FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Orthez
    Ustaritz
    j'en pleurerais
    ici on n'est Navarre de photos
    au fond les Bardenas
  • Mercredi 4 Novembre 2020
  •  

    RAS au péage, il ne pleuviote plus, je démarre à 4h45, c’est encore tôt pour selon que je suis dans le sud, faut pas qu’on croive. Mais à l’heure là, Toulouse sud passe crème. Je roule un bon bout avant de m’arrêter à l’aire des Pyrénées après Tarbes. Douche correcte au programme en plus d’un café pain au raisins. A la radio, rien de neuf au US, toujours ni l’un ni l’autre. C’était bien la peine de faire une émission nocturne pour ça. Enfin Daniel Morin sur Inter à 6h55 était drôle pour une fois. Pas plus d’une demi heure, faut pas louper le programme de ce jour, je continue vers le Béarn jusque la sortie Artix pour rejoindre Lacq. Je découvre le dépôt et siège sans doute de Autaa, une belle boutique, les couleurs surtout. J’arrive à mon client, un méga site chimique. Faut déjà tout montrer à l’accueil, permis, cartes grises...Puis regarder une vidéo de sécurité. On est 2 pour la regarder, et il y a un questionnaire ensuite. Le collègue se goure sur une réponse, obligé de se retaper la vidéo. Puis une 3 éme fois pour moi pour à mon tour répondre au questionnaire afin d’obtenir le ticket qui permet d'entrer. Au début on en rigole, mais à la 3éme vue on rejette un peu, ce n’est pas forcément efficace. Bref, ça fait pas loin de 45 minutes pour rentrer, et juste aller livrer au magasin général pour ma part… Et à côté de ça, il faut penser à réclamer un plan qui n’est pas donné d’office, un pauvre plan pourri, pas clair, en NB, bref, pas des beau plas papier glacé comme y avait chez PSA. C’est bien la peine d’en faire une tonne en sécurité. Heureusement au magasin général l’atmosphère est plutôt détendue, on oublie vite qu’on est sur un site seveso. Les lunettes ne sont pas trop portées, on me propose un café, que j’accepte plus par politesse, car je me fait tout petit avec mon bazar de chaudronnerie et je n’ai plus trop de temps à perdre ici. Mais ouf, ça se videra bien au fen, ils ont des élingues. ça prend le temps mais on y arrive. Et ils m'attendaient. En voyant le PQ derrière, un dit, “ah ça tombe bien on va en avoir besoin parce qu'on va en chier aujourd’hui”..Bref, ils sont pas méchants. Vide enfin à 9h30, repassage à l'accueil pour poser le masque je me barre vite fait. J’ai le fameux pq à faire avant midi à Tarnos, il va me servir aussi j’ai l’impression. J’enquille l’autoroute à Artix, j’aurais mieux fait de me coucher, il y a un carton après Orthez, tout a l’air arrêté, du coup je ressors à Orthez donc. j’ai bien fait même si ne roule pas super et reperds du temps. C’est mort pour aller vider l’arbre avant, vu que je n’arrive pas à joindre le client dont l’accès a l’air compliqué. J'appelle à Tarnos pour voir si c’est bien avant midi. Oui, ce n’est pas négociable. Ok pour moi mais faudra vider par côté. C’est bon, ils peuvent. Ouf. je file d’abord là bas, et dans l’intervalle le pépiniériste me rappelle, on se cale pour début d’aprem comme ça, je le rappellerai avant d’arriver pour l'itinéraire. ça vide bien à Tarnos, par le côté et au soleil, c’est une petite plateforme pro à pro. Largement vide avant midi, je peux descendre tranquille sur Ustaritz et me gare un peu avant pour casser la graine, et appeler le client. Je sais par où passer, c’est ce que map donnait, à part qu’un pont à 3m70 qui m’inquiétait a été recreusé et passe à 4m largement mais est toujours indiqué 3m70. 

    J’y vais à 13h, route correcte, juste l’arrivée à la pépinière assez comique avec une descente à plus de 10% au moins. A 13h15, les employées repartent, j’aurai donc la place pour retourner. Le client est bien sympa, et le secteur fait envie, avec une bonne vue sur la Rhune, bref c’est pas la ruine dans le quartier.  On vide l’olivier en 15 minutes, et je peux ressortir de là en étant content qu’il ne pleuve pas car je patine déjà un peu même sur le sec.

    Prochain client, Casetas Zaragoza, demain sans doute. A63, Biriatou, Irun, et je vais faire un tour au parking de la douane à Behobia pour aller faire 2 3 petites courses à une petite épicerie que jadis je visitais lors des bonnes années Gefco. Ah ben les restos sont fermés aussi en espagne. J’ai pas de bol, je ne vais en espagne que pendant les périodes de confinement. Non, je suis content de repasser par ici, comme beaucoup d’endroits ça commençait à faire un bail.  Et en plus j’enquille la route de Pampelune, c’est joli par là. Avec mon poids plume j’aurais même pu sortir pour monter par l’ancienne route jusqu’au col de Velate, mais je n’ai plus trop d’heures et ce serait bien de valider une 11 ce soir. Mais on en prend plein la vue quand même de l’autre côté une fois Pampelune passé, Tafala, Tudela, en longeant des confins du désert des Bardenas. Il fait moche, mais c'est pas grave, c’est dépaysant quand même. La GB quand il fait grand beau c’est joli aussi.  

    Le trafic monte en cadence en approchant de Zaragoza sur la A68, et il y a des travaux, la moyenne baisse. Il ne manque pas grand chose pour aller au client. Je préfère stopper avant à Pedrola entre un resto pas trop ouvert et le dépôt de Marcotran. Tout va bien il est 17h45, donc 11 ok.