FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2020 Partager sur Facebook
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  • M31 The South
    Michou07
    tetriliner
    ça n'a pas trop labouré finalement
    Fontaine OKLM
  • Mardi 2 Juin 2020
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    Démarrage tranquille à 5h35 ce mardi, et oui c’est mardi, c’est cool.

    Et direction inverse encore, A31 sud.

    2h15 plus tard je suis à Beaune, devant l’entrée d’une boutique le long de l’A31. Je ne suis pas le seul, bien 5 camions devant, à majorité belge, du moins les semi. ça ouvre à 8h, je ne peux déjà pas rentrer par manque de places, ça promet..

    Il y a 2 quais, ça trace assez vite finalement, mes 2 pal au sol sont sorties une bonne demi heure plus tard. 

    J’ai récupéré un peu de place. Stéphane ne tarde pas à m’envoyer une ramasse avant de vider la suite sur le 01. C’est à prendre à Charnay les Mâcon, à proximité de Mâcon sud. 3 pal pour le 17 en espagne. C’est pas du lourd, je mets à la suite, on verra l’ordre plus tard. Une seconde tombe dans la foulée, pas loin de là, St Jean sur Veyle côté 01. Mais je ne pense pas avoir assez de place, je file d’abord vider à Bourg en bresse pas loin de 3m de plancher de dévidoirs neufs pour fils. C’est du bon côté de Bourg, au nord ouest. Je vide et valide 30, il est déjà 11h20 quand je peux en repartir. J’appelle à St Jean sur veyle, il me charge si j’arrive juste avant midi, ouf, je trace. Par la N79, ça ira plus vite. C’est un espèce de petit engin agricole à destination du 38, pas très lourd, ça se bougera si jamais, je ne vais pas les enquiquiner avec l’ordre en rebougeant tout, on verra bien.

    Je peux quand même continuer à vider un peu mon retour UK, direction Villeurbanne, chez Alstom. Je casse une graine vite fait sur un lay-by au début du périf, ce qui permet de profiter du déconfinement décomplexé généralisé sur la route. J’arrive chez Alstom, c’est pas loin d’une porte du périf, mais on fait forcément un peu de ville, genre d’endroit où j’aurais préféré venir pendant les 2 mois précédents. 

    Bip bip et affichage de 36.6 au poste de garde, je peux rentrer dans l’usine sans trop d’autres procédures, et vide rapidement une dizaine de caisses de Manchester, euh non, de Normanton. Par côté, donc tout va bien. 

    La suite est au Abrets 38, full A43, une heure tout juste. Chez un logisticien de sports automobiles, là ça ne vide qu’à quai, où je ne peux accéder, faut que je fasse donc un peu de place sur un côté pour qu’ils attrapent leur palettes de chiffons. Le truc agricole se bouge mais au prix d’un peu de transpiration, ça chauffe bien aussi faut dire. 

    Ensuite je peux aller vider enfin cet engin, à Goncelin au nord de Grenoble. Appelé, le type est là jusque 18h30, donc c’est large. 

    Chambéry est revenu aussi à la normale côté circulation, mais ça roule, hormis une queue monstre au péage juste à l’entrée. 

    J’arrive au client vendeur de matériel agricole, après 1h  de route des Abrets encore. ZI avec rue très mince, où ça croise à peine une voiture. Je dois guider un mec qui a peur de rayer sa voiture ou d'accrocher ses pneus sur le trottoir le temps que j’aille voir le client chez qui je n’arriverai jamais à rentrer. Puis arrive un semi en face qui veut sortir de la zone, là ça ne passera pas. le client me suggère de reculer et de tourner sur le terrain un peu vague juste avant. C’est sec, ça ne risque rien. Mouais. Bon j’y vais au mieux, ça débouchonne la zone et il vient me sortir son engin en un coup de fen.  C’est son terrain où il va reconstruire, et avec un quai où j’ai le nez avancé. “ça ira pour ressortir? tu te débrouilles?” Visiblement j’ai pas trop le choix. je suis un peu en mauvais posture, cassé complètement, et il faut reculer dans le virage étroit de l’entrée de la zone. je manoeuvre bien 10 minutes en essayant d’éviter les grosses flaques de boue que je ne sens pas. ça sort. Client limite sympa je trouve.

    Il est bientôt 17h30, j’ai la suite pour demain, une ramasse de l’autre côté de Grenoble. J’ai large assez d’heure pour y aller, mais je dois faire quand même 30 minutes en route, et bien sûr pas de place sur les minuscules stations à l’entrée de Grenoble, je dois sortir sur une zi. Quel cirque. j’arrive à faire une micro sieste malgré la chaleur, et repars traverser la capitale de l’Isère, qui finalement passe tout au vert, malgré l’horaire très avancé de la soirée. Je sors à Fontaine et trouve place tranquille devant l’entrée du fabricant de portes pour l’industrie où je dois charger, il est 18h45.  Je vois un directeur qui en repart, lui demande si je ne gène pas. Pas du tout.  l dit que je vais être au calme en me faisant remarquer qu’il y a le cimetière juste en face. ça m’ira très bien, et je suis sous un arbre, impeccable. 

     

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  • le temps des cerises à Jarcieu
    Hola Juju!
    Montbrison les bonbons
    chez les beaux Faches du 43
    c'est bien compliqué le 38
  • Mercredi 3 Juin 2020
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    Ce ne fût pas tant le calme qu’annoncé. J’ai eu droit à une séance de rodéo nocturne de Clios phase 1 ou 2 sur le parking du cimetière entre 22h et 1h, avec conciliabule entre.

    Mais tout va bien quand même, l’essentiel est que je ne finisse pas au cimetière.

    Je vais voir à 7h15 au client, à l’entrée que j’avais comme adresse, partie internationale, normal vu que je charge un lot pour l’espagne. je demande si c’est bien prêt avant de rentrer, le type me dit oui, de rentrer avant même de regarder ce que je charge. A peine en place, “c’est quoi que tu charges? ça ne me cause pas… ah c’est peut être de l’autre côté…”. Il demande, et oui, c’est de l’autre côté, au service France, à la porte qu’il y avait avant. Ressortie à l’autre bout et re tour du pâté de bâtiment...ça va que je ne suis pas trop à cheval sur mes amplitudes cette semaine.

    Je charge assez vite une longueur au bon endroit, et peux remonter au quai 3 de Jarcieu.

    Une heure plus tard là bas, où contrairement au ciel de ses nuages, c’est bien vide, tant sur le plan camion, que sur le plan marchandises sur le quai. Je viens garnir quelques mètres carrés avec mes palettes en vidant le tout avec l’aide de Arthur et Philippe. 

    En attendant que ça se décide sur mon sort, qui est particulier cette semaine où je ne devrai faire que buller vu que je dois être rentré vide ce week end, je passe sous la douche et au café pain choco en attendant. A 10h ça tombe, en route pour Montbrison pour ramasser du 69 et 38. Avant ça, je traîne déjà un peu, au gazole à Salaise, une semaine tout juste que je n’en avais pas mis, j’ai passé les 3000 avec le plein. Puis en face au pain chez Blachère où ça bouchonne pire que le rond point de Chanas post déconfinement.

    On peut retrouver les joies de l’A47 du monde d’avant d’avant et c’est bien fatiguant, ça ne donne pas envie d’entrer dans le monde d’après. Je fini de Andrézieux à Montbrison par la natio, ça ne doit pas changer grand chose au niveau temps. Et ça fait passer par la commune de Sury le Comtal, où habite mon pote Juju du 42.

    J’arrive au fabricant de peinture vers 12h20, je peux rentrer, mais c’est pause jusque 13h, et bien 4 quai sur 5 sont occupés. Je casse ma graine, et la flotte arrive sans faire semblant. On est presque content tellement c’était déjà trop chaud. J’ai un quai une heure plus tard, mais ça va être long. A côté, il y a Emanuel de chez Vilardell, il est là depuis 10h, et son complet Peniscola se charge au compte gouttes, on ne peut pas accéder au quai. On papote en prenant le frais hors des averses sous le haut vent. Il peut repartir à 15h, moi une demi heure plus tard. Il me reste 3m, je peux aller tenter un enlèvement à Ste Sigolène, là haut chez les 43. J’appelle, c’était prévu demain, mais c’est prêt et possible de charger jusque 17h30, ils sont bien braves.

    La rocade derrière Sainté est blindée aussi, on croit vraiment avoir rêvé ces 2 derniers mois.

    Il pleut toujours autant en Haute Loire quel accueil.  C’est près de la maison Colombet à Ste Sigolène, société qui a de beaux Volvo. Moi je croyais que cette marque n’avait pas bonne presse ici. Ils sont peut être équipés de batteries ultra renforcées. 

    Je charge rapidement une dizaines de palettes de rouleaux de plastique et peux rentrer au quai 2 ou 4 de Jarcieu. C’est pas léger et gerbé sur l’arrière, je ne me risque pas par le Tracol et rentre sagement par Sainté et les voies rapides. Enfin rapide, c’était les 2 mois derniers. 

    Je fais un peu mon Philippe Moriaud qui s’en revient du 43, puisque chez Duarig on m’attend pour mes palettes de 69. J’y arrive à 18h45, et c’est ce même Philippe qui m’ouvre mes portes, on sort 2 lots et je garde le 38, qui va encore sur Rives, enfin Renage, juste à côté. Heureusement, je suis rassuré, Philippe va m’expliquer où c’est vu que c’est encore une vieille usine, genre la papeterie. Mais non, le jeune marié de 1988 à Rives ne connaît pas. Stéphane cherche sur map, on trouve avec l’aide de Philippe, pas Moriaud cette fois, mais Giraud. Bref c’est pas facile. José s’en va, il n’y a plus personne, je pars aussi finir mes heures par là bas, sous des trombes d’eau toujours. Je ne me risque pas à aller dormir au client à Renage, je trouve place dans la zi de Rives. 

     

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  • en route pour Rives Renage Valley
    la grande maison de Voiron
    Voiron
    The break of the Pride of Jarcieu
    c'est reparti pour les apéros(masqués ou pas!)
  • Jeudi 4 Juin 2020
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    Ici bien calme la nuit par rapport à hier, juste la météo qui est bien agitée

    Je démarre à 8h et fait les 2 kms qui s’enfonce dans la vallée de Renage. La route sinueuse en forêt est toutefois un peu meilleure que celle qui va à la papeterie de Rives.

    Il faut rentrer en marche arrière au fabricant de clôtures, dans un coin pareil on n’est pas embêté avec le trafic au moins. Je vide assez vite au transpal les 16 pal de peinture en poudre et remonte à la civilisation, direction Voiron pour la ramasse n°1. C’est chez les alcools Chartreuse. Avec l'info du sms du chef qui dit qu’il faut reculer à la 1ere entrée, ça fait gagner du temps. 2 pal plus tard pour Londres, je file à la sortie de Voiron au nord, dans un zi plus commode pour charger 4 pal de Catalogne.

    Les sms s'enchaînent, la suite sur Grenoble, d’abord Echirolles en 3, tout va bien vite aussi pour quelques pal de GB, c’est parfait. J’avais Fontaine à suivre, chez le fabricant de portes où j’ai dormi hier, mais entre, un sms s’est immiscé, du Seyssinet, c’est au sud de Fontaine. Midi approche, j’appelle, pas de réponse, à Fontaine ça répond, la dame me dit qu’ils ne font pas d’interruption le temps de midi, parfait, je vais d’abord voir à Seyssinet alors. 

    Il y a les bureaux sur une rue principale, mais j’ai la rue derrière comme adresse de chargement. Oui je lis les sms jusqu’au bout maintenant.  Mais il y a de gros travaux sur l’entrée de la cour, ça creuse, . On me regarde étonné reculer avec du mal dans la cour, qui est bien déserte. Il n’est pourtant que 11h15. ça répond pas à la sonnette , pas de n° affiché, je re essaies le n° que j’ai. Je tombe sur une dame qui est en télétravail, et a des doutes que je soies au bon endroit. Je dis oui, qu’il y a des travaux, mais je lis bien le nom de la boîte sur le bâtiment. Elle essaie de joindre le magasinier et me redit. minutes plus tard, elle me dit qu’en fait ils ne chargent pas ce jour, à cause d’une coupure de courant (dûe à ces travaux sans doute), qu’elle avait l’air d’ignorer, et qu’on nous attendait que demain. Le télétravail c’est bien pour s’occuper des chats pendant qu’on bosse, mais on doit être un peu déconnecté de ce qui se passe dans la boîte. Bon perdu  minutes, c’est pas la mort mais ça fait pas plaisir. Stéphane me demande si je peux faire une cmr. Oui mais y a personne, je vais revoir dans la rue principale, côté bureaux, il y a bien 2 3 bagnoles. Je peux juste rentrer dans le hall, et y a un tel où je retombe sur ma dame de tout à l’heure. Il y a du monde en effet, mais avec le covid, on ne peut pas rentrer, donc pas de signature. C’est bon j’ai compris, j’ai assez perdu de temps. Je fais un cmr et marque refus de signer et basta, on verra bien. 

    je peux filer à Fontaine où j’arrive à midi pile. Tout le monde se barre, je trouve quand même quelqu’un qui me dit que c’est pause jusque 13h. Il va quand même demander à ses collègues car je lui raconte qu’on m’avait vendu le truc sans pause. Mais non, on m’a dit n'importe quoi. On m'a encore vendu du rêve quoi. Pas grave, il faut bien faire une pause. 

    Finalement, le gars des expés que j’avais vu hier, vient me voir même pas 30 minutes plus tard et me confirme que la standardiste m’a dit n'importe quoi mais qu’il va m’attaquer.

    Heureusement car c’est un peu long, des longueurs de 7m50 avec un peu de place à gratter pour la suite que le chef m’a vendu en rêve aussi, genre il va manquer 40 cms. Ici le cariste est bien sympa pour jouer au tetris avec des palettes des ramasses précédentes, malgré les trombes d’eaux qu’il tombe, et j’aurai la place. A 13h30 c’est fini, je repasse de l’autre côté de l’Isère, à St Martin le Vinoux, chez Ziegler. Là ça reprend tout juste, le type qui me reçoit râle un peu de devoir sortir avec la météo pour me charger les ibc par côté mais a l’air tout de même bien sympathique. 

    Cette fois je peux enfin rentrer au dépôt, quai 2, où on retrouve un peu le sec au niveau météo.  

    C’est blindé de camions, dont certains attendent de ma marchandise.; Il faudra qu’il patientent encore un peu, j’en ai dans tout les sens, d’abord du quai, puis du côté pour les longueurs puis le reste au tablier. 

    Dans la foulée Jean Bernard me repique le quai, mais c’est pas grave vu qu’il me ramène ma suite. 

    Une bonne heure plus tard tout est finalement plié, j’ai repris des banques réfrigérées, du taf à Fabien, du moins à Mme Fabien. Pour 2 CC dans le 71 et 21. 

    J’ai donc le temps de passer au lavage comme il faut, et sous la douche non moins comme il faut aussi, ça fait grand bien. Je prends la pose aux côtés de The Pride of Jarcieu qui lui est en pause cette semaine. Je repars à 18h30 bien sonnés, Lyon passe bien hormis le retour des trombes d’eau. Je sors à Mâcon nord, j’ai le temps, ma semaine s’achève et je suis léger, quelques centaine de kilos, du bon boulot ces chargements. 

    Sur la N6, les parking de restos routier sont blindés, ça doit être compliquée pour les distanciations et pour manger en terrasse avec la météo. 

    Je file dormir à mon 1er, à la réception du Leclerc à Chalon nord. il est 21h50.

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  • l'été sera chaud
    Sombernon
    ça n'a pas trop bougé
    The pensionné of Cornimont
    old school, the famous
  • Vendredi 5 Juin 2020
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    Je vais voir à 7h à la réception, je peux rentrer dés qu’un quai se libère. Je vide 4 réfrigérateurs promotionnels et repars à 8h pour la suite à Beaune. Là bas aussi c’est Leclerc, au nord aussi, sur le début de l’A6 direction Paris. Vide complètement à 9h, j’ai à peine le temps d’aller au Blachère que Maxime m’a déjà trouvé une foulée pour me rapprocher. Sombernon, 1 petite heure au dessus, sur l’A38, entre A6 et Dijon. 

    Je passe le centre de ce bled, j’aurais peut être pas dû, mais ça passe et c’est joli. Le circuit de Dijon Prenois, ne doit pas être loin; Mon père m’y avait emmené au grand prix camions en 90 et 91, ça commence à faire un bout de temps. C’était cool.

    Je charge ici du matériel téléphonique pour antenne relais, bien 80 pal + cartons, du très léger, ça ira pour achever les 400l mis mercredi.

    C’est pour le 54, je retrouve Dijon, dont maintenant le nord est contourné, contrairement aux années 90 et prends un peu la RN74 jusque langres nord, ça roule bien. 

    Cette fois pas de sortie à Châtenois, mais arrêt à la place à Lorraine Sandaucourt Service. 1ére fois de ma vie que je m’arrête sur l’unique aire vosgienne d’autoroute à péage que le département dispose. Cassage de graine à l’aide du bon campagne Blachère avec point final une part de tarte au flan. Il refait froid, il faut reconstituer des stocks, et on peut oublier la piscine pour quelques semaines j’en ai bien peur.  

    Je suis à Pompey, au nord de Nancy 1h plus tard, dans une zone derrière la papeterie. On vide les palettes pour divers chantiers d’antennes relais en 1h et peux prendre le chemin du retour à la maison.

    Il n’est pas tard encore, je passe chez Volvo prendre des filtres et dans la foulée monter à mon hangar à Cornimont pour attaquer la vidange, à chaud dans les 2 sens du terme, il est 18h30.

    Fin de cette petite semaine pluvieuse mais heureuse, et fin bientôt aussi de la validité de ma fco, donc semaine prochaine remise à jour de tout ça, et des siestes accessoirement. Le tout masqué bien sûr; 

    RDV semaine 25 (si je réussi mon examen!)   

     

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  • Abbaye de Moyenmoutier
    Moussey
    Vosgian Industry
    Christophe du 73
    Philippe du 26
  • Lundi 15 Juin 2020
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    Encartonné provisoirement de la fco en attendant la carte officielle je peux quand même reprendre du service, le quota de siestes pour 5 années est effectué. Je quitte mon bled à 6h30 direction les Vosges du nord, limite 67.

    Route par Gérardmer, les cols et déjà arrêt au gazole à Anould, il y a une pompe PL neuve au Super U. Le temps qu’un grumier devant finisse devant, je passe pas loin de 30 minutes pour mettre 500l. 

    Je passe St Dié et sors direction Senones via Moyenmoutier et son abbaye rénovée qui a longtemps été cachée par l’industrie textile locale.

    A gauche à la Petite Raon, et c’est une petite route qui mène au Donon, je m’arrête un peu plus loin à une scierie à Moussey, des lieux que je ne connaissais pas du tout. Ils sont de chaque côté de la route, mais on recule sans risque pour se mettre en place pour charger.

    Un tas de planches à charger, dnc par les 2 côtés, et sanglage équerrage comme il faut.

    Ici, pas trop causants les vosgiens, on est en fond de vallée, mais finalement sympas, ils me ramènent une bonne échelle de compèt, plus pratique pour sécuriser le chargement. Oui je parle comme il faut, la fco est encore chaude.

    En 1 bonne heure 15 c’est refermé, je laisse la place à un copain de chez Mauffrey. Me voilà chargé pour Puget sur Argens, cool, là Maxime m’a gâté sur ce coup. 

    Je redescends vers la 59 et me fait klaxonner en règle par un taxi immatriculé dans le Haut Rhin une fois sur la 2x2, c’est l’ancien companero fraîchement reconverti, Ju68!  

    Je rejoins Epinal via Rambervillers et le col du Haut Jacques, plus roulant que le col de la Chipotte.

    Un peu de N57 et route des Vosgiens une fois Vesoul. J’ai préféré passer par là avec mon poids, quoique pas délirant pour un tas de bois, mais je suis tombé sur un paquet de boulets, autochtone ou pas, et même 2 caravanes Belges, qui visiblement ont écouté Macron à la lettre hier soir. Et là il faut se dire que ce n’est que les derniers jours de répit avant le pire semaine suivante: la réouverture de la frontière espagnole..

    Après avoir enfin doublé un 70 qui se traînait ou qui devait être encore plus lourd que moi, je file du coup plus loin pour casser la graine au taquet des 4h30 à Chalon. 45 minutes qui profitent bien pour y inclure le contrôle de la tension des sangles et une micro sieste. ça rappellera un peu la fco qui ma foi n’était pas si désagréable, avec un formateur toujours bien sympa, pour la 3éme fois que je viens là, et une assemblée de 7 gars sans casse pied n grande gueule. 

    Je croise le Mich ardéchois aussitôt sur A6 ou enfin la moyenne de ce jour décolle un peu. 

    Je croise aussi mon ancien camarade du de chez Gefco, Christophe du 73 plus bas. il a enlevé la pub sur sa bâche.

    Lyon passe à peu près bien par A46 et je fonce achever mes heures sur A7 où je crois maintenant le chef 26 qui va finir les siennes à Jarcieu.

    Je visais l’aire de Montélimar, mais je n’ai que 9h35, à la place je sors à Bollène et me pose près de magasins. il est 19h. 

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  • le Vourles du 83
    A8 Liner
    Canjuers
    Noves Cabannes
    ça valait le coup de venir quand même
  • Mardi 16 Juin 2020
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    Ce n’est pas encore le plan du siècle ici sur le vaste parking de la Halle aux vêtements, des relais, semis, caisses amovibles, avec des types peu discrets, klaxon en repartant, bref je n’ai pas dû dormir 9h d'affilés. D’autant plus que je devais oublier pour faire 11, j’ai rdv à 8h30 à Puget, donc démarrage à 5h.

    A7 A8, là j’arrive sur un secteur que je pratique peu. Ma foi c’est joli quand même, on est toujours mieux là que sur l’A13. Je tente la douche à l’aire de Vidauban, c’est occupé, une seule douche disponible sur les 2, un tye devant, bref je passe 40 minutes pour cette formalité et du coup arrive un peu sur les chapeaux de roues au Leroy Merlin de Puget. Aie, une file de 4 camions attend déjà devant la réception. Je suis pile à 8h30 au guichet, ouf, on me dit qu’on m’attendait, et du coup je me paie le plaisir de doubler tout le monde, pour accéder au bâti. ça vide assez vite et à 2 caristes et avec le sourire, en une heure c’est remballé. Bien sympa comme magasin, un peu comme celui de Vourles que je livrais à l’époque Gefco natio, en bois aussi, mais alsacien, enfin qui arrivait de pologne. Là le sciage de ce matin c’est “Selection Vosges”, er avec transporteur vosgien en prime. 

    Je peu filer non loin de là à ma 1ere ramasse du chef à la zi du Capitou à la sortie suivante de Fréjus. 5 pal de cosmétiques vite fait, pour destination Wakefield. En 2 retour sur A8 et vers dans les terres à Draguignan pour aller au camp militaire de Canjuers. C’est de la route bien sinueuse en direction des Gorges du Verdon. Déjà passé par là une fois, avec ma chérie, il y a bientôt 20 ans en mode touriste en Golf III portes.

    Ce n’est pas difficile de trouver l’entrée, y a du matos militaire devant qui ouvre la route. On rentre sans trop de complications, c’est chez un atelier de chars. Je charge quelques palettes, de grosses cuves qui contiennent en fait des moteurs. C’est bien sympa, ça n’ a pas trop l’air de bousculer, je suis chargé à midi. 

    En 3, je remonte un bout, c’est sur Cavaillon.  Faut déjà aller retrouver l’A8, ça occupe bien 40 minutes. 

    Pause repas vite fait au péage de l’A8 et file à Avignon sud pour rejoindre la route de Noves à Cabannes. C’est étroit, mais ça évite de passer dans Cabannes. Je croise 2 3 bagnoles, ça passe si elles se serrent un peu, sauf 1 qui fait du zèle avec une marche arrière sur plusieurs dizaines de mètres et à 2 à l’heure. Je pensais à une petite mamie perdue ou paniquée. Mais au moment que cette bagnole trouve enfin à se garer et que je fais signe merci, je constate que c’est un type qui gesticule en guise de réponse. Je stoppe alors pour demander quel est le problème? “Qu’est ce que vous avez tous à passer par là?” 

    Je suis en livraison, et l’interdiction est annoncée quelques centaines de mètres après l’adresse de mon client.

     Bref, faut laisser tomber ce genre de c…

    J’arrive à un atelier où ça fabrique des chariots de manutention set genre de diables. ça s’appelle “Toutentub” . C’est plutôt marrant comme nom. Sauf pour mon ami au Picasso croisé plus tôt, c’est certains qu’il s’est fait entubé si il pensait jouir de son droit de passage pour lui tout seul. 

    Et ici c’est bien sympathique, on charge 60 diables à l’unité, des beaux machins de compèt. Je peux juste valider 30 et ainsi remonter d’une traite au quai 4 ou 5 à Jarcieu. Sauf que d’une traite non, ça bouchonne bien pour récupérer l’autoroute à cause de travaux vers Noves. Bien 25 minutes pour atteindre l’A7, un cirque sans nom.

    Je trace la suite et croise encore le chevelu ardéchois suivi de l’armoire à glace des Hautes Alpes dans le grand Boeuf et arrive à Jarcieu vers 18h30 passé. Arthur me chope avant que je me pose à quai, en fait on va sortir le lot UK du tablier et il va me recoller un moteur pour Roanne, qui ira avec ma ramasse de Draguignan de ce matin. Et je garde les diables, c’est vrai que c’est pas le genre de trucs rapide à bouger. 

    je ne traine pas, j’ai entamé la 10 encore, et l’amplitude de 13 on oublie aussi, autant que je tire les 40 minutes restantes. 

    ça fait arriver dans la zone de Chasse, le long de chez ThermoKing avec 9h58. 

    Il se met à pleuvoir comme il faut.    

     

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  • le p'tit plaisir du matin
    la 1 ére de la 45 éme
    le 42 c'est joli aussi
    le 43 pour la fin
    Chanas, toujours mieux
  • Mercredi 17 Juin 2020
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    Je mets en route à 6h, bien dormi, ras,  je reviendrai.

    Je rejoins St Priest par le BUS, et suis au client logisticien de froid à 6h25 pour vider la soixantaine de diables, ça va assez vite, 6h50 c’est signé. 

    Pour la suite, Roanne, je file au tunnel, c’est encore pas trop rouge et je suis en desserte, ça gratte encore une paire de bornes. Du coup je peux m’offrir un quart d’heure pour la douche à la Total Dardilly. 

    Et même plus loin, le luxe d’un tour sur la nationale 7 par le Pin Bouchain, bref la journée commence bien.  

    J’arrive aux usines d’armements Roannaises vers 9h, y a du peuple, mais je n’y passe finalement qu’1h pour vider les moteurs de chars.

    Les ramasses n’attendent pas pour tomber, d’abord Charlieu, c’est pas trop loin, je m’offre un arrêt de 5 minutes à une boulangerie trop facile et tentante à se garer en route à Vougy. C’est la première de ma 45 éme année, ça se fête. Café, pavé, pain au raisins. Bref, j'arrive en pleine forme à Charlieu, en centre ville, mais déjà un xpo en place, faut bien attendre une demi heure avant mon tour pour prendre des palettes pour la région de Alès. Heureusement y a de quoi garer un peu avant sur trottoir. 

    En 2, je dois redescendre sur Balbigny, chez un fournisseur de pièces d’essieux, qui est juste à côté d’un constructeur de maisons bois, dont une filiale existe dans les Vosges. Je charge juste à midi, des pal pour la catalogne, c’est bon d’appeler des fois pour éviter de planter. Résultat une autre ramasse ne tarde pas, on va se promener encore un peu au pied du Forez, à Marcoux, vers Boën sur Lignon. C’est là que je vois un ITM et m’y enfile vers la pompe pour un peu de gazole  car je suis sur la réserve depuis hier soir. Mais le pistolet est cadenassé, personne à la caisse, tant pis j’irai encore un peu plus loin, les ramsses c’est bien pour faire stagner un peu la jauge à gazole. Du coup, à la place, je file dans les rayons de l’ITM pour les victuailles du jour, notamment une Rosette made in 63.

    J’arrive à 13h au client à Marcoux, du monde, je peux manger ma salade de pâtes tranquille, et passe une heure en tout pour un outil agricole, un genre de raclette ou de lame, à destination de la catalogne encore. 

    La suite sur Andrézieux, chez XPO, mais en fait non, ce sera à l’usine d’emballages cartons directement . Paumé 10 minutes pour rien. Je charge quelques palettes pour le chocolatier de Tain l’Hermitage. 

    Il reste de la place, alors pourquoi pas finir c’est belle journée Ligérienne par le haut, à bas en Basset pour une ultime ramasse. J’appelle quand même, pour dire que j’arriverai un peu avant 17h. Pas de soucis. J’ai appelé pour rien en fait, généralement les 43 sont souvent de braves et assez bosseurs. Alors je dois encore filer là haut sur la réserve, pas trop le temps de faire 10 minutes pour du gazole à Firminy si je veux y arriver avant 17h.

    Je charge quelques palettes de film plastique, forcément comme toujours dans le 43, et pour la catalogne, forcément aussi. En tous cas ça m’a fait bien plaisir de monte un peu par ici pour mon anniversaire, même si ce n’est plus le 43ème qui est  l'ordre du jour.. 

    Je peux rentrer à Jarcieu cette fois, mais je passe pas la case gazole à la Leclerc de Firminy, c’est le mieux si on attend mes palettes ce soir, car autrement il faudrait carrément attendre longtemps. Il était temps, je peux attaquer sereinement la A47 qui ma foi ne roule pas si mal.

    Ce n’est pas pareil à la sortie Chanas, où beaucoup de monde sort, en raison d’un accident dans le Boeuf. 

    Je me suis vu un moment ne pas encore valider une 11 ce soir, mais en fait non je suis juste au quai 3 à 18h58, ouf. 

    Pas grand n’attend mes pal en fait, hormis Philippe Moriaud pour le lot du 30, mais c’est pas grave, il blague toujours encore, donc il ne doit pas m’en vouloir. Et pis c’est chacun son tour qu’on attend les palettes de 43 qui arrivent toujours à des points d’heures.

     Moi je garde uniquement le lot du chocolatier Drômois.  

    On attend Greg qui ne tarde pas , et qui va reprendre les 3 lots de catalogne en plus de plein d’autres choses côté français. On s'amuse avec Ludo à faire rentrer son bon groupage. 

    Après tout ça on mérite bien notre rosette d’auvergne, mais sans Greg le pauvre, qui bave mais qui doit achever ses heures, surtout avec sa tournée catalane. 

     

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  • Bren
    depuis Anneyron
    mini tour en Kögel
    le GAK à moteur plancha à Tristan
  • Jeudi 18 Juin 2020
  •  

    Après une bonne douche et café, je démarre à 7h15, retour sur Chanas, où ça s’est débloqué depuis hier soir, et le Boeuf aussi, ouf. 

    Juste avant de sortir tranquille à Tain, ça klaxonne dur dans un dépassement, qu’est ce que j’ai fait encore? Ah non, c’est une connaissance forumesque, Claudius de chez Chalavan.

    Ah 8h chez le chocolatier local, juste en dessous de l’A7, je vide assez vite les cartonnages et je file au vieux dépôt Jacky à Bren, au dessus de St Donat. Je charge quelques palettes d’épicerie. Je remonte ce lot au quai 2 à Jarcieu où je remonte par St Vallier Chanas.

    A peine 15 minutes au dépôt, où je n’embête pas Arthur qui ressort tout son fourbi de saisonnier, je peux repartir presque sur mes pas, Anneyron, mais à travers cette fois par Jarcieu centrum. Je dois charger un complet de meubles de collectivité pour le nord. Ah je vais enfin un peu me dégourdir les pattes cette semaine. ça charge vite, dommage, on a une belle vue depuis cette zone des éxpéditions sur le Pilat en face. Un peu plus on verrait où je dois aller, au pied du Beaujolais, au nord de Lyon..

    RDV à 13h à Belleville sur le papier, mais il est déjà 11h45 quand je repars de Anneyron, le chef se contentera de 13h30, c’est déjà plus jouable. 

    Lyon passe bien heureusement, même si on apprécierait de passer le tunnel pour ce genre de trajet.

    La météo devient bien nordique, enfin merdique dès le péage de Villefranche passé. Le ciel est bien noir. 

    J’arrive à 13h25 pile poil au méga dépôt Alainé pas bien vieux de Belleville. Du monde partout, au guichet, dehors. j’attends bien 20 minutes pour mon tour au comptoir où ce n’est pas vraiment des bout en train. Mais j’ai un quai de suite, et ça vide très vite, j’ai à peine le temps de manger une bricole. Je peux repartir vers le beau, au sud, à Meyzieu, pour la navette poubelles. J’y vais par A432, faut pas se louper, il est déjà 15h30 quand je raccroche la vieille Kögel Duarig. Mais ça ira large, le ferrailleur dans la rue parallèle ne ferme qu’à 16h30 en fait. ça ne traîne pas trop pour vider comme d’habitude, je me paie même le luxe de passer un coup de balai dans la semi, car ça n’a pas l’air d’être fait à chaque fois. 

    Je réatèle ma semi à 16h30 et je peux rentrer à Jarcieu mais avant j’observe 30 minutes de pause sur place.

    Je remonte à travers, SQF Cours et Buis, sans même regarder comment c’est sur l’A46, tranquille.

    Au dépôt y a l'ami tradi jurassien d’Yvan, Alexandre, un monsieur déchets, déjà venu couper ici y a pas si longtemps.

    Je paie ma binouze pour mes 45 ans et un jour déjà, et on va manger un morceau chez Tristan, le vigile du parking qui habite sur le parc à Philippe. Je n'avais jamais vu son installation. Une plancha sorti d’une calandre de Berliet GAK, c'est pas commun. 

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  • la douche suivante
    entre Jarcieu et Anneyron
    Christophe
    la conso va être bonne
    N83 liner
  • Vendredi 19 Juin 2020
  •  

    Je ne pars pas tôt, tant mieux, douche café, et douche au camion aussi, je démarre à 7h30 pour la même mission nordique qu’hier, Anneyron Belleville. Je commence cette fois à bien connaître la route à travers, et faut pas se louper à au carrefour à Jarcieu centre et éviter un accrochage, c’est pile l’heure où le chef boit son café au PMU. Pis après je croise quelqu’un qui me mitraille d’appels de phare, c’est Maxime qui monte au boulot. Cet axe est très surveillé.

    7h55 à l’usine de meubles, j’en repars 45 minutes plus tard, avec la même quantité de palettes qu’hier, mais un peu plus en avance par rapport au rdv à Belleville fixé à 11h.

    En tous cas, c’est l’heure idéal pour repartir, Lyon passe parfaitement bien par le périf ou je me paye un petit qso sur le 19 avec un des derniers cibistes rhônalpin Ptitdud, et j’arrive chez Alainé vers 10h20, et toujours sous une menace de nuages noirs.

    A quai assez vite et vide tout aussi vite, c’est pas le mauvais boulot, comme hier, je redescends sur Meyzieux, mais pas pour une navette de poubelles, mais pour un bon et vrai voyage de zone longue. Et à voir la destination, je n’en crois pas Meyzieux. 

    Mais l'expéditeur que j’ai déjà fait une fois, me rappelle qu’une fois j’y ai passé 6 ou 7h pour charger. J’y arrive à midi 5, et ça a l’air de s’annoncer pareil, au vu du nombre de camions qui bouchonnent déjà dans l'impasse de l’entrée. Ma foi. 2 collègues sont là, le Scania AP Trans et Christophe qui lui est ressorti après avoir chargé et redéchargé aussi sec suite à une erreur de leur part. Il doit refaire le tour, et se retrouve derrière moi en attendant de voir à quelle sauce il serait mangé, on lui a dit qu’il n’y avait plus rien à charger pour lui. C’est quoi ce plan. 

    Je casse une graine et finalement à 13h ça ouvre et j’ai un bon de chargement, mais on devra attendre un bon moment avant de charger vu le monde devant. Christophe a de nouveau un bon aussi, ouf. On rentre à peu tous à une heure d’intervalle chacun, et Christophe me laisse passer devant lui, c’est bien gentil à lui, ça me permettra sans doute de pouvoir rentrer ce soir. ça fait quand même beaucoup d’attente pour juste 4 ou 5 caisses par camion à charger, mais elles sont soit disant enterrées et ils galèrent à les réunir. 

    Y pas lourd, 5 sangles sur le tout, je suis chargé à 16h30, un peu plus rapide que la dernière fois. ça promet la semaine prochaine si on va tous au même endroit en Ecosse.

    Je repars via A432 naturellement et prends l’A42 et A40 jusque Bourg. N83, j’ai un peu de temps avec l’amplitude, et je remonte côté Hautes Vosges, donc maison ce soir. 

    ça roule bien, je fais 30 minutes après Vesoul et 1h plus tard  je suis posé à mon bled, il est 22h. Demain faut encore se lever.

     

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  • merci les filles
    oui c'est du Michelin
  • Samedi 20 Juin 2020
  •  

    Nuit un peu courte, j’ai eu les cadeaux d’annif de la part de mes 3 girls hier soir, c’était cool.

    Je mets en route à 8h, go sur Epinal Chavelot, à la maison Louis Pneus, enfin Best Drive maintenant, encore un truc passé aux mains des allemands. Mais une fois n’est pas coutume on fait bonne oeuvre pour l’Auvergne. On vire le jumelage hivernal pour reposer les 4 multiways retaillés et on mets 2 Muti X sur l’essieu directionnel, les autres ont un peu plus de 2 ans et 285000 kms, on pourrait les retailler, mais bof, je suis pas fan. En tous cas, je retrouve les kilométrages un peu plus conforme des périodes héroïques du passé. Le précédent  jeu, en mode national sur routes nationales n’avait pas passé les 200000.  C’est quand même mieux comme ça. 

    ça occupe un peu , mais Pascal le monteur paie son café, c’est cool. 

    Maintenant que je suis là, je n’ai plus qu’à aller poser l’attelage chez Jacky. La V40 démarre, heureusement, car il est déjà midi ici!

     

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  • encore une brittisherie de plus
    en ligne vite fait quand même
    le plastique c'est fantastique finalement
    ce n'est pas encore le monde d'après, ici
    garé, ça devenait chaud
  • Lundi 22 Juin 2020
  •  

    Je fais ça bien, je boucle 45h pile, ce qui démarrer à 9h05 du parking. C’est très bien comme horaire, c’est que j’y prendrais goût. D’habitude je suis déjà au port à cette heure. 

    Je m’empresse quand même de retrouver la N4, ça roule plutôt bien, cet horaire est moins merdique de partir à 5h30 et se taper l’heure des pointe un peu partout.

    Comme toute montée, A26, sortie à St Quentin sud pour aller au gazole à la Leclerc, 1.188€/l, ça vaut le coup en mettant plus de 900l. 

    Je retourne à l’aire du plateau pour boucler les 30, le repas et le câblage de la semi. J’ai mis 5 minutes de plus que d’habitude quand même, certainement dues aux pneus retaillés remontés samedi sur le jumelage, pas bon. 

    J’arrive à Coquelles vers 16h, la file est largement supportable puisqu’il n’y en a quasiment pas aux sécurités et enregistrement. On nous donne un masque. Juste un peu de bouchon aux Borders control car il faut présenter une référence de laisser passer concernant la quarantaine obligatoire avant d’entrer en UK. J’avais imprimé la feuille, le type l’a à peine regardée, quand je pense au temps que j’y ai passé sur le site à remplir le formulaire simple mais un peu tatillon.

    Vite en ligne et embarqué non moins vite, on peux découvrir que les places assises ont été séparées par du plexiglas. ça changera pas grand chose aux habitudes vu que jamais personne ne se cause dans ce truc.

    A 17h uk time sur le M20, ça s’est ma foi pas trop mal passé. Je peux laisser tomber de m'arrêter à Ashford et tirer les heures à la place.

    Le M25 passe au vert aussi, la déconfinement semble tarder un peu ici, profitons. 

    Go to the North par la A1(M), la route de l’Ecosse, ça roule assez calmement. On peut voir de la place aux divers services ou truckstop. Je prends le risque de pousser à celui de Colsterworth. Il est 20h20 local, il n’aurait pas fallu traîner plus, je suis dans les dernières places disponibles. Ouf, et je valide une 11 quand même. 

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  • Loch Lomond pour ouvrir les festivités
    Argyll & Bute Council
    Loch Tulla
    Glencoe
    Terminus chez Nessie
  • Mardi 23 Juin 2020
  •  

    Douche, puis breakfast à emporter, je fais un tour du serrage des roues pour me racheter déjà de ce mets avalé.

    Je mets en route à 7h20 après avoir fait le pare brise, faut qu’il soit propre aujourd’hui.

    Il fait encore beau sur la A1, et ça roule assez bien, encore mieux une fois le M62 croisé. 

    J’enquille sur la gauche à Scotch Corner vers la A66, et Penrith.

    La météo change carrément une fois Carlisle et l’Ecosse, comme souvent. 

    ça rend le pare brise nickel comme ça.

    Arrêt au service après Lockerbie pour casser la graine plus une micro sieste. Les journées où y a qu’à rouler ce n’est pas si souvent, faut en profiter.

    J’ai une alerte à l’odb, le compresseur qui travaille trop, que l’entretien du de la carTouche apm qui est bonne à faire, alors que je l’ai faite à l’entretien, récemment, la semaine de fco. 

    J’appelle Jean Marc à St Nabord, pour lui ce serait le compresseur qui passe l’huile. Il avait été fait en préventif  car il commençait à claquer, il n’ y a pas 2 ans. Ma foi on programme ça pour samedi. J'espère que ça tenir la semaine, car un coppresseur qui passe l’huile, j’aime pas trop ça.

    La météo en montant ne permet pas trop de profiter des beaux paysages qui bordent le M74.

    ça retourne au sec une fois Glasgow qui se traverse bien, 1ere fois que je passais par là. 

    Direction le nord toujours par la A82, Dumberton, et les paysages commencent à sérieusement changer.

    Déjà la le Loch Lomond annonce la couleur. Et la route qui le borde aussi, enfin, j’espère pas trop, un tronçon est vraiment dangereux et ça croise à peine. Et les autochtones ne lèvent pas vraiment le pied.   Mais après c’est de la montagne, et finalement plus plus roulant et surtout encore plus joli. On arrive dans le Comté  Argyll and Bute. 

    Je finis par m’arrêter pour profiter un peu et faire 2 3 photos, c’est trop beau. Et bien tranquille au niveau circulation, ce qui offre un silence dépaysant. 

    Ensuite, après le petit Loch Tulla, c’est le Comté de Highland qui commence.

     Les beaux paysages variés défilent sans s’arrêter comme les kilomètres. On n’a pas l’impression d’être en GB!

    Je m’arrête encore à nouveau vers Ballachulish après la vallée de Glen Coe, à une petite station doté d’un petit parking et d’une aire de pique nique, c’est au bord du Loch Lynne. 

    Faut commencer à s’inquiéter de où garer ce soir, il ne manquera pas grand chose pour arriver en 9h au bled du client à Fort Augustus. 

    Je refais d’abord un bout jusque Fort William, où un parking pl est bien indiqué, à proximité d’un centre commercial. Puis le cadre est bien aussi. Mais il me reste 45 minutes à rouler, et Fort Augustin est à 50 kms. Grâce à la technique, je trouve encore une place publique visiblement sans interdiction. Il n’y a pas de touriste en principe, ça devrait. 

    Aller je fonce, longe le Loch Lochy, ça roule à peu près, ça va que je ne suis pas lourd, et il n’y a personne sur la route. 

    J'arrive bien comme prévu à Fort Augustus, dépourvu des ses visiteurs, on est à la pointe  sud du Loch Ness. Il faut traverser un lotissement pas très large pour rejoindre mon parking qui est sur la route du client, une station de haute tension. Je ne roule pas bien vite quand je découvre que mon parking n’est qu’à moitié disponible, en raison de travaux. Un papy se gare devant moi, et me demande si je vais à la station électrique. Oui. Il m’indique le chemin, mais je demande si il y a de la place devant. Il dit que oui. Bon j’y vais, la route est juste large mais doté de refuges pour croiser. J’arrive au truc après 3 ou 4 kms, en effet il y a de la place, mais une clôture provisoire, qui est ouverte. Personne, jusqu’à ce qu’un type arrive en bagnole, il ferme la boutique, et me dit de déloger.. Aie, oui, on est bien en GB alors!

    Retour sur mes pas, je me rabats sur mon parking de fortune en travaux où juste une place m’est disponible sans trop gêner, faudra faire une marche arrière pour en ressortir, mais devrait ne pas trop circuler. 

    Bon, j’ai fait 9h19, mais l’avantage je suis à 2 pas du bled et décide d’aller y faire un petit tour, histoire de voir le Loch Ness d’un peu plus près. 

    Il est 19h, c’est mort désert dans les rues. Stations, restos fermés. Juste des toilettes publiques sont accessibles, c’est nickel en plus.

  • Photos
  • on se croirait dans le 38 à Rives
    Summer in Glencoe
    le M74, c'est joli aussi
    A66, la chasse est bonne
  • Mercredi 24 Juin 2020
  •  

    Je pensais dormir tranquille, au calme, malgré la faible intensité de la nuit, normal vu la latitude. Mais il y a eu un peu d’animation vers 2h30 local, ça bataillait à côté. Un semi essayait de se garer, enfin de ressortir. Bon je me suis levé, ça m’inquiètait. C’était un lituanien sorti de je ne sais où. Il voyait bien qu’il ne pouvait pas rester là, surtout qu’il voulait faire 9h. Il va au transfo électrique comme moi, il m ‘a montré sa cmr, qui était tamponnée de Meyzieu aussi, enfin le reste n’était pas du tout rempli, il a dû faire la route comme ça... Je l’ai guidé pour reculer et lui ai conseillé d’aller voir au bled, il y a aussi un méga parking pour les touristes, mais surtout de ne pas aller au client là maintenant. 

    Difficile de de se rendormir, et du coup de se réveiller au matin.

    Toujours la même météo au matin, du gris avec des trombes d’eau par moment. 

    Je déjeune et mets en route à 7h10, le petit chemin de forêt, on se croirait aller à une usine de Rives. 

    C’est ouvert, le gardien vient à moi pour les questions d’usage sur le Covid, et je dois attendre que le cariste vienne me chercher. 

    C’est en chantier, ils doublent bien l’installation, ce doit être pour ça qu’on est nombreux à monter du matériel. ça vide assez vite. Les écossais généralement assez sympas, demandent comme souvent, de quelle région en france je viens. “Near Strasbourg”, ça cause plus pour eux que les Vosges.

    Une bonne heure après j’en repars, le AP attends son tour au gardien. 

    Julie me dit de commencer à redescendre sur Glasgow. Je fais un saut avant au bled, sur le méga parking à touristes pour aller faire un tour à la station et acheter 2 3 trucs locaux à bouffer, et profiter encore des toilettes publiques bien chauffées. J’ai vu le MP4 de Christophe passer quand j’étais à la caisse de la station.

    Retour sur la même A82 qu’hier, ça m’a tellement plu hier que je ne devrais pas m’ennuyer.

    Et les paysages dans l’autre sens sont différents. 

    Je fais un petit arrêt au cour du Glencoe, il pleut bien, mais y a des photos à ne pas manquer, c’est comme ça.

    Je fais un autre petit arrêt à Tyndrum de l’autre côté de cette chaîne de montagne à une station mi touriste mi routier puisque dotée d’une douche, j’allais voir pour ça. Ce serait le seul endroit entre Glasgow et Fort Augustus

    Mais je fonce, des fois qu’il faudrait ramasser quelque chose en Ecosse cet aprèm. 

    Je bippe Julie un peu avant Glasgow qui me donne en gros le programme, on ne commence que demain à Chesterfield. Bon ben c’est encore quartier libre cet aprèm.

    Je prends déjà le temps de casser la graine au service de Hamilton où la météo a radicalement changé, je remets le short. Et ça permet de profiter cette fois des beaux

    du M74.

    Encore un arrêt pour la douche à Penrith, là où j’avais vu mon ami Lyonnais Tophe, y a bien 2 mois. Pas de risque que je le croise aujourd’hui vu qu’il se dirige vers Stockholm le veinard. Quoique j’ai croisé son collègue en gros gabarit ce matin dans le Glencoe. il allait à Fort Augustus aussi.

    Ici la douche est impeccable, c’est un transporteur, donc c’est du standing Stobart. Et ça fait du bien, il fait quasiment 30, plus du double qu’hier là haut. 

    De là je suis pile sur la sortie qui rejoint la belle A66, où il y a du beau gibier UK avec des essieux partout à mitrailler jusque Scotch Corner.

    La vieille A1 The South, M18 et M1 jusque Chesterfield, je connais le client, je peux aller dormir devant en 9h05. Il est 19h30, il fait encore 28. Mais quelle belle journée quand même.

  • Photos
  • Chesterfield Worksop
    canal sur la A17
    grumeau day
    A12 Chelmsford
  • Jeudi 25 Juin 2020
  •  

    Toujours le bon plan ici, calme et ras au matin. Le client ouvre à 9h avec du mal, ça m’aurait arrangé plus tôt, mais tant pis. D'autant plus qu’il commence comme à chaque fois, par payer son café. 

    Le chargement, jamais du rapide, des conteneurs de moteurs usagés, de tailles différentes. une bonne heure pour coller 6 mètres et quelques et quelques sangles.

    Faut filer au 2, à Sleaford, à travers, en chevauchant un peu la A1 puis c’est A17 cap à l’est. 

    Après une déviation juste à la sortie à prendre, j’y arrive péniblement à 12h. Un peu de monde, mais je charge rapidement des palettes d’épices en sacs, ça sentira meilleur dans la semi. ça ne dérange pas le mec les moteurs un peu vieillot devant.

    Je ne valide pas de 45, je file, la suite est bien plus basse, enfin et à l’est aussi, Colchester. 200 bornes et quelques. 

    J’hésite à rechoper la A1, mais y a petit bout de mauvais, je garde alors la A17, c’est kifkif en bornes. mauvais choix, c’est très peu roulant. Enfin une armée de casse pied ont décidé de ne pas me faciliter la tâche. Tout y passe, voitures qu’avancent pas, camions très lourds, tracteurs, scooter...  Je préviens Julie que je ne serai pas de bonne heure à Colchester. J’ai encore 30 à faire en route. Par retour, après renseignement pris, Juie m’annonce que Colchester fermerait à 15h30. Ah là c’est mort. 

    Je coupe un peu à travers pour gratter quelques bornes, c’est de la petite route, mais qui ne roule pas plus mal, Thetford, Bury St Edmunds… Je fais ma 30, pas le choix, inutile de faire 4h45, ça ne changera plus la donne de la semaine. 

    J’y arrive à 16h15, déjà je suis rassuré, il y a de la place juste devant sans la double ligne jaune. J’appelle au no affiché, la dame me dit qu’on va venir m’ouvrir.  Un jeune type arrive en courant, me dit que suis très très juste, mais m’ouvre quand même et me charge ses 3 pal de vieilles pièces autos encore. Un peu speed, remplir la cmr à fond de dingue j’aime pas, j’écris encore plus mal que d’habitude, mais au moins un de fait. 

    Le suivant, c’est Basildon, et c’était 16h. Dans mon élan je fonce quand même, on verra bien. Là le stationnement me stresse un peu plus, mais je n’ai pas un chargement sensible non plus. 

    Petit bouchon à Chelmsford, mais j’y arrive assez vite à 17h30. C’est encore ouvert. Enfin un dernier type se barre et ferme la boutique. ça ne marche pas à tous les coups, ce sera demain. 

    Il y a bien quelques places dans les rues mais je vois indiqué Lorry park, j'avais déjà vu cette pancarte pas loin d'où on livre de l’essence des fois. Je vais voir, il n’y presque pas de camions. 20 balles, c’est pas la ruine, et au moins j’aurai une douche.  

     

  • Photos
  • lorry park chez les forains
    Stop 24
    du grumeau toujours du grumeau
    faut bien que ça serve à quelque chose
    merci Morgane
  • Vendredi 26 Juin 2020
  •  

    C’est plutôt calme, on est que 4 clampins sur ce parking. Ma foi la douche est correcte, et il y a un clébard en plus du mec qui garde. Quand je démarre à 7h15, il ouvre sa camionnette de cold and hot food qui donne sur la rue. En parlant de douche, il en a fait une bonne du ciel au petit matin, mais c’est passé. ça a à peine rafraîchi la lourdeur d’hier.

    5 minutes plus tard je suis reculé chez le client, ouvert, mais il n’y a encore personne.Le type hier soir m’avait vendu 7h, en fait ce n’est qu’à 8h que ça bouge. Rigolo va. 

    Enfin le cariste ne tarde pas et ne traine pas à me poser 3 dernières palettes de pièces autos usagées, en en gerbant une, sinon ça ne rentrait pas. 

    La semi est donc pleine, chemin retour donc, via M25 et Dartford bien au vert à cette heure de pointe. 

    Je dois m’arrêter à au Stop24, service de Folkestone pour récupérer des documents de mises en douane, vu que les ¾ de la semi sont à destination de la Tunisie. ça prend 45 minutes, le temps d’une bonne douche et d’un café.

    ça s'annonce fluide au Shuttle, je vais par là.

    Vite en ligne, ça traine pour embarquer, en ne sachant pas si y a le temps de manger ou pas, l’inconvénient du truc. Et mon train est particulièrement long à charger, ça manoeuvre, ressort.. Bref, il faut plus de 2h pour être de l’autre côté, et du coup pas mangé. J’ai failli m’arrêter au nouveau parking de Coquelles, initialement prévu pour les douanes, (peut être un jour), où on a droit de squatter 1h, et où une collation est offerte, ou des pizzas à 1€.

    Mais je trace, et m'arrête sur A26, à quasi l’heure du goûter à l’aire en face du plateau, mon aire du lundi. Mais il ne faut pas que je valide 45, car je ne gare pas au parking côté plaine vosgienne ce week end. J’achève un dernier quignon de pain de campagne bio, qui m’a tenu la semaine, pain qualitatif mais aussi grâce à sa pochette design que mes couturières m’ont confectionnée. Cool. 

    Je fais la 2éme pause à Sillery, et de là rentre en 3h15 côté Hautes Vosges. Pas à la maison, mais chez Volvo St Nabord, où il doivent faire le compresseur (en garantie) demain matin, comme prévu mardi, ce serait bien qu’il jettent un oeil au déshydrateur(APM).  

    Il est 21h55h, je détele,ma chérie arrive aussitôt.

       

  • Photos
  • les vieilles boites, ça fait tache
    les miettes c'est par la fenêtre merci, c'est pas grave on est dans le 43
    régule à 43
    Philippe gagne 3m30
    José fait coucou au frangin
  • Lundi 29 Juin 2020
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    3h40, ce matin c’est grand départ, grande expédition, j’ai une passagère, ma petite, et surtout sa grande et lourde valise qui n’est pas facile à camper dans la couchette du haut. On  va tenter une approche au plus près de son job d’été qu’elle a trouvé dans les Hautes Alpes. 

    D’abord route vers le Rhône Alpes par la route des vosgiens avec avant un peu de gazole à la Leclerc de St Sauveur et l’adblue, au prix de 0.245, c’est donné. 

    Je suis vite furax avec le message de l’odb, toujours le même, concernant le système pneumatique, qui est revenu aussi sec ce matin. Ils ont fait juste le compresseur, mais le déshydrateur..

    Je fonce jusque Villemotier, 20 minutes sur le volant et vais au petit dej. Un bail que je m’étais pas arrêté ici. Charlie reprend juste de ce matin. J’embarque 2 3 viennoiseries pour ma petite qui roupille toujours depuis le départ. 

    J’enquille l’autoroute à Bourg nord, j’appelle de suite Jean Marc à St Nabord pour faire part de mon étonnement que le déshydrateur n’ai pas été changé, il sait bien, il allait m’appeler. La raison, ils ne sont que 2 mécanos le samedi.. Jusque quand, on ne sait pas...Entre ça ou quand les effectifs sont au complet mais qu’il faut repasser derrière pour reclipser les flexibles d’assistance de direction...Bon, bref, on prévoit encore samedi suivant, marre. 

    J’arrive au 1er, chez Dachser à Beynost vers 9h et quelques. Ici, ça vide toujours assez bien et vite, juste penser à passer derrière avec un chiffon pour essuyer les taches d’huile  des moteurs usagés anglais.

    Je file au 2éme, Ziegler à Genas, là encore, ça ne traine pas à vider les palettes d’ingrédients pour alimentation animale qui iront à l’usine de Veauche. 

    Finalement, c’est dans le 42 qu’on va commencer à ramasser. Le Chambon Feugerolles. Il est midi, on charge quelques colis de Catalogne. Puis comme souvent quand on est ici, on va faire un tour dans le 43 proche. ça faisait au moins 6 ans que ma fille n’était venu avec moi, elle était habitué aux voyages au long cours, Galice, Toscane, Schleswig... Là aujourd’hui c'est de l’Auvergne, et de la pure. 

    On s'arrête casser la graine avant la ramasse de Ste Sigolène, on est bien au frais.

    Remarque de ma fille, c’est mieux qu’avant de partir en camion, on attend jamais, y a pas de temps mort! Comme elle dit. C’est donc pour ça qu’on file à la suite charger 12 pal pour Marseille. La suite plus bas à Montfaucon en Velay, avec toujours du plastique mais pour la source à Neyrolles. 

    On est quasi rempli avec tout ça, on peut rentrer à Jarcieu, ce qui offre une bonne ballade par le Tracol. 

    Il est presque 17h à Jarcieu, je ressors tout. Je reprends à la place des caisses pour Port St Louis qui étaient chargées dans la vieille Guillot Bourne. Avec Philippe on regarde pour gratter un peu de place, on en gerbe une, c’est du costaud. Du coup je peux reprendre le lot marseillais que j’ai chargé tout à l’heure dans le 43. José me file un coup de main, comme ça je passe un coup au lavage avant de boucler cette journée à 8h58. 

    C’est pas trop la route du 05 mon histoire, mais ça aurait pu être pire, et plus lourd, alors on va y passer demain matin. Ma fille  a trouvé un car au départ de Sisteron, 6h42, faudra pas se louper, donc au lit pas trop tard après avoir mangé sur la terrasse de Jarcieu. Seconde remarque de ma fille: les toilettes sont mieux que où tu travaillais avant!

     

  • Photos
  • ma petite qui ne l'est plus tant que ça
    Marseille Nord
    Marseille 15
    Port St Louis, le moteur tourne
    Chateaurenard, idem
  • Mardi 30 Juin 2020
  •  

    Je mets en route à 2h45, ça pique un peu, je me suis fait un café bien corsé à la cuisine. En route via Grenoble, je pense que c’est plus roulant que par le col de Cabre, que je ne connais pas. Mauvaise pioche, l’A48 est en bouclage nocturne, de Sassenage à Seyssinet. 10 minutes de perdues au moins. 

    Après ça roule, il n’y a pas foule par la Croix Haute. Juste une bonne chute de moyenne une sur l’ascension finale. 

    Le jour se lève tranquillement de l’autre côté, Aspres, Laragne...c’est joli.

    Je réveille ma fille dans ces parages, on est largement à l’heure à la gare routière de Sisteron où c’est assez facile pour garer, enfin sur un parking vl vide. On attend, au point que je squatte la place encore 20 minutes une fois ma petite partie. Petite devenue bien grande quand je la vois partir comme ça pour un mois au boulot au fin fond du 05.

    Je continue sur Marseille sur l’A51, mais c’est pas facile, je fais 15 minutes de sieste après Aix.

    J’arrive sur la fin des bouchons à Marseille nord via la sortie 34 de l’A7 vers 9h. La client n’est pas dur à trouver, juste la mise à quai atypique en plein carrefour, mais rien de dangereux. ça vide assez vide le plastique du 43  qui servira à faire des bâches de protection pour peintre.

    La suite est plus banale, à Port St Louis du Rhône. 1h de route, je file direct à la bonne entrée, je connais car déjà fait. Juste à montrer la carte d’identité à l’entrée du terminal de containers.   Mais là problème, le camion ne redémarre pas. Rien ne se passe à la clé, pas de clic, rien. Je tente plusieurs réinitialisations, mas rien. Les gardiens ne s’affolent pas et ouvrent la file d’à côté pour laisser passer les nombreux châssis qui s’amassent derrière.

    Purée, merde, je suis bien là. Je pense savoir ce que c’est, déjà eu le coup? J'appelle Jean Marc à St Nabord, qui me confirme la panne possible, juste un mauvais contact de petits fils entre relais et démarreur. Il cherche quand même si il y aurait un moyen de débloquer ça du haut, car je n’ai pas trop facile à me ramper dessous car garé contre une bordure de trottoir. Mais y aura pas le choix. Je mets le bleu, vire le carénage pour libérer du passage, et rampe au démarreur. Les cosses ne sont pas vilaines, pas trop de traces d’oxydation, normal, le démarreur que j’avais fait changer en GB n’a guère qu’un an et demi. Je remue un peu tout ça, remonte en surface, et bingo ça démarre. Pfff, qué coup de chaud encore. Les gardiens stupéfaits par ce mauvais coup étaient  bien gentils, compréhensifs et patients. Marseille c’est ça aussi.  

    Je peux aller filer vider mes caisses, vite fait comme la dernière fois, mais avec le soleil à la place de la pluie, et surtout sans couper le moteur, car j’ai du programme derrière.

    Une foulée de vieux cartons en balles à prendre à Chateaurenard pour Laveyron, St Vallier quoi, qui était prévu livraison à 15h.. J’ai prévenu le donneur d’ordres selon les consignes de Stéphane. Le type que j’ai eu m’a envoyé paître, que ce ne sera pas son problème si on ne vide pas aujourd’hui. Commentaire de mon chef: “ne pas s’inquiéter, ce type a un problème de literie !”. 

    On charge quand j’arrive à 13h les balles, avec des fourches classiques, c’est pas facile, l’idéal serait des pinces.Je casse la graine en même temps, café tout ça, car l’après sur A7 va encore être mortelle je pense. Et surtout pendant tout ça, je ne coupe pas le moteur. 

    Je repars à 13h45, ça va encore. 

    Pilotage automatique jusque Valence nord puis Tain St Vallier, en luttant un peu contre le sommeil. Et ce n’est pas les programmes estivaux d’Inter qui vont aider, c’est de pire en pire, entre redifs et émissions pseudo musicales sans intérêts. Où est passé Denis Cheissoux avec sa légendaire émission “Tout s’explique”. bref, c’était mieux avant.  

    J’arrive à la grosse papeterie qui s’appelait autrefois Emin Leydier à 16h20. Le truc bien est que je pourrai couper ici, le parking est ouvert H24. Autre point positif, mon retard ne fait l’objet d’aucune remarque du sympathique gars de la réception à la bascule. Je peux rentrer immédiatement grâce à mon super camion qui redémarre bien et aller vider assez vite. 

    Je ressors balayé une petite heure plus tard et me pose sur le parking comme je peux, cabine tourné à l’ombre, il est 17h25. Ouf!

    Je vais un tour aux sanitaires, ma foi c’est correct. très bien tout ça.