Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
J’ai repensé que le 1er client, à Béziers n’ouvrait qu’à 9h, qu’avait vérifié le chef, du coup je mets en route tranquille un peu avant 8h, avec une jauge de carburant toujours au même point que la veille, ce qui relève de l’exploit en bordure d’A9.
Je fais un stop douche et croissanterie à l’aire de Béziers Mt Blanc. J’arrive au client, un genre de station RTE planté au milieu d’un lotissement biterrois à 9h10. 20 minutes plus tard, les fûts adr sont soulagés et grand tour de Béziers pour retrouver l’A9 sud. J’envoies une photo de Bob’city à mon beauf, c’est pas cool ce que je fais.
J’appelle le client de Perpignan, un marchand de matériaux. J’ai bien fait, j’avais pas la bonne adresse, il y a 3 magasins. Et ça aurait fait comme Philippe Moriaud qui essaie les serrures de tous les Scania R du parc Duarig qu’il trouve.
Tout près de St Charles, ça vide la palette en 5 minutes et avec le sourire. J’ai vu que Cemoi et son magasin d’usine est dans les parages, je me gare près du rond point et vais faire un tour à pied. Ben oui, on a déjà presque fini tous les chocolats de Noël. Et ça fera une heureuse. Je m‘autorise ce contretemps, mais optimise tout de même en cassant une graine vite fait pour boucler 30. Je mets le sac Cemoi dans un coffre volumineux et surtout inaccessible en roulant, sans ça les guimauves entourés de chocolats au lait ou noir pourraient morfler, et faudrait repasser à la remontée.
Le Perthus monte bien, les travaux sont quasi fini, restent les quilles.
Je continue sur A7 calé à 84, rien ne va mal.
Vu l’heure je pourrais passer par Barcelone, mais je suis trop tenté de prendre le C25 avec mon joujou de la semaine. Aller, y a pas 10 bornes de plus.
Bon, je n’ai que 20t, mais on sent guère les bosses, habituellement si tirantes. ça envoie, ce couple, y pas à dire. Ici c’est la route du cochon, et aussi des Volvo FH phase 3,2 et 1, un régal pour tout fan de diagonale qui se respecte.
La moyenne a plutôt été bonne, en 1 bonne heure après avoir quitté le A2, j’aperçois déjà le Montserrat au fond.
J’arrive au client de chimique à Sant Vicenc, juste après Castellgali, par la C55, j’arrive du bon côté, ça évite un micmac tipicossement catalan que si j’étais arrivé par Barcelone.
L’usine a l’air bien sympa, pas trop chiante, on peut se trimballer en t shirt et ça vide à quai.
Pendant ce temps, je suis dans les chiffres, relevé d’odb pris à Jarcieu puis ici, ça ferait 188l pour 655 kms, ce qui ferait 28.7l/100. Alors si c’est bien ça, je suis stupéfait, j’en suis à des années lumière avec le mien sur ce genre de descente, et par le C25 en plus, au mieux 33 ou 34l peut être.
Vide une heure après, Maryan n’a pas tardé à me donner la 1ére ramasse, sur Balsareny, je connais, c’est pas loin au nord de Manresa. Bien sympa, cette usine paumé en pleine pampa, je charge de l’emballage vide pour le 07 St Julien en St Alban. Poignée de main, fort sympathique le cariste.
Maryan m’a déjà donné une suite, toujours pas loin de là, à Sallent, au bord du C25.
Usine flambant neuve, dans un vaste poligono, qui paraissait simple à trouver, mais que j’ai failli rejoindre par un chemin de terre en suivant bêtement maps. D’accord j’avais pas mon tracteur, si j’avais eu à défrayer la chronique, j’aurais moins été gêné, mais quand même.
Sinon, le poligono est géant, aux rues très larges, mais il faut reculer à contre main, chez le client au portail assez étroit. Une solution plus simple et de reprendre la rue en sens interdit pour être à main. Je viens encore là de vivre un plan 100% catalan. Mais pareil, le sourire et la gentillesse a l’air de dominer chez ce client. Je charge quelques palettes pour Valence et Bourg les Valence. Je serais très bien ici si il fallait couper, il y a de la place incroyable. Si seulement ne serait ce que cette province pourrait donner qu’1% de ses places de poligono aux business park de la GB, ça changerait mon quotidien là haut.
Chargé à 17h30, Maryan qui a décidé de s'occuper de mon cas m’a déjà envoyé une 3éme suite, Palamos. C’est déjà plus loin. D’après lui ce sera demain. Ma foi le C25 avec cette fois 4t, permet une bonne moyenne, et j’arrive en 2h à peine à Palamos, un client que je connais aussi et même de bien avant. Je m’installe pour tanquer en face où une place parfaite est disponible mais vais quand même voir le gardien juste pour dire bonsoir. Il passe un coup de fil, et bingo je peux rentrer pour charger aussitôt!
20 minutes pour charger quelques palettes d’emballages pour le 07 toujours, très bien. 20h, je suis à nouveau garé devant l’usine. Le chef me dit de commencer à remonter vers la frontière, on fera le point demain matin. Mais je vais rester là, faut que je valide une 11h, c’est le moment.
Je descends à pied au hameau à 1km de là, il y a des bistrots ouverts, je trouve des tapas à manger, muy bien, d’autant plus qu’il y a carnaval sur une place à côté, y a du bruit, ça chante, la musique est forte, ça vit quoi. Quelle belle journée.