Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Bien frais, mais sans m’en rendre compte j’ai dormi une fenêtre ouverte au ⅔, et bien j’ai super dormi. Les 2 italiens garés là hier soir sont déjà reparti, ne reste que 2 camping car ,et du personnel qui arrive au supermarché. Je petit déjeune et file à 7h35. Barcelonnette passé, et une fois en bas de Larche, je vois la route du col de Vars, ma fille doit y arriver demain pour retrouver son job estival de l’an passé. 1ére fois que je passe par là. ça monte bien, avec une bonne vue sur la vallée à droite. Des travaux se font, même en jour férié. Je vois une fontaine en arrivant au bled de Meyrennes, je me gare, rempli mon bidon, et pompon il y a un petit bar resto qui a du pain, le pied. C’est bien raide par endroit mais on est vite en haut, en Italie. De l'autre, côté c’est d’abord photo obligatoire le long du lac avant d’attaquer la descente et ces 20 lacets. Pas trop de surprise, on voit tout ce qui nous attend. Je regrette de ne pas avoir le démo, mais pas plus que ça, mon ancien avec son ralentisseur moteur VEB est tout à fait dans son élément sur ce genre de descente. C’est superbe. Plus bas, entre divers bled, il y a une usine de flotte. J’avais quasiment pas vu de camion depuis l’autre côté, là ça commence à rouler. Le bled appelé Demonte est le plus raide à passer en largeur, Emeric m’avait prévenu, mais l'italien que que je croise qui sort du bourg me fait signe que c’est libre derrière, parfait. Finalement c’est pas pire que de traverser Chavanay en direction de Pélussin. Une fois tout ça passé, la mécanique peut se reposer jusque Cuneo. C’est un peu long à contourner mais mon client est juste de l'autre côté à Castelletto di Stura. Petite zone tranquille pour faire la rue en marche arrière qui arrive dans le bon sens dans la cour du client. Merci Emeric. Et client fort sympa, d’autant plus qu’une palette au portes commençait sérieusement à pencher. Mais ouf, c’est pas celle qu’on avait gerber avec Christophe. Il demande du renfort, on la tient quand il la décharge, et c’est tutti bene. 15 minutes passées je file vers la suite et fin de cette balade revigorante, Zelo. Faut retrouver l’A33, autoroute en construction entre Cuneo et Asti, ça alterne sans arrêt. La dernière fois que je suis passé ici remonte à bien 6 ans, c’était à peu près pareil je crois. Enfin c'est toujours mieux qu’à mes tout débuts vers 94, où on traînait un peu par là du temps de mon père, pour charger du vin d’Asti, à Cossano Belbo, les petites routes c’était terrible. Je visais la 1ere station sur l’A21 après Asti pour la pause, mais les 4h15 sonnent bien avant, coup de bol je tombe sur une petite station sur l’A33. Petite station IP typique avec 4 5 places et un petit bar. Je mange un morceau là, jambon et melon et gressins, c’est parfait pour passer les 30 minutes. Cette fois ça la moyenne remonte sérieusement, comme la température, et la conso redescend, bref tout est au beau fixe.
Je n’ai plus le temps de m’arrêter sur le Po, tant pis, on fera le Rho plus tard. Je ne sais pas à quelle heure le logisticien de Zelo ferme. Après de bons orages et copieuses averses au sud de Milan, je retrouve le soleil pour arriver dans la cour avec portail toujours aussi étroit à Zelo. On oublie la mise à quai, impossible à mon goût, sauf si c’est autrui qui paie les pneus, pour vider par un côté en tournant les palettes au transpal. La femme qui vide est bien gentil et me guide pour la marche arrière de sortie 1h après. Maxime m’avait déjà trouvé un retour, de l’autre côté de Milan, direction Varese avant 17h. C’est pas gagné, c’est bien rouge sur la tangenziale nord, normal à cette heure. J’arrive à 17h05, mais pas à la bonne adresse. Je suis, confiant, un camion de cette boutique à ferraille qui retourne à l’endroit où il faut s’inscrire non loin de là. Il y a encore du monde, mais c’est affiché 16h30. On me dit demain 7h30.
Tant pis, j’avais repéré un centre commercial en arrivant au bled. Je vois un camion garé tranquille derrière, il faut juste que je percute comment on accède à cet endroit. Je fais un peu le show sur le parking voiture, mais ça n’y mène pas, il est en sens unique. J’ai compris, il faut prendre une impasse à moitié privée qui contourne une usine encore du même fabricant où je charge demain et je suis garé comme le copain irlandais, il y a un slovaque aussi ça devrait être calme. J’ai bien fait de remplir mon jerrican dans les Alpes ce matin. Je file au centre commercial, on va un peu remplir le frigo et les placards.