FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Sabadell
    celle là aussi je la fais à chaque fois
    15h, heure de la sieste
    un par minute environ sur AP7
    Barjac 48
  • Jeudi 11 Mars 2021
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    Je retourne au resto, prends la douche au type du parking. Pas terrible la douche ici pour 3 balles, ça dépanne. Au resto, c’est servi à l'extérieur. Si c’est pour pas profiter du zinc, avec la télé à fond, les types qui causent forts et le bruit des machines à sous, c’est pas la peine, je vais écouter les infos plus sobrement dans ma cabine pour petit déjeuner. Je vais pour m’inscrire un peu avant 8h, la gardienne me dit 8h, pas avant. Il y a déjà du peuple, du coup je ne rentre qu’à 8h15. Enfin je vide assez vite leurs palettes de fûts. Je peux aller finir cette tournée de nouveau dans la montagne à Castelar; Cette fois je passe par les grands axes, AP7 et Sabadell, qui se contourne par l’ Avinguda d’Estraburg. ça va, ça passe mieux que Strasbourg le matin. Juste le rond point qui tourne bizarre au bout. A Castelar, c’est une boîte qui transforme du fil d’acier. L’adresse est mauvaise, il faut juste faire le tour du pâté de bâtiments. Et l’accès n’est pas large et à contre main avec un bon trottoir et les platanes au milieu, mais le type vient chercher ses 2 dévidoirs dans la rue, comme c’est gentil, j’ai gratté un quart d’heure de manœuvre. Maryan m’a déjà envoyé mon billet retour plutôt sympa, comme le veut cette semaine, il s’agit d’un petit complet pour le 43 à prendre à Subirats, vers Martorell au sud. Je suis là bas en moins d’une heure qu’on ne voit passer puisqu’elle consistait à contourner le Montserrat. C’est un truc de logistique situé dans un trou, en contre bas de l’AP7, je peux passer à quai de suite, ça part bien. Mais je dois attendre en cabine. Au bout d’une heure ça ne bouge pas. Je signale à Maryan, et vais re-sonner gentiment, il est midi.  Ils ne peuvent pas me charger tout de suite, il leur faut un accord à cause d’une histoire de paiement. On est bien. En France c’est mort jusque 14h. Je vais relancer un peu avant 13h, car ici ça risque d'être mort aussi pendant un bon moment. Maryan me dit quoi à 14h. C’est sûr, c’est pas simple, une situation comme ça. D’autant plus que c’est un client du 43, le temps de faire intervenir le président de la région RAA, convertir les anciens francs et tout. Rien de neuf à 14h. Le client dit qu’il vont nous charger, qu’il faut attendre. Pas de souci. Mais ici c’est la pause jusque 15h. Enfin on ne peut pas dire que l’activité battait son plein jusque maintenant, hormis un petit camion qui fait des navettes. J’attaque une sieste, et à 15h45 ça bouge enfin. ça ne traîne pas, à 16h15 c’est classé. C’est pas grave, limite ça m'aurait embêté de laisser cette belle remontée vers l'Auvergne, d’autant plus que je n’ai que 8t. Seule déception de cette longue attente était la non vue sur le Montserrat.  Barcelone passe tout au vert. Je fonce vers la Jonquère pour faire une 45. Je vais à la Tortue, où le parking gardé est déjà bien blindé à 18h30. Et en plus pour trouver le supermarché fermé. Je fais une bonne marche pour aller à l’escudero à côté pour 2 3 courses. Tout ça passe en 45 minutes, et du coup je ne paie rien pour le parking, ouf. Me reste 4h à peine à rouler pour achever l’amplitude. L’A9 est bien chargée, c’est limite pénible, mais ma destination du jour et son poids ne me font guère hésiter à bifurquer vers Clermont Ferrand par l’A75. Là je me retrouve bien seul, c'est peinard, mais limite endormant. On est éternellement insatisfait dans ce job. Il commence à flotter sur le Larzac, mais ça va, la température est encore dans les 8 9 degrés. J’enquille la N88 et finis l’amplitude à l’entrée de Barjac, bled un peu avant Mende. Je serai bien, il y a un lampion et surtout une boulangerie pas loin.