Carnet de bord de Avril 2021 | Partager sur Facebook |
C’est pas Cobham, mais petite marche du matin quand même pour passer sous la douche à la Total. Je mets en route à 6h50. Le bon horaire pour profiter du lever de soleil sur la plaine de la Saône, et surtout arriver à Lyon après les grumeaux matinaux. Enfin je commence au nord, Vaulx en Velin, dans la zi, pas super large. Comme l’entrée du client d'ailleurs. Je crois jamais qu’on va vider les bobines de caoutchouc ici. Je ne vois pas de gros fenn comme hier. Ils sont bien sympas, veulent m’offrir le café. Je veux bien, mais on vide avant, ça m’intriguer. Ils commencent déjà avec un petit fen, très juste, il faut faire contre poids derrière, pas terrible, mais faut vider. La 2éme ça ne veut plus là, ils prennent un fen de taille au dessus, ça va mais pareil, faut une assistance contre poids. Je dis rien mais c’est pas terrible. La 3éme ça va à peu près, mais la dernière, fini, ça ne lève rien.. C’est sûr elle fait 3t6.. Ils vont demander au voisin qu’ils viennent avec son fen plus gros. Pareil, ça lève, mais à peine.. Le boss a encore une idée, mettre une barre dans l’axe de la bobine, et prendre de chaque côté de la barre, avec 2 fen… Le voisin n’est pas trop chaud, ça se comprend. Moi je me dispense de commentaire, faut bien vider, car sinon on va y passer la journée. Il faut sortir une pal de UK avant pour avoir la place et ils partent comme ça. Il a fallu encore 2 barres, la 1ere était limite… Bon cette à 2 fen ça lève. Le voisin n’est pas rassuré, moi non plus… Si ça ripe ça va faire mal.. Je m’abstiens de photos. Les 2 caristes sont bien synchrone, heureusement. La grosse bobine est au sol sans accroc, c’est le soulagement; je ferme vite fait, et vais prendre volontiers un café, mais vite fait aussi. Je dois d’abord aller dédouaner à Pusignan. C’est que des bureaux, pas trop évident de garer à proximité. Je me gare sur la sortie, sur les accotements bien pourris en créneau entre une pavasse et une semi fourgon détellée du Maghreb. Faut que je pense à tout prix à la pavasse qui est juste devant le pare-choc avant. Je marche une ou 2 centaines de mètres pour poser le T1 chez le transitaire. Il prend mon 06, ça dure une petite heure en principe. Je retourne au camion car je gène le fourgon détellé. Aujourd’hui 1er avril, il faut un peu de sérieux, j’ai du temps devant moi, je sors les fameux autocollants récupérés de Nico vendredi et trouve le plan de montage sur un vieux mail de ma fédé. C’est technique. J'arrive pas à me concentrer, et puis y de la poussière, et puis j’ai pas mon niveau. Aller ce n’était qu’un poisson d’avril. Et mon 06 sonne même pas 30 minutes après. La séance est reportée. Et puis zut, je ne suis pas encore le seul dans ce cas ce matin. Il est 11h25, je peux aller vider le Corbas avant midi, chez Agathe, une palette, ça file. Le dernier le lot UK se vide pas loin, côté Mions. Et là pas de coupure de midi, je vide assez vite les ventilos industriels, impec. J’ai le temps de manger un morceau en attendant la suite. Par contre le truc pas impec, c’est que je constate que le pare choc avant gauche a frotté, ce serait tout à l’heure la pavasse que j’aurais zappé en repartant de Pusignan tout à l’heure, mais j’ai rien senti. Voilà, j’ai pas mis les autocollants, et le cailloux n'a pas fait gaffe à l’angle mort et puis c’est tout. Bref.
La suite ce sera à Andrézieux chez nos amis les ricains. Gros bouchon suite à un carton sur l’A46, j’avais pas checké, je percute juste que je peux rejoindre le BUS, c’est moins pire. A quai aussitôt à Andrézieux à 14h35, je peux buller en attendant d’être chargé d’un petit groupage. C’est bête j’allais m’occuper de la reprise du chantier du matin, mais un collègue arrive à quai à côté. C’est Dylan, le petit jeune de la maison. Son Daf est encore bien blanc pur. On papote un peu, de bac pro, de camions, les heures passent, j’en suis à espérer que ça traine encore un peu pour valider une belle 3h. Christophe, l’aîné affrété de la maison arrive ensuite. Comme chaque coup il me dit: "t'es pas en GB toi?”. Lui non, au passage…
ça se décante peu de temps après, Dylan s’en va pour le Pontet, Christophe prend sa place et ira à Gignac. Et le temps d’avoir mes papiers j’ai les 3h haut la main, je peux partir sereinement et tranquillement du côté du Bugey, à Bellegarde, parfait. Un peu de bouchon sur Sainté, mais Lyon ça va. J'ai fait coucou à mon camarade catalan José au repos à la BP de St Romain. Je fais un arrêt gazole et baguette à la Total de Bron, blindée de bagnoles à 18h55. Je finis tranquille cette journée par une bonne balade forcément, puisque sur A40. On sent quand même les 23t passées dans la montée de Ceignes. XPO sont bien loin du centre de Bellegarde, au dessus, pas très loin de la sortie d’autoroute en venant de Nantua. Il est 20h50, il y a encore de la lumière. On videra pas ce soir, mais je peux rentrer dormir pour la nuit. Une bonne nuit chez le client entre les montagnes du Bugey dans un ciel étoilé, il reste de bons moments dans ce métier.
La nuit fut bonne en effet. je vais voir à 7h30, comme ils m’ont dit la veille, et je peux me mettre à quai de suite. Et le quai qui va bien, celui de l’angle du bâtiment, bien dégagé, genre en 2 manœuvres, pratique un vendredi. La semi est blindée sur 2 étages, ça va être long, je peux faire ma vie pendant ce temps, comme passer sous la douche, puis aller au Blachère du coin, aperçu hier soir en arrivant. 750m aller à marcher, c’est mérité au moins. C’est vide à 9h passé, je démarre donc ce vendredi à 9h12, direction le 01 encore mais côté plaine. Toujours chez nos amis les rouges, à l’entrepôt pas bien vieux de Pont d’Ain que l’on voit depuis l’A42 vers la bifurque A40. Quelques palettes d’articles de sport dans la semi, je vais compléter à St Vulbas avec le même genre de marchandises, le tout pour l’Ile de Beauté, donc à vider chez les collègues de St Vallier. Je me paie une descente à travers, Loyettes, Chavanoz, Meyzieu et rocade est. Je croise Emeric sur A7 vers Chasse, mais c'est mort pour la photo, à cause de ma régule pourrie. Enfin une régule est toujours forcément pourrie à côté d’un Marcotran. C’est bien saturé sur A7 d’ailleurs, une vraie ambiance de vendredi de chassé croisé de juilletistes aoutiens.Je m’arrête casser la graine à Roussillon. Lionel n’est pas loin, il a fini, il va à Tredi depuis Andrézieux, il ma piqué mon voyage du vendredi, mais je ne lui en veut pas trop. Courage l’ancien. Je traverse St Vallier et découvre les nouvelles installations de Pascal, le corsica liner, ils sont bien là, et c’est beaucoup moins sinueux comme accès pour nous que St Rambert. Je rentre à Jarcieu comme ça. Cet après midi, je laisse Christophe un peu au repos puisque je ne charge pas un voyage international, c’est semaine RTUK déjà. C’est Georges Junior, Mathias, qui s’occupe de mon cas avec un complet de pièces en ferraille en tous genres. C’est hybride mais ça rentre facile, c’est pas bien lourd, il faut quand même caser quelques sangles. Je repars vers 17h sans être passé au lavage. Le portique étant réparé, du coup il y a la queue. Comme souvent en ce moment, je ne me pose pas trop la question de passer à travers par Cours et Buis vu l’ambiance générale d’exode.Qu’est ce que ça serait si c’était une vraie guerre. Il parait que Yvan m’a croisé sur un rond point à SQF et que je suis resté fier comme Artaban. En direction du nord sur A ça va, c’est plus calme. Je fais les 30 minutes dîner vers Chalon Beaune, l’atmosphère s’est bien rafraîchie, la chaussée est humide.
J’arrive chez Jacky vers 23h30, là il fait du vent, ça caille encore plus. Je charge la voiture et repars. Mais avant, vu que sa jauge ne s’est pas remontée toute seule, je passe au Super U de Châtenois refaire le niveau.En ressortant, au stop, une voiture bleue s’arrête vers moi, c’est la gendarmerie. “Bonsoir, qu’est ce que vous faites?” - Bonsoir, je rentre du boulot, j’ai posé mon camion chez Transvallées. “Ok, merci bonne soirée”. - Bonne soirée.
C’était mon 1er contrôle confinement/couvre feu en 1 an. J’ai eu du bol, je n’avais pas d’attestation. C’est comme pour les autocollants, je suis tête en l’air.
3 jours pour se ressaisir!
On n’est pas seul sur la route ce lundi après midi de confinement sursitaire, j’ai regretté un instant d’avoir pris cette décision, c'était infernal de chez moi à Epinal.
Mais une fois parti, à 19h du parking, c’est plus calme. Quelques réfractaires encore, et je croise aussi quelques honnêtes bâchés comme moi sur A31, des belges, forcément. Il neige presque, ça fait drôle ce répit du printemps.
La N4 c’est plus calme, et dans le ciel aussi, presque j’ai droit à un coucher de soleil. ça roule super, pas un Mauffrey ou quoi à l’horizon, pareil sur la 44. ça donnerait envie de partir le dimanche après midi.
Je file comme ça jusque St Quentin sud où je sors, et je trouve à me garer juste à proximité de la station Leclerc. Il est 23h, good.
-2, ça pique un 6 avril. Surtout que je dois commencer la journée par lever la cabine, la direction faisait encore un bruit bizarre. C’est le niveau d’assistance qui baisse. Levage de cabine, ça prend même pas 10 minutes mais c’est bien pénible, vivement les quelques jours de congé à venir pour régler ça entre autre la préparation au CT. Je petit déjeune et mets en route un peu avant 8h, en tentant de traverser la route qui mène aux pompes Leclerc en moins de 55sec, avec succès. Bon ça ne m’aura pas fait gagner grand chose en temps, il faut que je change de piste 2 fois avant de tomber sur une pompe qui marche. Je prends de l’avance sur la prépa au CT, en collant les angles moches, sur la semi, n’allons pas trop vite. Je ne donne pas cher de leur peau sur les bâches.
Je retrouve l’A26 à St Quentin nord, et file vers A2 Valenciennes. 1er client à Onnaing, pas côté zi de Toyota, mais petite zone d’ancienne usine en ville. Une chaudronnerie, ça ne traîne pas, et bien gentil. La suite est bien plus haut dans le Pas de Calais, entre Saint Omer et Calais. 145 bornes, Eperlecques, bien paumés à gauche de la N43, j’y suis juste à midi, ils vont en pause jusque 13h. Pas de souci, j’ouvre mon toit, dessangle et casse la graine aussi. Les longueurs de 8m50 sont sorties à 13h40, et avec le sourire. Je continue la 43 jusqu’au terminus du voyage, Coquelles, dans le Pas de Calais toujours. Enfin aujourd’hui, c’est plutôt le Pas de Kent! C’est encore dans une zi d'anciennes usines, chez un loueur de matos de manutention. Normal, j’emmène des fourches. J’y arrive à 14h25. En sonnant à la réception, je vois affiché “niveaux horaires” depuis décembre 2020. C’est indiqué 8h>11h30, 13h>14h. Bien… Un type vient quand même m’ouvrir, et me dit donc “demain matin, vous ne savez pas lire?” Parfait, vu le ton, on n ‘en tirera rien à mon avis, et même pour 3 palettes. Je préviens Franck, qui m’avait concocté un retour qui allait bien. Y a rien à faire. Enfin si, le retour est repoussé à demain, c’est moindre mal. 14h… Fucking biloute hein, comme m’a dit Franck. C’était bien la peine que je me grille mon lundi fin d'après midi férié. C’est pas forcément fiable, mais c’est marqué 17h30 sur google, y avait un peu de marge quand même. de nos jours, faudrait toujours appeler les clients avant chaque moindre livraison.
Je ne suis pas loin du terminal du tunnel via à travers, je vais prendre une douche à la Total. Mauvaise pioche, c’est en panne. Faut filer en face, au "Truck Village”, joli comme nom, comme dirait Yannick, mais c’est 2.90€ dès la 1ere heure entamée de parking. Enfin c’est propre. C’est dingue comme il y a très peu de monde qui va en GB. J’aurais largement eu le temps d’aller à Ashford ou même Cobham pour prendre la douche. Je reviens dormir devant les quais de mon super client du jour. J’ai pas vu de pancarte où c’était marqué interdit.
Il ne s’agit pas de louper le réveil ce matin, c’est vite fait d’arriver à 14h.
Je sonne à 8h04, il ne m’ouvre que bien 4 minutes plus tard, le même type qu’hier. Il paraît moins ponctuel dans ce sens.
A quai de suite, l’affaire est classée en 8 minutes. Je ne peux pas m'empêcher de lui demander ce que ça lui aurait coûté de me vider hier aprem. “c’est la règle, et ça aurait été pareil si c’était une palette”. Bref, on va arrêter de causer, c’est improductif. Heureusement qu’elle ne fait que 4 jours, il m’a miné la semaine celui là. Faut passer à autre chose, vers le retour de Franck par exemple, à Libercourt, chez nos amis les rouges. A quai de suite, ça met un certain temps avant de bouger. Bon, je vais pas commencer à râler, sachant qu’on devait charger hier aprem. ça prend 2 heures en tout, maintenant il faut livrer demain au mieux cette navette sur Avignon, sachant que c’était prévu initialement 5h. Mais bon, il y a eu mon passage à Couquelle entre. J’annonce 10h, pas avant.
Go vers le sud via A26 et tout ne se passe pas mal puisque mon repas du midi sera mon pâté hebdomadaire. Il fait grand beau dans le nord, contrairement à la Belgique où j’entends sur Classique21, que des camions sont en “ciseaux”, entre Liège et Battice. Une expression typiquement belge entendue souvent quand il neige.
Je sors à Reims comme d’habitude pour un peu de natio, avec un peu de gazole vite aussi à la Access à la sortie de Châlons. Il ne faudrait pas choisir St Dizier pour faire la sieste, il y a des avions de chasse qui rugissent en va et vient dans le ciel.
Je fais la pause mais sans la sieste juste un peu avant Semoutiers, c’est un peu tard. Je me contente d’un goûter.
Je termine ce mercredi full A31 et A6 sous le soleil toujours, et avec une vue imprenable sur le Mt Blanc depuis Tournus tout en croisant Vanvan, bref, la journée se termine mieux que ce qu’elle avait commencé au niveau rencontre. Je visais Genay ou les coins là, je n’ai que 9h25, je peux tenter de passer Lyon. Périf ok, j ‘arrive avec 9h59 à l’aire de Solaize. Il est 21h10, la boutique encore accessible par casse de nuit n’a plus de pain. Pas grave, j’ai une solution, des pommes de terre cuites à l’eau réchauffées au micro-ondes, avec de la cancoillotte, et c’est raccord avec les températures quasi hivernales.
Faut juste ne pas oublier de se laver les dents ensuite.
Ici ça ouvre à 6h, je peux prendre la douche, café et viennoiseries Total avant de démarrer à 6h30. Il fait beau mais une fois Vienne le ciel est bien gris. On voit des feux un peu partout dans les vergers ou vignes pour battre le gel.
Malgré ce fog, j’arrive à apercevoir en face Phil26 qui lui est tout aussi surpris de me voir un jeudi matin bonne heure dans le secteur. J’arrive à Avignon le Pontet à 9h, je suis à quai de suite, et sans aucune remarque. ça vide assez bien, et je ne recharge pas loin, à Châteaurenard, juste le temps de traverser Avignon. Je connais, c’est à un centre de tri des emballages de fruits, je charge des balles de vieux cartons. Par un côté, ça ne traîne pas, j’en repars à midi. Comme la dernière fois, c'est pour Laveyron en foulée. Le ciel gris s’est un peu levé depuis ce matin. du coup cette fois je peux voir une seconde fois mon camarade 26 arriver de loin, qui redescend déjà en catalogne. Je casse une graine vite fait à Livron et sors à Tain pour arriver du bon côté. Je peux me garer sans problème au client, la papeterie, mais c’est le branle bas de combat pour atteindre la bascule. Il y a Hicham devant. Après inscription, je rejoins la foire d’empoigne qui dure une bien une heure pour peser. Finalement la plupart des camions vont charger. C’est donc plus peinard côté vieux papiers. Il faut d’abord passer à un bureau où il y a un engin genre sonde qui pique dans une balle de carton.ça doit être pour mesurer l’humidité, bonjour le thermomètre. Mais on vide aussitôt et sans trainer, juste bien attendre en cabine le temps du déchargement par un côté. La sortie se passe un peu mieux que l’entrée. De là je remonte à Jarcieu. C’est fini pour aujourd’hui, j’en profite pour laver, vite fait, les rouleaux fonctionnent à nouveau. Y a Emeric qui arrive, après une séance de transpal mais sans trop transpirer, Christophe sort un reste de ses caillettes maison pour achever cette journée. Emeric partage avec moi à la cuisine son plat de résistance bien de chez lui, des tripes à la provençale contre un partage de fromages bien de chez moi, munster et cancoillotte.
Démarrage sans trop traîner après la douche à 6h45. J’ai bien fait de ne pas me laisser abattre hier soir, car il y a du programme aujourd’hui. Ce n’est pas un SNF Tredi qui m’attend, mais ça se passe à l’opposé, un peu moins loin, à St Etienne de St Geoirs pour une navette aller retour sur Viriville. Devant l’usine de tuyaux pvc à 7h25, déjà 3 camions sont devant. Ils rentrent assez vite, j’attends bien 1h avant de bouger. J’en repars chargé encore 1h plus tard. Il fait un froid de canard avec ce vent. La mécanique avait bien refroidi et ne va pas trop remonter en température puisque je n’ai guère que 15kms à faire pour aller vider, à un dépôt logistique de la même maison. Là c’est dans un hall, mieux pour être à l’abri du vent. Mais c’est bien long aussi. Rechargement sur place, et là c’est carrément au compte goutte. Pas loin de 2h plus tard, moteur refroidi encore je repars de Viriville sur mes pas vers l’usine, 15 bornes, 15 minutes pareil. Pas très virile comme trajet. Enfin non, ce sera un poil plus long en temps ce retour, je fais un stop boulangerie à l’étape gourmande à la Côte St André zi. Il est 11h30, il y a presqu’autant de queue qu’à l'usine de tuyaux. Mais zut, c'est mon petit plaisir qui se présente toujours sur les tours de régio du vendredi. Je refile à l’usine pour retrouver encore une file , il est midi, y a Stéphane de chez Voda qui attend aussi, mais rentre assez vite. J’ai le temps de consommer mes achats.
A 13h ça bouge, on vide près de la prod. C’est bien long tout ça, mais le truc bien est que je recharge sur place à nouveau mais pour rentrer cette fois. Il fait des rafales de vent pas possible, on endure encore la parka malgré un beau soleil. Il n’est pas loin de 15h quand je repars. Par où passer? j’ai plutôt eu le temps d’étudier le sujet. Ce sera par Bourgoin et Bourg. D’abord je retrouve la 85 à la Frette. Cool c’est pas interdit. Ah mais si, plus haut à partir de Champier. Je ne comprendrai jamais la N85. Tant pis je continue. Je traverse Bourgoin, là on a le droit et suis Bourg puis N75. Là c’est carrément tout est légal ou presque. Un peu de gazole et adblue à Pont d’Ain et je retrouve la N83 à Bourg nord pour une remontée tranquille à l’économie. J’ ai pas trop de marge en amplitude, comme tout vendredi que se respecte, mais là j’ai pas lourd. Elle a pas trop mal roulé aujourd'hui. Je ne pense pas avoir été flashé. Enfin si, par un autochtone notoire, Alexandre, le Mr déchets du Jura. Je boucle les 30 sur une aire de repos lituanienne avant Larnod.
Besac, Cayenne ça passe crème, le re re re confinement même light mais aidé du couvre feu a du bon.La moyenne est bien bonne jusque mon village où je valide la fin de cette petite semaine à 21h40. Petite semaine mais par contre encore un grand week end !
C’est confort ce matin, pas trop tôt et sur place. 7h30, malgré une coupure de week end largement bonne, je commence la semaine en collant le caramel, enfin les caramels.
Il ne fait pas bien chaud, les cimes des sapins sont encore blanches, on n’en sort pas de cet hiver. ça justifie déjà bien un arrêt à la boulangerie du Syndicat pour faire le plein en pâtés, pain et autres viennoiseries.
Le ciel devient plus léger une fois Epinal passé. C’est carrément du grand beau soleil sur la rieuse A31, une bonne aide pour cet axe toujours aussi déprimant.
J’arrive à mon client de l’autre côté de Metz, à la Maxe, juste au niveau de l’aire, endroit très riant aussi. Il est 9h45, on m’avait dit de ne surtout pas y aller avant 9h30, car c’est les clients d’abord depuis le matin. C’est encore compliqué de rentrer dans la cour, encore blindée de clients. Une fois en place et ouvert, c’est bien long encore avant d’attaquer. Il faudrait attendre que le magasin se vide complètement pour qu’ils réalisent que la marchandise à décharger est peut être aussi importante que les clients à servir en priorité.
1h plus tard ça vide enfin, j’y aurai passé presque 2h. Mon rechargement reçu de Franck vendredi n’est qu’à 15 km au nord, à Mondelange. ça va être mort pour midi. C’est une vieille usine de ferraille (double pléonasme en moselle) juste après un pont de voie ferrée. J’y suis déjà allé dans ma jeunesse. Aujourd’hui cette usine fait dans le profil pour ossature placo, et surtout charge du temps de midi. Ouverture des 2 côtés, ça ne traîne pas , il n’y pas tous les plaquistes du coin à servir. Et le cariste est bien sympa. Il y a un escabeau à disposition pour poser les équerres. 1h plus tard équerrage sanglage inclus, c’est fini, good, ça rattrape l’attente de ce matin. Mais il reste un bon mètre aux portes, Franck me dit d’attendre 14h si des fois le lot du siècle tombe pour compléter ce lot de 26. Je casse une graine dans la petite cour, mais un camion arrive, puis 2. Bref, vaut mieux que je reparte avant que ça coince. Rien pour garer dans le secteur, même au Cora Mondelange il ne doit plus y avoir de place, je vais de l’avant et file à l’aire de St Rémy plus au sud. Ici, c’est guère mieux pour garer. C’est bien ici, sur l’A31 et ses alentours on se croirait en GB.
Je trouve quand même une place sur cette miséreuse aire le temps de finir mon repas et café et de recevoir le feux vert de Franck pour filer sur la descente à 13h45, y a rien de mieux. Reparti pour un peu d’infernal A31 jusque Nancy, avec toujours un camion calé à 80 à peine devant, c’est une règle ici. Une fois Toul passé, c’est la fin du calvaire, c’est l’autre A31, payante celle ci, mais beaucoup moins stressante et plus bucolique. Une pause goûter en 30 minutes avant Beaune et je vise le sud de Lyon comme la semaine passée. Les heures de pointe du soir sont passées, j’enquille le périf, mais il est encore trop tôt pour stopper à Solaize. Roussillon sera plus optimal, plus proche des 9h de route tout en validant 11h in extremis. J’y trouve place juste avant les pompes, il est 20h33, moi je valide.
C’est pas le meilleur endroit pour dormir, les ralentisseurs juste avant les pompes font du boucan. Mais la jauge est intacte, enfin elle était déjà basse hier soir. Douche pas loin, et correcte comme toujours ici et baguette tradition d’autoroute pour petit déjeuner en assistant au Pilat qui fait face au lever de soleil. Je mets en route à 7h35, le grand Bœuf passe très bien, personne devant, personne derrière, le camion ne sent pas les 21t derrière, il a tenu la 12e. Si ça commence un peu à partir en vrille sur les côtés, le moteur se bonifie en vieillissant. Le VEB fonctionne bien aussi de l’autre côté, heureusement, une voiture bleue sur un refuge guette la descente. Je quitte l’A7 à Montélimar sud et fil de l’autre côté sur la route de Valréas pour rejoindre mon client marchand de matériaux à Pierrelatte côté Rhône. C’est une chaîne locale, je rentre de suite et vide aussi vite. 1h plus tard tout est remballé et sans trop avoir transpiré vu le vent de fou qu'il fait encore.
D’abord un petit saut de puce pour continuer ce mardi. Mais qui fait quand même passé côté ardéchois à Charmes sur Rhône. Via le Pouzin et la Voulte, ça fait faire un peu de tourisme.
Prévu à 11h, je n’y arrive qu’à 11h10 mais passe à quai de suite pour charger un complet de céréales. Ici il y a un système bizarre de mise en sécurité au quai, un piquet stop à mettre devant le véhicule avec une clé que l’on donne au quai. Mais pour rien, ils ont déjà enlevé la chaînette. Chargé avant midi, je vais vider ce complet pas très lourd à Bren, au vieux dépôt JP, dépôt qui doit dater du temps où l’on appelait encore le patron Jacky. Peu importe, moi c’est Christophe que j’appelle pour m’annoncer. Il est en vacances, il me dit juste que je peux y aller pour 13h30, son remplaçant sera là. Route par A7 et Tain puis par Chantemerle les Blés, c’est peinard et Faure joli par là. A 12h45 chez JP, enfin ça ne s’appelle plus comme ça , c’est marqué “ l’Entrepôt Brennois” maintenant. Déjà un camion attend, je mange, on verra bien. ça bouge à 13h30 comme prévu, et on peut prendre un quai chacun, good.
Le saut de puce suivant, ou qui pourrait être un pas de géant, me mène à enlever un lot d'Espagne à St Rambert. Vu le code postal de la destination qui commence par E-46, ça fait saliver. C’est chez nos amis Bert. ça va bien, j’ai juste pris 3m et des poussières. Je dois aller compléter en 2 à l’usine à St Clair du Rhône avec la même marchandise pour la même destination. 16h là bas, personne sur le parking. Je rentre vite, tremble un peu en bascule car c’est 40t maxi vu que c’est de l’inter. Mais c’est encore large, vu qu’en plus je ne suis pas riche en stock de carburant dans mes réservoirs. La semi est pleine même pas 1h après. Je repars assez vite et croise Nico qui arrive pour certainement sa dernière navette du jour. J’ai un beau complet espagne dans la semi mais je dois repasser à Jarcieu. Je croise à Bougé un attelage qui ne passe pas inaperçu, c’est Tim qui s’en va faire une bonne balade dans les hautes Alpes. Et ça a permis de dépoussiérer un peu le 19 de la bande du citoyen.
C’est blindé de monde à Jarcieu, ce doit être le rush du jour. Yannick aussi est en mode balade, il va dans le 43. Tiens moi aussi je vais faire un tour dans le 43, mais côté espagnol. Je me disais bien, le chef ne savait comment m'appeler, José, Juan ou Pedro. C’est donc signe que je garde ce beau lot au tablier. On met donc un fût de tarragone aux portes, et Emeric me gerbe 2 gros clapiers mais en verre. Les pauvres lapins, ils vont avoir chaud là dedans. Ah non, Clapiers c’est la destination dans le 34. C’est des espèces de cages pour robot de chaîne. On fait ça bien, avec sangles, sous l'œil de tonton Moriaud qui vient ajouter son grain de sel sous prétexte de venir nous aider. Je repars à 18h40, faut encore pas trop trainer, le Santa Oliva c’est avant 14h il paraît. Bon en avançant je constate que je pourrai aller dormir au clapier en moins de 9h. J’ai appelé, c’est à partir de 8h. Et c’est mieux d’éviter la circulation demain matin. Je suis garé un poil avant 22h à l’entrée d’une zc à proximité du client. Juste à côté d’un Paul, impec. Il y a un ITM aussi pas loin. Je vais voir à pied si il y a une pompe PL, car je n’arriverai jamais à Narbonne sur la réserve que je suis depuis bien Orange. Il y a bien une pompe pl, mais bof, c’est pas bien gros, tant pis je décrocherai pour aller faire le gazole avant d’aller vider. En cette période de couvre feu, on n'est pas à l’aise de se trimballer à pied à l'heure là à 600 bornes de son domicile.
7h passé, le Paul ne veut pas ouvrir. Bon je perds rien, leur pain n’est pas terrible en général, ça n’a rien avoir avec les Blachère cette enseigne. 7h15 je mets en route jusqu’au parking de l’itm vide, et en voyant la pompe depuis le poste de conduite, là c’est sûr vaut mieux oublier la semi. Quelques centaines de litres plus tard, je raccroche et file vers mon client vers la petite zi en face. Petite oui, c’est même marqué interdit au plus de 10m. J’appelle le client, impossible d’avoir le standard, il est 7h40, j’essaie de basculer sur la touche 3 qui envoie à la prod, et là miracle je tombe sur quelqu’un qui attend ma marchandise, les cages en verre. Pas de soucis je peux m’enquiller en semi. La za est bien sinueuse mais ça passe, et la cour du client aussi, il était temps que j’arrive car le parking se remplit. Il vide ça par le côté sans souci, je suis obligé d’attendre 5 minutes pour valider 15. Je ne sais pas qui m’a dit hier soir que c’était que 8h, mais le cariste me dit qu’il est là déjà à 7h, si j’avais su, ça aurait détendu la suite. Maintenant faut filer sur la Jonquère pour la douane. Mais avant tout ça, traverser Montpellier. Pas loin d’une demi- heure pur rattraper l’A709. Ensuite, la moyenne ne faiblit pas, heureusement et sous le soleil et sans vent, c’est cool. J’arrive chez le transitaire près de la Tortuga vers 10h45, je me pose au parking vu que je ne suis pas sous plaques oranges. Comme ça, après avoir déposé les papiers, je file sous la douche, et valide 30 minutes café inclus. Assez speed quand même l’affaire sans parler qu’il a fallu enlever les caramels, c’est plus prudent en Espagne. Il n’y a rien de trop pour arriver à 14h à Santa Oliva, un peu avant Tarragone. Mais pas de souci, ça roule très bien du début à la fin, juste le ciel qui se couvre après Barça, c’est à peine si on voit le Montserrat. J’arrive au bon parking et bureau du circuit à 13h50 directement grâce aux conseils de Emeric, ce qui a donné 2h34 depuis la Jonquère. Faut montrer patte blanche pour rentrer ici, passeports, adr, cartes grises des véhicules pour voir le ct, et mettre le téléphone dans une enveloppe au gardien ensuite en rentrant au centre d’essai. J’ai validé 45 tout juste rien qu’aux papiers du 1er bureau. Mais ça ne traîne pas ensuite pour vider l’unique fût d’additif pour carburant. Une sacrée belle zi avec plein de place pour garer entoure cet endroit, et avec un resto. Me reste à finir la journée vers le E46, Valencia, c’est cool. J’ai loupé Pierre 70 qui était en livraison sur Tarragone pendant que j’étais là, il a déjà pris la route de la Navarre.
La météo rappelle plus le Yorkshire que la Comunitat Valenciana, c’était bien gris sur le delta de l’Ebre, il pleut même un peu avant Peniscola. C’est pas de bol, la seule fois de la décennie que je descends si bas. Tant pis, faudra revenir, pas le choix.
Je m'arrête à la station avant Castellon pour sortir l’atlas, avec map on distingue mal la quantité de 2x2 qui mène ou tourne autour de Valencia. Ce qu’il y a de sûr, je devrais trouver à garer pas loin du client, qui est à Beniparrell, au sud. Ici il ne connaissent pas la peinture jaune du Kent ou du Yorshire entre autre. C'est bête, il y a des restos vers le croisement de l’A3, mais j’ai 9h15 passé, autant que je file au plus près maintenant. Il y a plusieurs zi, tous les restos ici sont fermés, enfin c’est sans doute normal le soir en zi. La rue de mon client n’est pas terrible et sans lumière; Je file plus loin vers un boulevard. Au moins j’aurai vu que je devrai reculer dans l’impasse du client à contre main,il y a un pylône en plein milieu de la chaussée. Garé sous la lumière avant 20h, là je ne suis pas loin du bourg de Beniparrell. Je vois un supermercado sur map à 1 km d’ici. J’y vais faire un tour, en théorie on est libre de ses mouvements jusque 22h ou 23h ici. Et j’aurai mérité mon Serrano.
C’est prévu 8h chez le client, je vais y faire un tour à pied vers 7h15, y a 500m. Ici c'est des vieilles zi. Il reste des fabriques de meubles, ça me rappelle des souvenirs du temps de mon père quand on descendait des grumes de chênes par ici pour le meuble.
Y a personne dans l’impasse, mais le resto est ouvert, bonne nouvelle. J’y prends le petit dej. Le bon vieux gasthaus espagnol authentique où on voit le patron et son épouse préparer les plats du jour, et où la télé est allumée. On peut manger à l'intérieur à priori, ça se détend. Toujours personne chez le client, mais l'impasse se remplit de voitures des boîtes voisines. Je retourne au camion pour l’approcher à 7h55. Et là cette fois y a du monde, un petit camion, c'est le cariste même. Il se charge 2 3 bricoles et je peux prendre la place. Il faut bien y aller à contre main, mais ça va, personne n’est garé n’importe comment devant le bistrot. Pas trop d’autre choix que de vider les palettes au transpal vu le manque de place. Une petite heure plus tard c’est plié, je reprends un petit café avant de repartir, c’est mon petit plaisir en espagne, rien de plus dépaysant qu’un bar en espagne. Le retour de Franck est à prendre à Navarres, à 70 bornes au sud, vers Xàtiva, c’est cool quoi. Une bonne heure plus tard, et en finissant par une chouette petite départementale qui longent des coopératives, et un dernier chemin de champ sinueux, j’arrive à ma coopérative. Le type, genre un papy qui m'accueille, est fort gentil et parle un peu français. II me montre où est le quai, et me dit qu’il faut attendre un peu le gars qui chargera. C’est des cartons de plantes séchées de verveine. ça sent rudement bon. C’était pas prévu complet, et j’ai déjà un complément au nord de Valencia, mais le papy demande si on peut prendre complet. Franck tarde à répondre mais fini par avoir l’accord et le tarif du client dans le 26 quand la semi est au ¾. Du coup je ne rentrerai qu’avec ça. Enfin c’est rempli en volume, ils ont même dépoté une palette pour arriver au porte. . En poids, pas de trop, 2t à peine. Je repars un peu avant midi, et la flotte se met à tomber avant de reprendre la autovia en bas. ça continue comme ça un bon moment, sur Castellon aussi. Je prends la autovia CV10 pour passer la plana du carrelage, plus typique que l’AP7, qui au passage est gratuite aussi maintenant. Je casse la graine en haut d’une butte après Castellon. Je reprends l’AP7 à Torreblanca, c’est obligatoire, et désormais gratuit. ça fait bizarre de voir des péages démontés. Le beau temps revient à la limite de la catalogne. C’est un peu plus beau qu’hier sur la delta de l’Ebre. On retrouve les péages vers Tarragone, je ressors pour refaire un peu d’autovia jusque Altafulla. Je m’arrête pour la douche, mais avant je fais un petit tour jusque la plage pour la photo, c’est 10 minutes de marche par des sentiers derrière le parking. Reste un petit 4h30 à rouler, Barcelone passe tout seul, et la vue sur le Montserrat est meilleure qu’hier aussi.
Il commence à faire tard sur l’A9, mais trop tôt avec mes heures pour m'arrêter à Narbonne. A la place, je sors à Béziers pour aller me planquer près d’un petit site chimique.
Ce n’est pas tout près de l’autoroute, mais c’est pas mal cette rue éclairée. Il y a une Access pas loin vers Béziers centre, je mets en route à 7h et vais mettre quelques 300 litres pour finir la semaine. C’est pas du gros débit, je passe bien 20 minutes. Faut tracer ensuite, faudrait bien que je vide pour midi dans la Drôme profonde. Un qui n’ a pas encore terminé sa semaine, c’est Dudu que je croise vers Nîmes, il s’en va en catalogne x5.
Je sors à Saulce et file vers Die depuis Livron. une fois Aouste sur Sye passé, je découvre, jamais passé ici. ça vaut le détour, Saillans, Pontaix, Die. Des coins qui donnent des idées de vacances. Ce qu’on a déjà fait à Dieulefit ou Vinsobres en Drôme provençale. Je passe Die et file gauche pour terminer à Châtillon en Diois. Zi à l’entrée à gauche. Il est 11h20, ça aura fait 4h tout rond depuis Béziers. On vide au transpal les palettes de feuilles séchées. Les caristes ont l’air raccord avec l’activité, sympa, à la cool quoi. Je pense qu’ils m’auraient vidé entre midi et 2. Mais c’est mieux comme ça, je recharge à St Etienne de St Geoirs, ce doit être 15h30 16h maxi là bas. Je pourrais continuer tout droit pour passer par le col de Grimone, ce serait le plus court, sauf si on se retrouve coincé dans un tunnel sinueux parait il. Je ne joue pas bêtement au héros et revient sagement sur mes pas jusque Crest puis remonte sur Chabeuil et Romans. Il y a une boulangerie fastoche à Chabeuil, je fais un stop baguette de 3 minutes. A49 jusque St Marcellin, je fini via le col de Toutes Aures. Ici soit on a à faire à des habitués qui roulent comme des dingues ou bien à des camions chargés qui ne roulent pas bien vite. Un Zanon est devant moi, sans doute chargé de matériaux, ça ne roule pas bien vite. Je préfère m'arrêter sur un rare lay by de la montée, car ça n’avance vraiment pas et je crains l’hypothermie si j’attends d’arriver à St Etienne de St Geoirs pour attaquer la baguette. Il neige presque en haut du col. Quand est ce que l’hiver va s'arrêter?
J’arrive à l’usine de tuyaux pvc vers 15h15, il était temps, c’est affiché 15h30. Au moins je suis le dernier, et ça ne traîne pas à charger. Et quel chargement, un complet pour Chavelot, dans le bon département 88.Après le 57 semaine passée, Duarig devient un spécialiste des pays de l’est, c’est cool. Je fais un saut au proche Super U, mon frigo n’est pas totalement vide, mais il me faut des ingrédients bien spécifiques, de la mozzarella et du jambon. En cause, je vais squatter chez ma fille ce soir, et c’est pizza maison au programme. Je descends par la RN, Rives Moirans. Une bonne demi heure plus tard je suis garé à un lay by au bout de la zi de St Martin le Vinoux. De là j’ai le pont de la voie ferrée à passer un petit kilomètre de marche. Suite des opérations demain matin.
On s’est levé tôt, 5h30. Quand on rentre en camion, faut se lever plus tôt que quand c’est en TGV. On est bien chargé, et en plus avec le chaton qui ne l’est plus tant que ça. Il y a un tram qui arrive au bout de 3 minutes, ça fera un peu moins marcher. On met en route à 6h30, c’est parti sur A48 puis A43. A l’Isle d’Abeau, le camion passe le cap du million, ce n’est que symbole, mais ça fait toujours une photo sympa. Pas trop de monde sur A39, hormis toujours les mêmes, SP et LT. le chat a l’air de bien supporter le voyage et ne braille pas trop dans sa caisse de transport, un Volvo millionaire serait il plus une valeur sûre qu’un TGV Ouigo pour voyager? On fait la pause à l’aire du Jura, où on prend un bon petit dej sorti des coffres, qui contiennent entre autres des emplettes hispaniques fortement grasses et sucrées. Le petit chat prend un peu ses aises et marche dans les miettes, mais c’est pas grave, c’est un peu la route des vacances pour tout le monde. Je sors à Poligny, et on retrouve encore et encore du bahut baltique. Je donne un papier et crayon à ma fille pour faire un tableau de statistiques des immat croisées ou vues jusque Vesoul. Autant dire qu’on a vu peu de français, hormis un porte char vide ou une citerne de lait. C’est marrant à faire quand même, on le faisait déjà quand elle était petite, un coup en allemagne, sur l’A6 ente Nuremberg et Heilbronn où là c’était bien varié, ou une autre fois en espagne sur la nation entre Palencia et Benavente où le sondage du jour était de compet les Joao Pires par rapport aux Morgantane, c’était très intéressant.
A 13h on arrive à notre village, finalement ça ne fait pas beaucoup plus long que le train, et 1h de plus qu’en voiture.
Il y a du fourbi à vider de la cabine. Lundi il faut encore vider la semi et c’est semaine de repos et d’un petit tout tour au garage pour un check up d’avant CT du millionaire et passage chez le carrossier pour faire un tour du plancher de la semi.
RDV lundi 26!
On est déjà lundi 26! Tranquille quand même, je démarre à 7h15. Il fait encore beau, comme toute la semaine passée. Je vais charger à Charmes, à une usine qui fait dans le béton. 1h plus tard là bas, je connais un peu les lieux, je venais souvent charger à l’usine de climatiseurs juste à côté. ça se présente bien, je me voyais tout déballer entièrement, les sangles et tout, que le cariste avec son accent ouest vosgien, limite nancéien, qui traîîîne uuuun peu, me dit que ça tiendra sur la moitié. Tranquille alors. C’est classé une petite heure plus tard, il s’agit de traverses de chemin de fer pour le 26 exotique. Du coup j’annonce le métrage restant à Jarcieu. J’attends une bonne heure un complément, ici c'est le 88, c’est pas le fret qui déborde non plus hormis les gros complets de papier, bois ou pavés de granit. Mais, enfin ça valait le coup d’attendre, Noël m’envoie une adresse, c’est à Cornimont, chez moi quoi. Si ça va bien, je devrais pouvoir charger avant midi. Une bonne heure pour remonter donc, c’est dans une boutique qui fait dans l’automobile. Ils sont situés dans une vieille usine de textile fermée( il y a bien un triple pléonasme là!), en face de chez anciennement transports Schilling, devenu Fleurette. Je charge une longueur, c’est un échafaudage pour le 38. Rien à voir avec de la pièce auto, enfin si, c’est pour remplacer les pare brises de poids lourds sans doute. J’ai livré une fois cette boîte, il y a plus de 20 ans, c’était avec des capotes de deux pattes Citroën du Portugal. Il est midi donc, Noël me dit de commencer à descendre comme ça. Donc je ne me prive pas de m'arrêter à mon village proche de là pour aller casser la graine en famille. On a encore mangé dehors, c’était cool. Y a juste fallu résister au canapé pour la sieste. Heureusement que Pernault à lâché le 13h, j’ai moins été tenté de reluquer les meilleurs marchés de France, et là c’était mort pour le validage de la 11 ce soir. Je repars donc 1h plus tard pour une descente tranquille par les RN. Un stop gazole et adblue à St Sauveur dans le 70. Après c’est Besac et la N83. Je boucle les 30 avant Mouchard pour une sieste cette fois. ça a bien roulé, je me paie le luxe de garder la 83 à Bourg pour passer à l’économie et à travers la Dombes. A l’inverse de la norme habituelle, la météo devient grise par ici. Je passe Lyon via périf, à 19h ça passe bien. Et j’ai droit à une petite éclaircie vers Vienne puisque je croise Vanvan. Je peux le considérer solidaire puisque lui aussi reprend après une semaine de congés. Je vais voir pour me poser à l’aire de Roussillon, ça a l’air blindé aux pompes, je file direct à gauche et me pose à une place restante contre le resto. Il est 19h50, c’est drôlement plus occupé qu’il y a 2 semaines aux mêmes heures. Enfin, peu importe, je valide ma 11 tranquille, de quoi rendre paisible une reprise. Surtout qu’à la radio ce soir, enfin toute la semaine, c’est François Morel à “A voix nue”.
Surprise ce matin en tirant le rideau, non, la jauge est toujours au même niveau qu’hier, mais un mot au pare brise. Non ce n'estpas un sabot. C'est signé Yannick, ça dit qu’il est garé quelques places plus loin. Je vais voir, en effet, il a la Guillot Bourne, c’est pas discret. On va prendre le breakfast ensemble et il me raconte un peu son tour UK de la semaine passée. Je file à la douche et mets en route à 7h45, je dois tailler à l’ouverture à Roussillon. Le client, un remplaceur de pare brise donc, est le long de la N7 dans Roussillon. Ce sera impossible de faire demi tour, j'ai décidé hier soir d’y arriver par chez tredi et la route de Sablons, comme ça le demi tour est fait. Le pont après le site chimique n’est pas marqué mais est bien inférieur à 4m30. Et c’est bien juste aussi pour tourner à droite vers la N7 sud. Le client est plus loin, en face. En cherchant où me poser chez lui où il n’y a pas bien de place sur son trottoir, je me pose d’abord sur mon côté droit mais tape le rétro droit contre un platane et aussitôt suivi d’un gros boum de la semi qui tape aussi. Aie.. Plus de bruit que de mal, mais purée, 2 secondes d'inattention à regarder en face et voilà. Je vais voir à pinces en face et impossible de bouger leur voiture publicitaire. On va vider le long de la RN. Pas de fen, on dépote l'échafaudage, ça va vite. Je peux filer à la suite à Die avec le béton vosgien. Mais avant je fais un stop pain obligatoire au Blachère de Salaise. La météo ne s’améliore pas en descendant encore. Enfin, il fait le même temps que avant les vacances quand je suis déjà venu dans ce joli secteur drômois. Le mince contournement de Die et le mur tout bariolé de peinture en face du cimetière ne surprend plus par rapport au premier passage. Le dépôt SNCF est bien après la ville, en face de “ la ferme aux papillons" comme dit sur l’adresse. ça vide vite. Je n’ai pas encore mangé, que je balaie déjà les miettes. Le béton c’est salissant. Le masque c’est vachement bien pour balayer j’ai remarqué, on avale moins de poussière. Lucas m’ a envoyé une zc à suivre. C’est à Montélimar à une plateforme de distribution. Par Loriol, ça prend 1h30 pour redescendre là bas. Il est midi 30 sur place, j’ai le temps de manger après inscription sur une borne en attendant que mon tour s’affiche sur un écran sur le parking. Juste le café est coulé que j’ai le feu vert. Je charge un complet de palettes vides bleues. Par un seul côté, ça va bien.
Je repars à presque 14h, ça devrait le faire pour vider foulée à St Pierre de Chandieu, à l'est de l’A46. Je mets 2h pile, pas de souci, ça vide bien chez un ferrailleur historique qui fait aussi dans la palette vide de location. Vide à 17h. j’attends un peu la suite, dans tous les cas c’est mort pour charger ou ramasser quelque chose ce soir.
Ce sera demain sur le 38, à Izeaux. Je fini cette petite journée tranquille encore par Diémoz, et chope la N85 au dessus de la côte St André et bifurque à droite vers le village en question avant Rives. Comme sur le plan, il y a 2 3 places de stationnement à l'entrée de la paisible zone du client. Je vais voir à pied, il est presque 19h, mais je vois encore une personne qui me dit que ce sera bon demain à partir de 7h45. Impec, rien ne va mal, je vais bien dormir ici.
C’est bien les méga coupures en zone calme comme ça. Bon j’ai été réveillé tôt par les grosses averses de flottes qui se sont mises à tomber. Pas grave, c’est sec, y a besoin.
Je mets en route à 7h45 pour avancer jusque la bascule. Déjà un fond mouvant charge, mais je peux me poser à côté après qu’ils auront déplacé des bennes. C’est encore tranquille, chargement par un côté, des big bag de débris de matériaux, tout au sol, c’est pas bien lourd. Une bonne heure plus tard, je repars chargé pour le 53 Changé, vers Laval. Comme mon boulot qui est complètement changé en ce moment, et c’est bien sympa de faire un peu de tout comme ça. Il reste une petite place aux portes, juste assez pour passer par Jarcieu pour prendre un fût de carburant pour la banlieue de Laval aussi, parfait tout ça. Je passe vite fait au quai 2 prendre ceci, me gare, et file à la douche après avoir papoté avec Fabien qui se met à quai. Je ne savais pas par où passer depuis Izeaux, mais d’ici je suis fixé, c’est par Sainté le mieux.
Je mange mon pâté pour ne pas m’endormir sur l’A72 et je retrouve la N7. J’ai pas trop l'habitude dans ce sens. Je boucle les 30 minutes au CR de Moulins par une bonne sieste, il flotte encore. Je ne suis pas bien lourd, je continue par les RN et RD, direction Bourges à travers, mais cette route est déviée à Sancoins. C’est pas génial, j’ai l'impression d’être perdu à un moment, mais vu le nombre de Pascalain croisés, je dois être sur la bonne route. Un peu d’ A85 à Bourges jusque Romorantin puis les axes secondaires à nouveau. ça fait une éternité que je ne suis pas passé dans le quartier, ça rappelle les années 2016 18. Je ne me souvenais pas que ça roulait aussi bien, je suis vite à Blois puis Vendôme. Je fais la 2éme pause un peu avant de reprendre la 157, juste avant Epuisay. Mais je suis en pleine forme, j’ai pas trop transpiré aujourd’hui. Je fais le tour des pneus, bonne idée, que j’ai eu, j’ai retiré 2 vis. ça peut venir du centre de tri de ce matin, ou pas.
Je visais de m’arrêter sur la RN entre le Mans et Laval, et coup de folie, d’aller au resto, à l’Etoile des Routiers, j’aimais bien cette adresse. Mais il ne faut jamais tirer de plan dans ce métier, je tombe sur une déviation à St Calais, ville dont j'ai l'honneur de pourtant découvrir son contournement, il faut filer sur la Ferté Bernard pour éviter Bouloire plus loin qui est barré aux pl pour travaux sans doute. Bonjour le détour. Je garde la natio à la Ferté, je n’arriverai même pas au Mans ce soir, je stoppe à une zi en cours de construction vers Connerré.
Bien dormi encore, de toute façon, avec le couvre feu, on dort généralement bien en ce moment. Les lumières de la zi se sont éteintes à 23h mais ras, et la jauge était déjà bien basse. Je démarre un peu avant 7h, il va refaire beau on dirait. Faut prendre l’autoroute au Mans, mais je retrouve la natio de l’autre côté. Y a le temps, rdv au 2éme à 10h30, et surtout je peux aller m’arrêter à l’Etoile des Routiers pour une douche et un pain beurre (demi sel), quand j’ai une idée en tête. Toujours aussi nickel ici. Une fois ce secteur, niveau qualité, on est assez éloigné des bouibouis genre de la N4. J’arrive peu de temps après au 1er, à Bonchamp les Laval, je pose le fût en 5 minutes à peine. Reste à contourner Laval pour arriver à Changé, à un site d’enfouissement. J’ai bien 1h d’avance, mais ça ne traîne pas. C’est immense et impressionnant, ça a vidé direct sur le site, en haut d’une butte. Mon retour est à prendre de l’autre côté de Laval à nouveau, à Louvigné, juste à côté du relais de Niafles, au nord ouest. C’est des gros blocs de béton de 1m3, il y en a 11 pour 22t. C’est un papy de 83 ans bien sympa qui me charge avec un Merlo, bon pied bon oeil le retraité de la route. Il a roulé chez Prost puis Breger, il connaît les usines Audi, Ingolstadt, Neckarsulm.. Il y a un beau R385 sur le parc, il roulait régulièrement il y a peu, sur du transport de barrières pour manifestations. C'est vite chargé, gummé et sanglé, je peux repartir à 11h30. C’est pour le 77. J'appelle de suite le destinataire, un chantier. Il peut vider jusque 16h30, y a 300 bornes, c’est jouable. Du coup j’enquille cette fois l’autoroute qui est juste à côté. Je fais 30 minutes repas plus loin à l’aire avant le Mans, puis pied dans la tôle jusque la francilienne. Enfin avec modération quand même, je suis sur la réserve depuis ce matin. Mais du fait d’avoir remplacé le ventilateur moteur la semaine dernière, car il tournait quasi en permanence, la conso a fait une chute remarquable, tant mieux. Avec la dernière barrette de la jauge depuis Chartres, je suis content d’arriver à la joyeuse aire Total Access de Fleury sur la 104 pour redonner quelques barrettes. Je perds 10 minutes mais suis encore large pour arriver avant 16h30 à Lésigny. Sauf que du rouge commence à se profiler au carrefour 104 A5b, juste avant d’arriver. Je fais confiance à une combine map en prenant l’A5b sud pour sortir aussitôt, et revenir par une rd qui longe l’autoroute pour la retrouver un poil plus haut, j’ai dû gratter quelques minutes quand même. J’arrive à mon chantier non loin de la sortie Lésigny, c’est un gymnase en construction juste à côté d’un collège. Il est 16h10, je suis bien accueilli, on va vider sans stress, hormis l’accès qui comporte une bonne marche. En levant tout, ça passe pas trop mal. Il faut qu’ils fassent de la place, je vais pas râler que je suis pressé, j’ai rien derrière pour le moment, même si j'ai bien avisé Noël que je vide bien. J’avais demandé ce matin au tel si je pouvais couper à proximité au cas où, oui, je peux bien rester sur le chantier, impec. Une fois vide, j’ai ma suite de Nono, ce sera que demain pas avant 10h sur Roissy. Du coup je vais rester ici pour la nuit. Les 2 gars qui m’ont vidé, bossent encore un peu jusque 19h, et mangent même dans leur bungalow, car ils ne peuvent pas à leur hôtel. Il n’y a pas que chez les routiers qu’il y a des héros bravant les quelques restos fermés l’an passé au plus fort du confinement. Ces types qui travaillent dur dehors mériteraient tout autant que nous un repas bien chaud en restaurant. Et il n’y a pas que les routiers qui sont sympas, car ils me disent qu’ils laissent leurs bungalows ouverts si je veux profiter de la douche et des sanitaires. La sortie de la plateforme du chantier est plus délicate, heureusement des cales de bois trainent un peu partout, ce serait bête d’arrcher déjà le spoiler qui la peinture à peine sèche. La coupure va être bonne.
J’aurais jamais cru un jour si bien dormir en RP. Les types qui arrivent vers 7h30 m’offrent le café, sympa. C’est ambiance chantier, on se croirait un peu dans le sketch d’Elie et Dieudonné à la grande époque. “Qui c’est qu’a ch.. dans le casque du contremaître? Sur un chantier à 10 briques, y a des blagues qui ne se font pas”.
Un plateau vient vider et me bouche la sortie mais j’ai le temps. Après avoir regardé le café couler, c’est le béton faire de même que j’observe ensuite. 2 toupies enchaînent. Je mets en route à 9h, go sur francilienne nord, ça roule, j’arrive bien avant 10h au transitaire aérien. C’est encore trop tôt, je peux revenir dans 1h. Je me gare comme je peux à un quai non occupé, ça commence à bien être blindé, comme partout ici. A 11h15 je suis enfin au bon quai et ça charge les produits pharma. C’est bien, faudrait quand même livrer foulée dans le 69. A midi c’est classé. C’était prévu avant 19h vers Tarare, ça va être juste. Mais l'affréteur m’appelle pour dire que pas de souci avec l’horaire, ils attendront. Je ne prends pas de risque je file par la proche 104, même si ça ne roule qu'à 70 pendant un bon moment comme souvent. Au bout je taille tout droit sur A5. Assez calme comme toujours, quoique il y a pas mal de voitures. Sur l’A6 là c’est carrément un vrai départ de weekend de mai vu le trafic.
Mais la moyenne ne faiblit pas, heureusement. Je reçois une vidéo de mon beau frère, c'est le célébre "au revoir" de Giscard. Il est en retraite cet après midi même. 62 ans, c'est bien mérité Didier. J’arrive à Chalon en 4h25, je mange un morceau pour boucler 30, il faisait faim. La météo se couvre en descendant, ça aura été le tempo de la semaine. Pas embêté sur Lyon, je bifurque avant sur l’A89 et mon client est à proximité de la sortie avant Tarare. Il est 18h30. A quai assez vite, ils ont l'air content. C’est vide une bonne demi heure plus tard. D’ici, à l’heure ci, il n’y plus qu’à revenir à Jarcieu pour recharger. J’ai pas vérifié, mais je pense que mon bled rentre sur la liste de dessertes Lyonnaises pour le tunnel. ça roule très bien, j’ai gagné du temps. J’arrive au quai 5 vers 20h30, il y a du monde. Vanvan se jette sur l’ouverture de mes portes, Christophe est sur la ligne de départ avec le transpal, et Stéphane me présente la montée en 5 points de la semaine à suivre. ça en fait au moins 3 ici qui ne lèvent pas le coude à cette heure là. Juste 5 lots, il n’en faut pas plus “après bien 1 an sans être monté en UK”, dixit Stéphane. Le chargement est cool, léger, ça ne traine pas. Je mets les plaques et repars bien vite pour finir les heures. Lyon via périf cette fois, et A42, car demain c’est retour côté hautes vosges, et plus en raccord avec où je commencerai lundi. ça a été tellement vite tout à l’heure, je n'ai pas percuté à valider 30 minutes. C’est pas grave, ça me fait perdre juste 10 ou 15 minutes à rouler ce soir. Je sors à Ambérieu et trouve un bout de place au péage, il est 22h40.