Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Perdu hier soir, le resto était fermé. Pas grave puisque j’avais retrouvé ma cuisine intégrée.
Je mets en route à 7h30. Une 1ere ramasse m’attend à Malissard. Une bonne chose car en chemin il y a une boulangerie accessible sur la rocade de Chabeuil. Je petit déjeune à emporter. Résultat, un conteneur du 84 se met juste à quai quand j’arrive à Malissard. Pas trop grave, c’est un court, et c’est palettisé, et surtout le chauffeur est un papy retraité, vosgien d'origine, parti habiter à Beaucaire il y a plus de 15 ans. On refait le monde du transport de tout notre département entre les Romary de Fougerolles, la MGE et plein d’autres. Je prends sa place pour quelques palettes pour la catalogne. Go sur Guilherand pour la suite, mais une autre ramasse se glisse in extremis à Valence sud, un peu de binouzes à prendre à un supermarché de pros. Un peu d’attente encore au pied de Crussols Castle, où certain se la coule douce de l’autre côté. Résultat faut se coltiner les ramasses diverses du pays. Ici c’est quelques palettes à prendre pour Cuneo.
Je peux remonter tout ceci à Jarcieu. Presque midi là bas, je ne fais que vider, tout seul comme un grand, enfin Christophe revient de ramasses en mode porteur et me paye son café dans la belle cuisine. Je continue mon régime de ramasses en attendant que le boulot prenne un peu de relief. Je file justement dans le pays à Christophe, l’Ardèche pour une ramasse ADR à Andance, sur un site chimique. Mais site chimique Ardéchois, donc cool, le t shirt passe crème. Je reviens côté 26, à Saint RamBert. Là je charge un lot UK. Je peux remonter direct au quai 5, à peine je vide, avec l’aide de Matias, qu’au quai 6, le picard Jérôme arrive avec le complet pour Milan pour ma pomme, cool. ça va être juste, mais derrière on cale au chausse pied le lot Cuneo que j’ai ramené ce matin. Une touée en relief donc, puisqu’elle me permet de passer les Alpes, au lieu du grand tour par Nice, produits impossibles par tunnel oblige.
La montre tourne, je revalide 20 minutes le temps de passer sous la douche, toute neuve, bien douillette, c'est trop bien refait, et je file via Valence Crest. Mais avant tout ça c’est gros bouchon à Chanas. Il fait bon retrouver le calme une fois sur la route de la Drôme provençale. Je m'arrête à Crest, au Casino pour du gazole, bonne pioche, il est à 1,399 et pompon j’arrive à valider 30 minutes sans bouger le camion de la pompe en allant faire 2 3 courses. Je fais Crest Die 2 jours de suite, et sans me ruiner, 2éme jour de suite. Y a pire comme coin. Il y a peu de touristes, des caravanes, mais une fois Luc en Diois passé, c’est bien calme. Avant d’attaquer la montée de Cabre, il y a le passage du Claps, 1ere fois pour ma part, c'est joli, un petit Pancorbo bien sympathique. La montée du col est bien longue, le démo sur une 3éme semaine aurait été bien apprécié pour approfondir le test, mais finalement le millionnaire se défend encore bien, sans parler de la descente sur Aspres où le VEB pétaradant est plus que jamais dans son élément. En tous cas, c’est bien joli ici, que ce soit côté Drôme ou Hautes Alpes. Je file sur Gap via Veynes où on a visité l’écomusée du cheminot Veynois lors de vacances récentes. Super région. Plus loin c’est le fruit qui domine on se croirait en Alto Adige. Ensuite il fait nuit une fois le barrage de Serre Ponçon, dommage. Je vais atterrir en moins de 5h30, exactement comme le pronostic de l’enfant du pays Emeric, à l’entrée de Barcelonnette. Il est 22h35 et c’est bien frais.