Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
Comme j’ai bien mangé hier soir, je retourne au Sineipy pour le petit dej et la douche. Pas déçu, pain au toaster et tout.
Il fait grand beau, le cadre est magnifique ici. Un vrai décor de vacances, d’autant plus qu’on les passées l’été dernier de l’autre côté de la frontière, chez les 05.
Je démarre à 7h30, pas pour un grand bout de N75, je tourne à gauche à Clelles, bien avant la Croix haute, sur le conseil de mon client éleveur appelé hier soir. Hormis Clelles un peu étroit à passer, le reste est large, juste un peu sinueux. J’y vais mollo, d’autant qu il y a une palette gerbée, et avec mon camion de démo dont j’ai dû mal à m’habituer au rapport de pont, ce qui le rend du coup très mou sur ce genre de route, malgré la résistance au couple. A un moment j’étais à moins de 60 en 11éme et il ne voulait pas rétrograder.Il y a pourtant les boutons + et - au tableau de bord, mais rien ne se passait, j’ai dû mal lire le bouquin.
Là j’étais pas à l’aise. J’arrive après Mens chez mon client à St Baudille et Pipet à 8h20. L’odb affiche 60l/100 pour ce petit bout de route matinal, rien de choquant.
C’est dans une ferme. Il m’attend, transpalette prêt et tout. Juste un côté à ouvrir, et tourner une palette sur 2, garé dans le bon sens, la pente aide un peu. Et on est mieux que sous la flotte hier soir.Une bonne heure pour vider, et on papote un peu, de sa ferme, et de transport. C’est de l’élevage de volailles, c’est la 3éme génération de la ferme.
J’ai passé un bon moment, ça change un peu de Stafford Stone pour un mardi.
Je redescends dans la cuvette pour recharger, un quasi complet de catalogne au Pont de Claix.
C’est un site chimique. Contrôle des équipements ADR et tout le tintouin. Il est 11h passé, je ne pourrai rentrer qu’à 12h30 pour charger, mais j’ai pas compris pourquoi. C’est rigolo quand même ici, il y 3 4 chats qui se pavanent à l'accueil. Traités comme des chats, gamelles et tout. ça apaise, c’est véridique.
J’en profite pour casser la graine, ce sera fait.
Une fois rentré, déjà un camion est à quai, un GLD rentré juste devant, qui était arrivé peu avant moi. Il vide. A part qu’il me dit qu’ils cassent la croûte. J’y comprends rien.
A presque 13h, un gars du chargement vient me voir pour me dire de prendre la place du GLD car il vide et il n’y pas de place pour sa camelote, donc je dois charger pour en libérer. Ma foi. Je fais bien part de mon désolement au GLD.
Chargé de fûts en ADR je repars enfin à 14h15 passé, encore validé une 3h, mais fractionnée.
Je remonte à Jarcieu avec ça.
Y a un peu de peuple, j’ai 2 lots à reprendre ici, dont un qui doit arriver par Philippe Pâté Lorrain. Tout à charger à l’extérieur. J’ai le temps de passer au lavage, y avait besoin, la semi surtout mais le reste aussi, ce matin j’ai ramassé de la glaise.
Nicolas a bien réceptionné ces pneus pour son série 3, on papote un peu de matériel divers sous la piste de lavage. Y a juste Arthur qui m’engueule que j’avais pas mis les pneus où il fallait. Rien n’a dire, le chef a toujours raison, c’est la règle n°1.
Y a Mr Vanvan avec qui on parle toujours de ce bon vieu Lagaffe, qui me charge un lot de 34 sur les fûts et Philippe sa palette de fenêtres pour le 66 aux portes. Bref, tout ça en blaguant, surtout quand je vois ce dernier se gourer de Scania R quand il retourne à son camion. Après il a regardé les immat, c’était trop drôle, sacré Philippe.
C’est donc avec le sourire que je me sauve de cette équipe de bras cassés à presque 18h, direction la catalogne de part et d’autre des Pyrénées. Le genre de petite balade qui me fait grandement plaisir.
Je me cale à 84 sur l’A7, pour corriger la conso pas fameuse de ce matin. J’ai 22t, la moyenne du jour repasse assez vite sous les 30l.
Tranquille comme ça jusque la sortie Sète, où une place reste, mais en mode créneau entre 2 voitures avec à peine 50 cm de marge devant et derrière . Merci la direction assistée électriquement. Il est 21h30, je casse une graine, et ensuite test de la couchette qui se relève pour taper le cdb, encore une option que je n’avais pas sur le mien et qui s’avère sympa.