FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2020 Partager sur Facebook
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  • 200l
    Arbois
    la pluie ne le mouille même pas
    FH4mania
  • Lundi 17 Février 2020
  •  

    Autre sens, autre direction, ce lundi c’est Rhône Alpes.

    Et comme c’est pas souvent, je fais un saut à la boulangerie avant de partir pour embarquer une commande de pâtés lorrains que je dois honorer depuis un moment. 

    ça va sentir le pâté cette histoire, ils sont encore chauds. L’odeur de neuf du FH de démo va morfler. Je les mets dans le coffre inférieur droit, ça se sent moins comme ça. 

    Mise en route à 5h, en attelant et allumant le feux de travail, je constate que ce camion est équipé de bons feux de travail supplémentaires sur les ailes arrières, c’est appréciable. 

    Je ne pars pas pour un grand bout, arrêt déjà au Leclerc de St Etienne les Remiremont pour du gazole, sur le dernier trait depuis vendredi, ça affichait 35 l d’autonomie, j'étais jamais allé aussi loin avec le mien. Il a un gros et un tout petit réservoir, j’en mets 548 + 184l à ras. Compteurs à zéro. L’adblue, j’ai la flemme, le réservoir est à gauche, et pas de pompe, tant pis pour les calculs comparatifs de la semaine, et il en reste.

    A 5h passé, ça démarre de partout, les Rochatte, Rouillon, Vial...ça va pas rouler au taquet sur la 57.

    Enfin ça tombe bien, sur les 1er dizaines de kms, je roule tranquille, ça a beau être le même véhicule qu’à l’habitude, beaucoup de chose changent, le régime moteur, l'utilisation de la boîte où il n’y a plus grand chose à toucher, la direction qui est assistée électriquement, ça surprend aussi, et l’autoradio qui a bien évolué.

    Pas déçu, après Devecey ça bouchonne bien, mais c’est tout, le reste de Besançon passe bien. Beure, full N83, j’arrive à 8h20 à la zi de Arbois, chez un charpentier. Il vide ses longueurs de pvc dont je peux dégerber les 5 pneus de 60 à Nicolas, ça prend de la place mine de rien. Mais même sans ça, je n’aurais pas pu remettre dans l’ordre. Car ensuite c’est Vénissieux, et là bas, c’est tout aux portes et ils ne touchent rien normalement. On verra bien dit Julie.

    Je me magne pour des fois y être avant midi, mais je fais quand même un arrêt à la boulange de Buvilly pour un fournée du patron. C’est un comble après avoir commencé la journée à une boulangerie. Ce matin à 4h30, il n’y avait que des gros pains à Cornimont, pas encore les baguettes. 

    Plus rien ne va mal ensuite, puisque Stéphane m’envoie une ramasse sur le 01, banlieue de Bourg, comme ça ça règle le problème de ne pas vider avant midi à Vénissieux. 

    à St Rémy c’est pas encore là que je vais remettre dans l’ordre le chargement, je charge une armoire électrique par le côté. Très haute. Faut sangler de partout, il tombe des cordes pile au moment de charger, c’est amusant. C’est bête que le démo n’est pas équipé de l’armoire séchante, ça aurait été un bon test. 

    De là je continue par la 83, c’est plus court. 

    J’arrive à Gefco à 13h. Vu l’heure, je casse une graine avant d’aller voir au bureau pour rien. 

    Vu que ce n’est pas mon camion, j’ai fait au plus simple pour la bouffe, car il faut appeler les choses par leur nom, bref, je fais un peu bosser Pierre Martinet. Et c’est Pierre Madiot qui me mettrait des coups de martinet si il savait ça.Enfin j’ai prévu quand même un bon reste de chérie choucroute, des fois que je trouve un micro onde en route ou à Jarcieu.

    Je suis à quai à 13h20 et attends sagement le cariste. ça va être quit ou double pour l’histoire de sortir 7 pal pas de lui avant. 

    Surprise, il ne moufte pas, il sort les autres palettes, je lui file un coup de main, et voilà. Comme quoi des fois faut tenter. Julie n’en revient pas.

    Je peux rentrer avec mon restant de chargement à jarcieu où je vide tout Ainsi que les pneus pour Nicolas et les pâtés pour Philippe (Moriaud), enfin il n’est pas là, je mets le paquet au frigo à la cuisine.

    Je ne traîne pas, un rechargement m’attend avant 16h30 à la Côte St André et il est 16h quand je repars.  

    Quand on appuie bien  sur le champignon aux sorties de rond point, il avance bien quand même finalement, malgré son rapport de pont très long, on à 1090tr à 90km/h.

    J’arrive à 30 pile, je me pose sur la bascule sans rien demander, et c’est bon, on va me charger. Ouf. Et c’est à quai, re-ouf, car il tombe des trombes d’eaux. 

    Vanvan arrive pour compléter ici, il a fait déjà un site à côté. C’est de l’alimentation animale. 

    On papote un peu, sous la pluie, de son beau tour au Portugal semaine passée. J’ai le temps, j’ai Grenoble à passer, et lui rentre à la maison, le veinard.  

    Je repars à 18h chargé, c’est le cas de le dire, puisque presque 29t, et direction le sud 38. Impeccable, on va tester lee 2800 daN du 13.500 Turbocompound cette fois. 

    Grenoble passe finalement bien, j’ai eu le client au téléphone, un éleveur, pour le rdv de demain et par où passer pour rejoindre son village de St Baudille et Pipet. Rien de compliqué apparemment.

    Et je suis le conseil de Vanvan, appeler Emeric, frontalier de ces lieux pour savoir ou couper.   

    Ce sera un peu plus loin que le bout de l’A51, à Roissard, il y a le Sineipy comme gastro. J’ai 9h pile. Tout le monde a bien bossé, notamment le démo qui a bien dévoré la bonne grimpette de l’A51 avant Monestier entre la 10 et 11éme!

     Avec le mien j’aurais peut être 9h04 ou 5.