les temps d’attente dans ce pays n’est pas une science exacte. ça va mieux niveaux charge, 10t de moins.Mais pas encore au niveau du tracteur. De là, sur les conseils de Stéphane, je monte chez le partenaire catalan de Duarig, Vilardell Transportes à Sentmenat à côté de Caldes de Montbui sur la C58, pour refaire un peu le chargement. Je ne fais pas trop le fier sur les petites routes de pays avec mes plaques oranges.  j’arrive chez les collègues à 13h30, Marti,un des fistons que Phil avait prévenu, n’est pas là, c’est le mécano et un chauffeur bien sympa qui lavait son sublime Daf qui me reçoivent. Il y a juste 3 IBC à dégerber, ce sera mieux.. Ils sont bien gentils en tous cas, comme les chauffeurs Vilardell que l’on côtoie.  

    De là, je suis quand même sur la route du suivant. Castellar del Vallès. Petit bout de route merdique encore mais c’est pas loin. C’est encore fermé à 14h30, j’ai le temps de manger un morceau, et je rentre à 15h, entre 2 camions, pour vider juste une palette. 

    ça commence à bien se décanter, plus qu’un à poser aujourd’hui et ce sera bien. 

    C’est Sant Cugat Sesgarrigues, à côté de Villafranca del Penedes, c’est pas pareil que Sant Cugat del Vallès que je croyais au départ. 

    Une petite heure de route avec pour arriver chez Coral le transporteur. Vite à quai, je dessangle, et reste à proximité le temps qu’il vide, car faut qu’il longe la ferraille pour attraper les derniers IBC au tablier. Il s’en sort quand même. Je ressors me garer dehors, et retourne à la douche qui est accessible C’est pas le grand luxe, mais faut pas faire le difficile par les temps qui courent. Je n’ai plus qu’à me rapprocher de mon 5éme et dernier à Viladecans, vers le port. J’y vais par la C32, autant se promener, ça longe un peu la côte ,et il n’y a personne, hormis les contrôles de caissos de la part des mossos au péage. Le confinement en pays latin ça ne rigole comme chez les anglo saxons. Je m’arrête à la petite station avant d’arriver, boutique non accessible, mais je peux acheter à la caisse, un baguette, une demi possible uniquement, une binouze et des donuts. C’est dingue de se dire qu’on ne va pas trouver un gasthaus ou quoi ouvert en espagne.  

    J’ai eu la suite de Maryan tout à l’heure, on ne peut pas faire mieux, je recharge au numéro qui précède celui où je vide dans la même rue à Viladecans. 

    Je vais faire un tour dans la rue en question, celui que je vide fermait à 15h et réouvre à 8h, et je constate bien que le nom du rechargement est bien le voisin. Trop fort.

    Je vais me poser à quelques rues de là, une allée plus neuve et bien dégagée et surtout déserte. Ben oui forcément, c’est un plan 26.

    18h30, la coupure va être bonne. 

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  • Carrer de la Forja, 16
    Carrer de la Forja, 20
    La Junquera dans le monde d'après
    bouchon au péage de Montpellier, comme dans le monde d'avant
    l'équipe de chefs de nuit
  • Vendredi 17 Avril 2020
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    ça remue un peu ce matin sur le boulevard. Surtout des va et viens de benneux et toupineux, ça gratte encore sur des terrassements, crise ou pas, ils ne s'arrêtent jamais de bâtir dans ce pays. Mais ça fait bizarre quand même de voir les troquets tous fermés, surtout dans ce pays. 

    Je file à 8h10 à mon client de ferraille. Il y a un camion en attente dans la rue, mais c’est chez celui où je recharge. Personne où je vide, je rentre donc de suite, occasionnant une bonne manoeuvre à la catalane, où l’on peut bénir l’inventeur de la suspension pneumatique, avec un fichu dévers du trottoir. J’ouvre le toit et laisse le brave pontier s’attaquer à la rude tâche de vider les fardeaux collés au tablier. Il rigole quand je lui fait constater, et ne me fait pas ouvrir de l’avant, ouf. Faut pas qu’il se plaigne, j’aurais pu me pointer avec des IBC dessus, ça aurait été compliqué de les bouger au pont. Il va bien vite. J’ai à peine le temps d’aller m'annoncer au rechargement à côté. Je ferme juste les portes, et retourne au n° précédent le toit ouvert, ferraille toujours. Je reprends la place dans la rue de l’autre qui attendait, et prépare de la sangle. C’est perturbant quand même de ne pas pouvoir aller boire son café solo dans un troquet en zi, ce rituel impossible actuellement en espagne est un peu frustrant je reconnais.  

    Mais je rentre vite, avec toujours le même dévers. Ici c’est de la grosse tôle épaisse, de grande dimensions. ça va encore assez vite, et ils sont bien sympathiques. Il est juste préférable de porter le masque. Je le porte rarement en fait, c’est pas gênant, faut juste ne pas oublier de ne pas prendre des tartines au munster au petit dej.. Je peux commencer à sangler au fur et à mesure. Je suis quitte à 10h30, c’est parfait, d’autant plus que la destination est encore vers mon qg, trop cool ça.

    Je peux commencer à remonter comme ça, Maryan me bipera si quelque chose tombe.

     C’est pas que j’ai énorme en place, 1 bon mètre aux portes, mais sur les tôles c’est royal pour poser du business.

    C’est bien peinard sur A-2 et AP7 pour contourner BCN, enfin comme toute grosse capitale dans le monde actuellement.

    La météo se s’embellit pas en montant vers les pyrénées. Genre il fait nettement meilleurs dans les vosges. Maryan m’envoie 2 lots à prendre chez KN à Perpi, si ça veut rentrer, on verra. Je fais quand même un stop de 30 minutes à la Jonquera pour 2 3 courses, vu qu’il fait beau dans le 88, il faut bien remonter quelques olives aux anchois, et je me bouffe une salade vite fait, dégotée aussi au Tramuntana. On a l’impression que les supermercat sont fermés, mais non, c’est encore pas mal ouvert, mais c’est juste très très calme devant les magasins du fait de l’absence des nombreux fidèles croyants de cette cour des miracles moderne, confinement oblige. D’ailleurs les mossos sont toujours sur le quivive au péage avec les bagnoles, qu’elles soient locale ou du 66 voisin.

    J’arrive chez KN à 14h, ça rattaque juste. Pas de bureau, ils sont en télétravail, c’est le chef de quai qui gère tout. Il est bien sympa ici. Il me demande de me mettre à quai, mais quand il voit mon chargement il pige que ce sera plus simple par côté Enfin bref, on charge les 2 lots de matos pour piscines sans moufter. Impeccable. 

    Un peu de gazole à la access du coin et feu pour remonter, on m’attend ce soir à Jarcieu pour déposer ces 2 lots, malgré que ça sera tard.   

    ça roule bien encore, hormis qu’il barre le nouvel A9 à Montpellier pour se retrouver sur l’A709, avec à la clé un petit bouchon au péage de Montpellier 1 dû au contrôle des bagnoles. C’est pas grave, j’approuve!

    Je boucle 30 minutes à Latitude 45, et en profite pour casser la graine, ça sera fait. 

    J’arrive à Jarcieu à 21h15, y a encore du monde en terrasse, mais plus que des chefs, à commencer par l’adjudant chef Stéphane qui enfourche le fen, assisté de ses 2 maréchaux des logis chefs, Phil et Adrien au transpal pour réceptionner et ranger sur le quai. C’est vidé en 10 minutes, c’est bien, alors c’est bien la moindre des choses que j’accepte une Jupiler avant de repartir à 21h50. C’est minuté mais dans ce monde d’après, ou d’avant celui avec qui on devra hélas renouer un jour, on ne stresse plus trop avec les temps de conduite ou moyenne. Je passe vite fait Lyon et enquille l’A6 pour sortir à Villefranche nord, il est 23h20, je me pose sur un lay by à l’ Avé Maria. 

     

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  • Lay-bus Arnas
    A6 Bourgogne
    N73 le Doubs à Navilly
    La ruta des 88
    Parking TIR Vesoul
  • Samedi 18 Avril 2020
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    Bon mon lay by, c’était un arrêt de bus, mais pas dérangé, j’ai bien vu passer un bus, mais il ne s’est pas arrêté. Je déjeune et démarre à 8h20, aussitôt sur A6. Je remonte côté haute vosges, vu ma destination alsacienne lundi encore. D’habitude je fais je fais plutôt via A39, mais en causant avec Adrien hier soir, il m’a dit que mon voisin Quentin remontait de Lyon sur le 88 via A6 jusque halon puis N73, plus économe en autoroute que par Poligny et kifkif en temps. 

    ça se vérifie vu que j’arrive à Dôle en moins de 2h, via la belle N73 toujours assez peinarde, confinement ou non. Il y a très peu de camions de l’est ici par rapport à la N83, donc ça trace. 

    Pareil sur la bonne route des Vosgiens. Là y a de la bleusaille à plusieurs bleds. Ils ont raison, y a moyen de faire du chiffre, car c’est aussi la route des caisseux vosgiens qui partent en week end ou en vacances. 

    A Vesoul, on peut constater que le parking de la douane près de Gefco est à peine au quart plein par rapport à la situation normale.

    j’arrive à mon bled en 4h20, impec, je décroche pour payer une bonne charge lente aux batteries. Moi je rechargerai les miennes avec la bêche au jardin, il sera temps,d’autant plus que lundi ce ne sera pas départ minuit!  

     

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  • ça démarre tranquille au Syndicat
    le col du Plafond
    en mode latéral
    la N4 vers son terminus
    à l'ancienne avec un peu de N83 depuis Montbéliard
  • Lundi 20 Avril 2020
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    6h05, ça fait moins sérieux que 1h40 comme horaire, mais quand même, ce n’est pas pour faire le tourneur de volant jusque Calais, mais pour déjà commencer par franchir le petit massif vosgien par 3 cols. 

    Au Syndicat,le jour se lève et les Rouillon aussi, mais il reste du monde encore pas parti sur le parking. 

    Les cols, dans l’ordre et au soleil, Martimpré après Gérardmer, le Plafond et le col de Saales pour passer chez les 67. Tranquille ce matin sur ce dernier qui n’est pas le col vosgien que je préfère, pas de grumier vosgien arrogant(pléonasme) qui colle aux fesses.

    Il faut traverser Schirmeck car le tunnel qui contournent est fermé. Je passe Molsheim et quelques bleds ensuite pour arriver à mon bled Furdenheim. Grâce au confinement, ces bleds peu larges passent assez facilement, quoique ça roule un peu ce matin, on sent du relâchement en avançant dans les semaines.

    A 8h30 je suis chez le client, une métallerie. Faut vider par côté dans la rue, c’est pas plus mal, car reculer dans la cour un peu blindée de paquets de tôles serait compliqué. A part que le client, le patron qui me vide, crise quand j’ouvre lorsqu’il voit que 2 ou 3 paquets sont tournés donc inaccessible latéralement. C’est juste des 1m/2m, je suggère d’essayer de les tourner au transpal, tout en étant sur les tôles du dessous de 6m/2m. C’est lourd mais ça marche, ouf. Sinon, y aurait fallut reculer en bas, ranger la cour préalablement.. Je ressors mon enrouleur de sangles, pour une onzaine, ça vaut le coup. 

    En 1h20 c’est plié, Maryan ne tarde pas à m’envoyer la suite, proche d’ici à Entzheim. 

    ça fait prendre un bout de N4, sur sa fin, puisque à l’horizon trône la cathédrale de Strasbourg, c’est impressionnant, ça fait un peu comme Chartres, la Forêt Noire en fond en plus.    

    C’est à la base LIDL, ça fait tout de suite moins mythique que la phrase précédente. Bon tout va bien, ma prise de température à l’entrée donne 35,5. C’et même peu non?

    Je rentre assez vite, et file de l’autre côté du bâtiment, aux éxpé. Il vaut mieux, car c’est archi blindé côté réception. 

    J’ai vite un quai, mais faut attendre une fin de pause d’un type du quai pour attaquer. Comme ça je passe le câble tir, comme un lundi classique, ça fera de l’avance. Je ne monte pas en gb, mais faut plomber. Je me charge ensuite, c’est pas du lourd, des palettes de bazar, bref, du truc pas forcément utile. Utile à ne  pas rentrer à vide, il faut reconnaître. 

    Ce fût long, j’en repars à presque 12h30, route sur le 38 Rives, rdv demain 10h, y a le temps. De quoi valider une 11 ce soir, mais sans perdre de temps, puisque c’est 19h05 maxi, c’est contradictoire quoi.

    Descente full via A35, en piémont vosgien. Pas le temps encore aujourd'hui d’aller faire coucou chez Gefco Sausheim. 

    Comme un lundi banal transmanchien, je me mange mon pâté pour ne pas perdre de temps. 

    C’est encore le désert à PSA Sochaux toujours arrêté visiblement.

    Je sors à Montbéliard sud vu que je suis léger. 

    Une éternité que je n’avais pas pris la 83 depuis ici, et passé près de chez le petit Ludo de Hyères Paroisse. C’est toujours aussi joli ici.

    Et à gauche à Baumes les Bata pour grimper sur Nancray, par le haut quoi. je disais que j’étais pressé, mais je me promène quand même, surtout qu’on perd peu de temps par là.

    Je pousse au plus loin la pause, disons tant que ça roule sur la 83 retrouvée à Larnod. Peu vu de Girteka dans ces quartiers pour une fois. 

    Je fais une 45 juste avant Mantry, ou Montchauvrot, sur un lay-by. Valait mieux car sans surprise, aux ficelles c’est bien ficelé, y a même des tocs de bois. Je me fais une bonne sieste, le truc qui ne m'arrive plus guère, tout comme de descendre full par nationale. C’est jamais du luxe la sieste le lundi.

    Villemotier a l’air fermé aussi.

    En reprenant l’autoroute à Bourg, je vois mon camarade scotland liner Tophe garé au péage, je fais un bref stop pour dire salut. La température a un peu monté depuis il y a 2 semaine en Cumbria. 

    Pour ma part, je dois filer pour rouler jusque 19h05 max. ça me mène à Ambérieu dans une zi. La coupure va être bonne. 

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  • N6 à Montmélian
    N75 vers la Croix Haute
    oui c'est bien moi
    le 04 c'est joli aussi hein Emeric!
    la dernière place à l'avenue de Shanghai
  • Mardi 21 Avril 2020
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    RAS ici, c’est tranquille et éclairé. Démarrage à 7h55, faut presque attendre pour regrimper sur la N84 tellement il y a de circulation. ça donne pas envie d’être au 11 mai, on en a un avant goût là. Je continue dans ma lignée de descente pas pressée et économe en prenant la 75 vers Grenoble. Léger ça va, mais la moyenne n’est pas bien élevée. Je finis par passer par Paladru et son lac, bientôt interdite, du 1er juin au 30 septembre. Ils pourront peut être faire une tolérance cette année si le monde des vacances ne repart pas à la normale. 

    J’arrive à Rives chez un sous traitant logistique de Lidl à 9h30, et rentre assez vite, impec. 

    Et ça vide encore assez bien, sans rien toucher, j’ai juste à remballer le câble.

    A 10h30 je peux aller vers mon rechargement à Montmélian 73. En une bonne heure 15 je suis là bas, j’avais appelé, c’était ok pour charger du temps de midi j’y arrivais un peu avant. 

    ça va assez vite, c’est 4 caisses maritimes, 45 minutes sanglage inclus, impeccable. Je n’ai plus qu’à descendre livrer ça directement demain sur Port St Louis.

    Je casse une graine au péage de Crolles puis mets du gazole juste après à Hères, en hésitant sur l’itinéraire à prendre ensuite, vallée du Rhône ou Alpes? La hauteur du pont avant Lus la Croix Haute me fait réfléchir si je redescends ma semi d’un cran ou pas. Il me semble que Emeric m’avait dit une fois que ça passait à 4m sans souci. On verra. Bon je me lance par là, je n’ai que 9t. 

    ça me rappelle quand j’ai eu le FH I-Save il y a peu, j’avais commencé à grimper par là pour livrer un élevage. Il faisait plus beau que aujourd’hui. 

    Je passe un coup de bigo à l’autochtone pour cette histoire de pont à 3m90. D’après lui, à 4m, il y a au moins 5cm de marge. Bon je touche à rien, je passerai très doucement en baissant le tracteur. La moyenne est pas géniale mais c’est tout de même roulant, pas très dur ni dangereux cette route. 

    Le 1er pont en effet passe assez largement. Les 2 qui suivent pareils, ils sont affichés 4m. 

    J’arrive après à Aspres sur Buëch, là où on a passé nos vacances 2019, super coin tranquille et authentique. 

    Grâce à mon indic local je fais un saut à l’ITM à la sortie de Laragne, mes réserves baissent et j’ai oublié plein de trucs à la maison. Bref je traîne, en plus de la moyenne pas bien haute. 

    Je m’offre un dernier arrêt à la 1ére aire de l’A51, vers Sisteron, pour la douche. C’est le désert, il y a juste un camion sur l’aire, tant mieux, j’attends pas. Et douche correcte à cette Avia où l’accès à la boutique est en principe fermé. 

    Cette fois je fais la dernière ligne droite sans m’arrêter. La météo ne va pas vers le beau en descendant; il flotte un peu sur Aix, faut pas se vautrer dans la descente en lacets, la limite à 50 n’est pas du luxe.   

    J'effleure Marseille par le nord sur l’A55 et file vers l'ouest via Martigues. 

    Je dois livrer à Eurofos au terminal de conteneurs. On peut oublier pour se garer dans le secteur. Je vais un peu plus loin à l’avenue de Shanghai, il y a de la place en principe,  j’y ai déjà bien dormi une fois en mode Gefco.  A part que là j’ai bien cru ne pas trouver de place, c’est bien rempli de châssis. Je trouve quand même, il est bientôt 20h. 

     

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  • il est joli le Scania à Philippe
    le pâté lorrain ne fait pas grandir mais donne le sourire
    chez chef Cruchols il refait beau
    lui aussi il est toujours content
    mais vaut mieux pas trop le chercher quand même
  • Mercredi 22 Avril 2020
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    ça a beau est bondé, on dort quand même toujours bien dans cette avenue. 

    Alors que je mets en route tranquille à 8h10, y a un collègue Duarig qui arrive me faire coucou, c’est Philippe Pâté Lorrain, enfin Moriaud quoi. Faut toujours préciser, il y a je ne sais combien de Philippe dans cette boutique. 

    Il a la même chose que moi, du coup c’est ensemble que l’on se rend au terminal de conteneurs Eurofos. Pas trop de formalité pour rentrer, juste la carte d’identité de loin, et quelques explications pour savoir où aller, c’est mieux car il s’agit d’un vrai labyrinthe bordée de bordures en béton. On aurait vite fait de se retrouver dans la mauvaise file avec les portes conteneurs. Une fois au bon endroit, on constate qu’on est attendu, avec nos immat, et que donc il n’y a encore aucune formalité pour éviter tout contact.

    Je rentre en 1er, vide en 15 minutes, Philippe suit, pareil et un 3éme, un affrété occasionnel du 04 avec la même chose. Tant mieux, je me voyais passer le matin, et y aurait eu pire que d’être avec tonton Moriaud et ses bonnes blagues. On renroule nos sangles et déjà nos boulots tombent. je dois aller chez Coca aux Pennes Mirabeau. Trajet sous la pluie. 

    Là encore je m'attendais à des trucs pas possible, mais non, ça charge très vite, j’y passe à peine 1h15 ttc. Remarque c’est mieux pour aller vider fouler sur le 69. Enfin foulée, c’est marqué 15h30 sur le BL. Il est 11h25, j’ai un poil de marge pour manger quoi. 

    La remontée par A7 est impeccable, en plus qu’ avec 19t. Le beau temps est retrouvé au niveau de Valence, il serait temps. C’est bien la peine de faire un break avec la GB et de n’avoir que de la flotte en bas .

    Je fais ma pause repas au plus haut, à la Grande Borne, 30 minutes chrono. 

    j’arrive à la base Mulliez de Meyzieux à 15h25, mais me gourre d’entrée, car ils ont réunis réception et expéditions. Mais à quai de suite, tout comme sur le papier. 

    Une heure plus tard, vide, j’ai une petite ramasse UK à faire à Vaulx en Velin, dans la za. J’appelle, je suis attendu comme le messie, c’est avant 17h.

    ça ne traîne pas, petite boite sympa, je peux rentrer avec ça au quai à Jarcieu.

    Malgré une impression du retour de la circulation, c’est sans stress que j’enquille l’A46 toujours bien vert sur l’échelle des années 2020. Je fais un saut à l’adblue à Communay, je suis sur la réserve depuis hier soir. En fait il n’est pas plus cher sur autoroute, 0.499.

    Avant de rentrer, je reçois un sms du chef si je veux redescendre pour un catalogne. Oh que oui, on n’est que mercredi quand même. Donc le quai 2 m’attend. 

    On charge ça vite fait avec Philippe. Bien moins compliqué que la semaine dernière, et avec une bonne partie languedocienne.

     Et là il est  bientôt 19h passé, faut plus trop embêter Arthur. 

    La douche prise, je me sauve de la terrasse de Jarcieu à 19h55 pour achever les heures.

    Bien moins lourd aussi que la semaine dernière et sans adr, je fonce jusqu'au plus près du 1er Vendargues. 

    Mon copain Emeric du 05 est au péage de Baillargues, je le retrouve. Le parking est fermé, mais pas sa sortie, alors on est les seuls à squatter. Impec.

  • Photos
  • le grand René, un squatteur vosgien habitué du Languedoc
    mais quelle Vermeille!
    ça dit plus que d'aller au Havre
    Torroella
    XPO Les Franqueses
  • Jeudi 23 Avril 2020
  •  

    Le fada du 05 a contribuer à ce que je ne loupe pas mon réveil, 7h, heure où il a démarré son 6 cyl made in Angers. 

    Je mets en route à 8h15 le 6 cyl de Oostakker, et doucement, je n’ai rdv qu’à 10h30 à la base U à côté. 

    ça part bien, je peux rentrer de suite, et prend un quai aussitôt après leur pause, et arrive un voisin vosgien, le grand René, avec son beau FH3 tradi. Lui a rdv à 9h. Ils me vident en 1er rapidement mes quelques palettes  d’hygiène, le collègue derrière, et  pointent ses palettes avant, c’est normal. Mais c’est assez long. Heureusement on papote, ça occupe. On a un point commun, nos papas ont été conducteurs de bus à la STAHV, Société de transport automobile des hautes vosges. Jusqu'en 1975 pour le mien.  

    J’ai enfin mes papiers à 9h50, bon y a toujours un peu d’avance par rapport au créneau prévu. 

    Je file au 2 sur Béziers, un dépôt de matos de camping, ça va plus vite, et sous le soleil retrouvé, et sympa avec ça. J’en profite pour faire dégerber 2 pal du suivant. 

    Suivant qui est situé à un endroit qui va me plaire puisque proche de lieu favoris de vacances passées, c’est la semaine qui veut ça. 

    Je fais un saut au gazole à la Total de Perpignan sud, et prend une baguette à la boulangerie qui accole la station, tout bien.

    Puis route sur Argelès, et la côte Vermeille. 

    C’est toujours aussi joli dans le quartier. Collioure est contourné. Dans le vignoble où la route passe, c’est superbe aussi.  C’est déjà fini à Port Vendres,  au port, justement. Il est 13h30, ça ne reprend qu’à 14h. J’ai le temps de me manger des sardinillas, avec ma bonne baguette. 

    L'enregistrement est bien long, dans un bâtiment au hall bizarrement fichu. Bref, je passe plus d’une heure pour 2 pal. Mais pas grave, ça aurait pu être le double, on est tellement mieux ici qu’au Havre.

    Dommage que ce soit interdit de tourner à gauche pour repartir sur l’espagne, et pas conseillé c’est certains pour avoir déjà pratiqué cette route jusque Cerbère  en mode caisseux, et en plus sous régime touriste.

    Alors A9 au Boulou, AP7 pas longtemps et go sur la route de la Bisbal d’Emporda, la C31 et ses noms de bleds comme Verges, Ultramort, Ulla.. Je vais à Torroella vers l’Estartit. 

    Le bled a l’air joli, mais pas le temps ni le droit de toute façon de visiter. J’arrive au client à 16h15 et vide assez vite des palettes de film, du 43, et ça c’est pas un film.

    Le suivant vide tard, j’en profite ici pour squatter la douche avant de repartir. 

    Go sur le  5éme et dernier à Les Franqueses chez XPO. La météo ne fait que varier selon si on rase la côte ou si on est dans les terres où de nuages s’accrochent aux montagnes .   

    Alors que j’allais à la douche, j’ai eu la suite de Maryan, et il a encore mieux bosser que la semaine précédente, puisque là je recharge sur place du 84 et 69. Tranquille. 

    J’arrive chez Norbert Espana à 19h, et prend un quai rapidement. ça vide suite, et attaque doucement Une paus interminable fait chuter la moyenne, et les plans échafaudés pour finir un peu les heures ce soir. 

    Le quai se referme enfin à 21h15, ouf, ça devrait coller pour rouler un peu. Les papiers sont encore assez longs, normal, 2 destinations de groupage. Je pars à 21h40 il était temps. Une fois l’AP7, il reste encore une centaine de bornes pour Figueras. J’y arrive garé à 23h15, ouf. J’ai fait le choix d’aller raquer un parking chez Padrosa. En groupage on ne sait jamais trop ce qu’on a dans la semi. Et puis y a pas de raison que ça soit toujours qu’aux anglais qu’on file des ronds pour stationner, d’autant plus qus c’est pas bien rempli ici ce soir. Enfin le resto est fermé, ça doit expliquer en partie 

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  • enfin il se montre
    fini les asperges d'Alsace
    Jonage
    avec un FH on ne traîne pas
    mode express
  • Vendredi 24 Avril 2020
  •  

    J’ai loupé le lever de soleil sur les chaine des pyrénnées à 7h. Mierda.

    Ouf je ne loupe pas la douche à la place. Je petit déjeune et fais un tour au supermercat Padrosa qui est ouvert avant de payer le parking pour partir à 8h15.

    Il fait beau ce matin sur le Canigou de part et d’autre de la frontière. Enfin donc pour une fois depuis 2 semaines que je squatte le quartier. Mais le gris revient vite après Narbonne, on se croirait déjà en route pour la GB, chose qui va bien finir par arriver. 

    Le beau temps revient plus haut, et la moyenne qui était bonne jusque la sortie Remoulins où j'aperçois un vendeur d’asperges. J’y fais un stop de 5 minutes pour acheter une cagette.  De retour avec un tel colis à la maison demain ça va bicher, surtout avec le Serrano. Puis c’est la traversée de Avignon par sa rocade qui achève de faire chuter les compteurs. Guère de différence avec une période de non confinement sur ce boulevard interminable. J’arrive de l’autre côté chez les drômois amerloc du Pontet à midi 15 avec une mise à quai immédiate et un déchargement tout aussi spontanée. J’ai à peine pu valider une 15 minutes. Ils sont bien sympas ici, déjà fait depuis Andrézieux une fois. Je refile plus loin, sur l’A7 pour boucler la 30 à Mornas et casser la graine.

    Je continue dans la même lignée que ce matin et arrive sans grumeau aucun Jonage à 16h et quelque. Quai assez rapidement après un passage obligatoire des mains au gel et réception d’un masque obligatoire par un gars d’astreinte à cette tâche. Le déchargement ne traine pas mais le pointage sans doute interminable fait bien attendre les papiers plus de 30 minutes.  Peu importe, vu l’heure, je ne vais plus ramasser grand chose, je suis bon pour rentrer au quai 4 à Jarcieu, en 1 bonne heure de route. Je croise Fabien vers Chanas, je vais encore être le dernier qu’on attend j’ai l’impression.  

    Mais malgré tout, dés que j’arrive à 18h40, Stéphane me dit la fierté qu’il éprouve envers moi, je ne fais pas le coup du 21h30 tous les vendredi. Il pourra aller au lit plus tôt comme ça.

    Il y a Julie qui était de retour pour cette semaine passée et qui a concocté ma montée, peu compliquée, heureusement à cette heure.

    Et une bonne troupe de 3 bonhommes menés par Yvan m’attend pour me charger 2 lots UK. A 19h15 je repars, un record de temps minimum passé ici un vendredi.  

    Je passe Lyon à fond, on profite du truc une dernière ou avant dernière fois et arrive au péage de Belleville à 20h50.

     

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  • Samedi 25 Avril 2020
  •  

    Impossible de manquer le réveil avec le raffût occasionné par divers relayeurs ou décroche raccroche sur le matin au péage. Je ne démarre quand même qu’à 6h15.

    Pas foule sur l’A6, hormis quelques camions, dont des français, du certaine maison du 38, d’abord Christophe, Ludo, Pete puis plus haut, Aymen le montpelliérain qui s’en rentre de gb. On n’est jamais seul à rentrer le samedi au moins.

    Je n’ai pas lavé hier soir, mais une bonne averse vers Beaune se charge de nettoyer un peu le pare brise. Le soleil est retrouvé pour l’arrivée à mon parking 3h15 plus tard. La 45 heures peut démarrer. La 508 démarre après cette longue période de stand by, tant mieux. Comme ça j’ai le temps de passer chez le beau frère pas loin pour le café, avec des pâtés lorrain, mais made in Châtenois, il parait qu’ils ont une recette différente. On ausculte tout ça, faut vraiment chinoiser pour relever la nuance.

    Je ne traine pas quand même, on attend après les asperges promises à la maison.

     

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  • N44
    les falaises françaises
    et les anglaises
    Ashford
  • Lundi 27 Avril 2020
  •  

    Il fait jour quand je pars de Châtenois, c’est pas souvent, ben oui il est 6h50. Y a encore du camion en plan chez Jacky. 

    Il fait beau, mais un peu de brouillard se pointe avant Toul, pas trop longtemps heureusement, car je peine plus que quand je pars à 1h30. Ou alors c’est la vie catalane qui m’a complètement déphasé. 

    ça roule normal comme la nuit jusque Reims au niveau trafic. Je ne suis pas pressé, je ne vais pas tiré les heures, j’enquille la N44 à la Neuvillette et en profite pour enquiller aussi une sieste de 20 minutes au péage de la sortie, c’est pas du luxe. 

    C’est très rare que je prenne ce tronçon à la montée, ce doit être même la 1ére fois depuis août 2018. Je mets environ 15 20 minutes de plus à peine pour arriver à la Leclerc de St Quentin. Un peu de gazole et je me pose au péage de St Quentin nord pour casser la graine. 

    Ce début d’aprem est encore bien difficile pour arriver à Calais sans pause, c’est dingue, je ne galère pas comme ça au petit matin. 

    J’arrive au port à 14h30, pas foule mais booké pour le 16h15. ça va que j’ai le temps. Mes quantités limités auraient pu passer au train, mais j’ai le temps et je préfère toujours privilégier ce moyen de traversée actuellement. Et il fait grand beau, c’est bien agréable.

    ça débarque à Douvres à 16h50 local, la lumière sur les falaises changent de celles du temps de midi. 

    Dernière et courte ligne droite pour rejoindre le joyeux et non moins coûteux parking de Ashford. C’est plus raisonnable que de tirer les heures de l’autre côté de Londres avec mon chargement. Et je valide la 11 tranquille.

     

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  • le Dartford va perdre de l'argent aussi
    Amazon chez XPO
    M25 à l'heure de la sieste
    zi Clacton-on-Sea
    c'est long
  • Mardi 28 Avril 2020
  •  

    Toujours aussi peu de monde sur le parking. Ils vont perdrent de l’argent les pauvres. Je passe à la douche et embarque un breakfast, une 1ere pour moi depuis le début de crise. Je vois pas trop l'intérêt, le mec touche la boîte, que je touche ensuite. Bon j'utilise mes couverts, et une dose de gel hydroalcoolique avant toute chose. Quitte à vivre avec,il va falloir qu'ils en mettent en sachets à côté de la mayonnaise ou du ketchup . 

    De toute façon l'idéal est d'être autonome le plus possible avec la bouffe, ce qui change peu dans mon cas.  Je devrais arriver à poursuivre ma carrière sans pain beurre au zinc devant BFMTV. Bref, continuer à faire "le roumain" ou du "camping". 

    Je démarre à 6h05 local, c'est vert de partout, M20 M25 M1. J'arrive avec plus d'1h d'avance au rdv de 9h30 chez un logisticien de cosmétiques à Milton Keynes. Il me vide assez vite. 

    Du coup je serai largement en avance au suivant à Daventry. Mais chez Amazon c'est moins gagné pour passer avant l'heure. 

    Bonne nouvelle déjà, je me gourre d'entrée, ce ne sera pas chez Amazon même mais à côté, chez XPO. Ça paraît tout de suite plus détendu, et un peu dans son jus. Mais finalement mise à quai juste à l'heure prévue, 11h et déchargement au compte goutte des articles plein air de Anneyron. Après presque 2h passé là, j'ai mon retour complet reçu de Lucas, sur la côte sud est, à Clacton on sea, à plus de 200 bornes. J'avale 2 ou 3 bricoles et retourne sur mes pas, M1 M25. Mais l'après midi est interminable, j'hésite à m'arrêter faire un roupillon avant le M25. Finalement ça passe, et ça revient de l'autre côté sur la A12 east. J'ai frôlé le décor à un moment. Le grand pont que je fais semaine prochaine se fait désirer je crois.  J'arrive dans la zone du bled côtier sans voir la mer vers 15h15. Ici, dans ces secteurs périphériques de l'Angleterre,où je ne viens pas souvent, c'est toujours assez typique, et dans son jus pour ce qui est de la zi. Client pas dur à trouver, il y a une semi Gondrand PLV dans la cour. On va charger par un côté des bobines de plastique. Cariste bien sympa aussi, mais c'est long, au compte goutte aussi, interminable, et sous quelques gouttes aussi. Largement le temps de sangler, équerrer entre chaque sans transpirer et de me chauffer un jus, des fois que ça m'aiderait à finir les heures ce soir. Je me voyais traverser ce soir, mais là le problème est réglé, c'est fini après plus de 3h de chargement. Et le pompon est une panne informatique qui offre encore 15 minutes permettant de valider une belle 3h. Je pars enfin de là à 18h40, sous une rafale de sorry de la part du cariste qui était malgré tout bien sympathique. Y aurait de quoi dormir dans la zone, à retenir, quoique un peu éloignée du M11.

    Je tire les heures, du moins l'amplitude, 21h05, pourquoi pas Motis Dover. 

    Ça roule nickel bien sur, mais je dois revoir mon objectif initial, le A20 est affiché fermé au bout du M20. Et après une simulation de résa à Ashford qui affiche encore vert, je tente alors le Stop24 à Folkestone. Il est 21h et c'est encore à peine moitié plein. 

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  • ça eu payé le parking en UK...
    Cyril
    P&O Cruises en stand by
    les actionnaires des sté d'autoroute vont gagné moins aussi cette semaine
    N4, l'autre route des Vosgiens
  • Mercredi 29 Avril 2020
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    Au tiré du rideau, le parking est rempli à peu près comme la veille, il faut le voir pour le croire. Ils sont en plein cœur du confinement en UK sans doute. Je file à la douche à 5h30. Ici c'est nickel, gratuit aussi avec le parking. Parking qui coûte 10£ de moins qu'à Ashford. Je petit déjeune en cabine et démarre tranquille à 6h20. J'hésite à prendre le train où l'appli annonce fluide, mais non, j'ai le temps et il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas de même au ferry. 

    Les files au guichet sont vides, j'opte pour la DFDS. Booké pour le prochain, 7h40, cool.

    Même pas 20 minutes dans les lignes et ça charge.

    J'aperçois depuis le pont Stéphane et Cyril qui arrivent dans des lignes de la p&o. ça fait loin, mais j’arrive à faire une photo.

    On est vite de l‘autre côté et vite sorti. J’ai l’impression que sur cette cie, c’est plus rapide les embarquements et débarquements. 

    Je taille sur A26, jusque St Quentin centre et passage au gazole à la Leclerc, pour finir la semaine, et même le mois peut être. Et vu que la semaine et le mois aussi sont sans doute faits, je garde la natio 44 encore. Même en lourd elle est très roulante en fait.

    Je passe Reims pour casser la graine, à la Shell automat. Cette fois je me bois un café pour éviter le même après midi carnage qu’ hier.

    N44, N4, N67, tout ça ça roule et au bon soleil de Champagne. 2éme 45 avant Beaune et je taille pour le reste jusqu’au péage de la sortie Genay, il est 21h05 et j’ai roulé 9h37. ça roule bien la natio finalement. 

     

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  • le béton est pas cher à Rives
    y a de la place finalement
    fret pas lourd liner
    Paladru strasse
    mon F12 c'est le meilleur
  • Jeudi 30 Avril 2020
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    Je mets en route à 6h35. ça pleut bien. c’est moindre regret pour ceux qui voulaient partir en pont de mai. Mais ça roule quand même de plus en plus au fil des jours qui avancent, aux heures de boulot bien sûr. Peu importe je file sur l’A43 via l’A432, et ça passe toujours bien par là. A48 et je sors à Rives pour aller vers ce bled. 1ere fois que je vais là. Heureusement, un ex autochtone, Philippe Moriaud qui m’a appelé hier car lui était en Lorraine, m’a expliqué pour aller à mon client, la papeterie. C’est vrai qu’il faisait bon être prévenu, elle se situe dans un trou avec une route très sinueuse, et il faut faire demi tour au fond, pour pouvoir rentrer. Et en arrivant à 8h, déjà 3 camions s’engagent dans l’entrée mince de la vieille usine. J’appelle avant de m’engager pour entrer, et la dame me dit que oui il y a de la place pour tout le monde, mais que en plus je suis attendu, que je passerai avant tout le monde. Ah c’est top ce genre de réponse. Je m’engage, dans un couloir mince et trouve l’unique quai déjà occupé. Je prendrai la place ensuite. Je vire les cliquets de sangle et achève de ranger le tout une fois à quai. Le cariste bien sympa amène ma camelote directement en prod. En 1h c’est plié, remballé, balayé. Sortie toujours comique aussi, avec le demi tour en bas, et remonté de la rue sinueuse. Il flotte, j’y vais molo en 3éme, pas envie de patiner. 

    Noël m’a envoyé ma suite hier, et qui sympa sur de multiples plans. Déjà ce n’est pas loin, St Etienne de St Geoirs, ensuite c’est à l’usine de tuyaux PVC, donc pas du lourd, et pour finir c’est pour destination 88 et 67. Trop fort Noël

    20 minutes plus tard je suis au stop des éxpés de l’usine. Je rentre après leur pause, et on charge sous la flotte divers conditionnement de tuyaux, je suis bien complet, quoiqu’il y aurait moyen de gratter un peu. Mais il n’y a sans doute rien de spécial à reprendre à quai, du coup je refile sur Rives et rejoins la 75 par Paladru pour remonter. Sous des trombes d’eau toujours Juste un bout d’autoroute à Bourg et pause repas à Bourg est, et je termine par full 83 jusque Besac, tout ça ça trace. 

    Je ne suis pas trop tard pour ramener l’ensemble à mon hangar à Cornimont, et en cette période encore c’est confort pour la marche arrière toujours aussi sportive d’autant plus que j’en ai perdu l’habitude, c’est plus large chez Jacky. 

    Ma fille arrive juste derrière avec la Twingo, cool.  Tout comme le grand viaduc qui m’attend, hormis un îlot lundi pour aller vider lundi. Enfin il y aura un peu de bricolage au programme!

    Hasta la semana 20!