Carnet de bord de Mars 2021 | Partager sur Facebook |
Après un week end de 45 heures et quinze minutes, je mets en route à 6h30 , sous la grosse flotte, comme samedi. ça met tout de suite en condition sur la destination de la semaine. La nouvelle alerte du matin, c’est un message indiquant “défaut frein moteur”. ça se remarque en effet tout de suite, il doit rester juste le frein échappement, et encore. J’appelle Jean Marc à 8h30, il dit de regarder éventuellement un fusible, sinon, il faudrait passer au garage pour regarder plus loin, et ça nécessite d'enlever le cache culbuteurs pour voir la vanne de commande du VEB.
On dit que ça ne vaut rien en efficacité le VEB, alors que si, finalement. ça n’empêche pas de rouler, mais le manque se ressent tout de suite comme dans Ligny en Barrois.
ça roule un peu plus qu’à l’habitude, à l’heure là, tout le monde est parti, surtout les Mauffrey. Les Daf doivent encore rouler moins vite que les Vico on dirait.
Enfin je mets à peu près le même temps pour rejoindre Reims. Je sors là mettre du gazole, à la place de Leclerc de St Quentin, ça me comble dans ma quête de changement. ça permet surtout de valider 15 tout en ayant passé le câble, et de faire 30 plus loin au Champ Roland à un horaire plus matinal pour petit déjeuner que l’aire du Plateau. Je fais aussi le formulaire quarantaine UK, tout ce blabla ne cesse pas, il ne faut pas l’oublier. Je regarde aussi le fusible F44 comme préconisé par Jean Marc de St Nabord, perdu, il est bon, je suis bon pour passer au garage, et encore plus anticiper mes arrêts.
J’arrive à Coquelles vers 13h30, Peu de monde, ras avec mon code barre au pitstop des chien et bâches. Mais bâche de toit qui attire l’attention d’une contrôleuse, qui me remet une feuille orange pour le pare brise, je suis bon pour une navette exprès, avec d'autres bras cassés de mon genre, un peu plus fermée en principe. Plus loin, c’est la Border Force qui m’invite vers les contrôles. Un agent m’emmène dans un hangar, sans rien de spécial, juste il me demande ce que je transporte, part avec mes papiers pendant bien 10 minutes et revient avec un appareil qu’il plaque contre la bâche. Ce doit être pour mesurer la radioactivité, j’ai déjà eu le coup à Douvres une fois. Au bout de 10 minutes, ras, je peux rejoindre les lignes, ouf. Dans une ligne exprès donc, avec des plateaux ou des autres taut plus trop de première jeunesse comme la mienne. D’après l’appli, je suis booké pour la navette de 16h08. Je regarde donc ce qu’à mon toit. EN fait c’est le jonc qui longe tout le long du toit sur le côté qui s'est décroché, le rivet a sauté. Faut déjà avoir l'œil. Bref, rien de trop grave et facile à réparer.
Alors que je m’attable devant mon rituel repas du lundi, le pâté, pensant avoir plus d’une heure devant moi, voici que ma file avance déjà 15 minutes après, le lorrain à peine achevé. Ma foi c’est mieux comme ça. De l’autre côté à 15h local, le M20 en face est bien au clame aussi, quelque soit la file du brock. J’enquille le M26 et M25 sud, pas motivé à griller une 10h pour la maison Stobart, je vais me rabattre sur le service de Cobham avec 8h à peine, mais en validant largement une bonne 12h de pause. A cette heure là, on choisit encore bien sa place.