FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le temps des cerises à Jarcieu
    Hola Juju!
    Montbrison les bonbons
    chez les beaux Faches du 43
    c'est bien compliqué le 38
  • Mercredi 3 Juin 2020
  •  

    Ce ne fût pas tant le calme qu’annoncé. J’ai eu droit à une séance de rodéo nocturne de Clios phase 1 ou 2 sur le parking du cimetière entre 22h et 1h, avec conciliabule entre.

    Mais tout va bien quand même, l’essentiel est que je ne finisse pas au cimetière.

    Je vais voir à 7h15 au client, à l’entrée que j’avais comme adresse, partie internationale, normal vu que je charge un lot pour l’espagne. je demande si c’est bien prêt avant de rentrer, le type me dit oui, de rentrer avant même de regarder ce que je charge. A peine en place, “c’est quoi que tu charges? ça ne me cause pas… ah c’est peut être de l’autre côté…”. Il demande, et oui, c’est de l’autre côté, au service France, à la porte qu’il y avait avant. Ressortie à l’autre bout et re tour du pâté de bâtiment...ça va que je ne suis pas trop à cheval sur mes amplitudes cette semaine.

    Je charge assez vite une longueur au bon endroit, et peux remonter au quai 3 de Jarcieu.

    Une heure plus tard là bas, où contrairement au ciel de ses nuages, c’est bien vide, tant sur le plan camion, que sur le plan marchandises sur le quai. Je viens garnir quelques mètres carrés avec mes palettes en vidant le tout avec l’aide de Arthur et Philippe. 

    En attendant que ça se décide sur mon sort, qui est particulier cette semaine où je ne devrai faire que buller vu que je dois être rentré vide ce week end, je passe sous la douche et au café pain choco en attendant. A 10h ça tombe, en route pour Montbrison pour ramasser du 69 et 38. Avant ça, je traîne déjà un peu, au gazole à Salaise, une semaine tout juste que je n’en avais pas mis, j’ai passé les 3000 avec le plein. Puis en face au pain chez Blachère où ça bouchonne pire que le rond point de Chanas post déconfinement.

    On peut retrouver les joies de l’A47 du monde d’avant d’avant et c’est bien fatiguant, ça ne donne pas envie d’entrer dans le monde d’après. Je fini de Andrézieux à Montbrison par la natio, ça ne doit pas changer grand chose au niveau temps. Et ça fait passer par la commune de Sury le Comtal, où habite mon pote Juju du 42.

    J’arrive au fabricant de peinture vers 12h20, je peux rentrer, mais c’est pause jusque 13h, et bien 4 quai sur 5 sont occupés. Je casse ma graine, et la flotte arrive sans faire semblant. On est presque content tellement c’était déjà trop chaud. J’ai un quai une heure plus tard, mais ça va être long. A côté, il y a Emanuel de chez Vilardell, il est là depuis 10h, et son complet Peniscola se charge au compte gouttes, on ne peut pas accéder au quai. On papote en prenant le frais hors des averses sous le haut vent. Il peut repartir à 15h, moi une demi heure plus tard. Il me reste 3m, je peux aller tenter un enlèvement à Ste Sigolène, là haut chez les 43. J’appelle, c’était prévu demain, mais c’est prêt et possible de charger jusque 17h30, ils sont bien braves.

    La rocade derrière Sainté est blindée aussi, on croit vraiment avoir rêvé ces 2 derniers mois.

    Il pleut toujours autant en Haute Loire quel accueil.  C’est près de la maison Colombet à Ste Sigolène, société qui a de beaux Volvo. Moi je croyais que cette marque n’avait pas bonne presse ici. Ils sont peut être équipés de batteries ultra renforcées. 

    Je charge rapidement une dizaines de palettes de rouleaux de plastique et peux rentrer au quai 2 ou 4 de Jarcieu. C’est pas léger et gerbé sur l’arrière, je ne me risque pas par le Tracol et rentre sagement par Sainté et les voies rapides. Enfin rapide, c’était les 2 mois derniers. 

    Je fais un peu mon Philippe Moriaud qui s’en revient du 43, puisque chez Duarig on m’attend pour mes palettes de 69. J’y arrive à 18h45, et c’est ce même Philippe qui m’ouvre mes portes, on sort 2 lots et je garde le 38, qui va encore sur Rives, enfin Renage, juste à côté. Heureusement, je suis rassuré, Philippe va m’expliquer où c’est vu que c’est encore une vieille usine, genre la papeterie. Mais non, le jeune marié de 1988 à Rives ne connaît pas. Stéphane cherche sur map, on trouve avec l’aide de Philippe, pas Moriaud cette fois, mais Giraud. Bref c’est pas facile. José s’en va, il n’y a plus personne, je pars aussi finir mes heures par là bas, sous des trombes d’eau toujours. Je ne me risque pas à aller dormir au client à Renage, je trouve place dans la zi de Rives.