FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2019 Partager sur Facebook
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  • Amiens et non Amazon
    Ailly sur Noye
    une der
    le péage des anglais
  • Vendredi 20 Décembre 2019
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    Météo agitée cette nuit, bien plus que la traversée hier soir. Mais le lieu est toujours calme et peinard ici, ça compense. J’attends qu’il fasse un peu jour pour aller remettre un peu dans l’ordre dans la semi tant que j’ai encore un peu de place pour bouger. Le petit jacuzzi est tout de même un peu chiant à manipuler. Petit, mais je le verrais bien dans ma salle de bain quand même.

    Je démarre à 9h, route tranquille sur Amiens. Enfin tranquille, Franck est déjà au rapport avec une autre ramasse à suivre au sud de Amiens.

    La météo s’améliore sur la capitale picarde. C’est à Amiens nord, je passe devant l’usine procter, il y a des camions jusque dans la rue, ça fait pas envie.  Je vais un peu plus loin chez un équipementier automobile, enfin même poids lourd. Vu l’enseigne  destinataire, qui a pour logo une diagonale, je pensais charger des batteries ou bien même une vitre de toit en urgence, on aurait fait un un coup là,  mais non c’est des embrayages qui sont fabriqués ici.

    Bon, je me moque, mais je suis vite remis à ma place, puisqu’on m’annonce à mon arrivée au éxpés à 10h40, que 2 pal manquent et n’arriveront qu’à 13h au mieux..

    Message à Noël pour annoncer cet état de fait. Inutile que j’aille faire mon autre ramasse à 30 bornes au sud quand même. On attend jusque 13h15 et noterons les heures, chargé ou pas. Ici, le type bien désolé m’offre le café, reconnaît mon accent et me fait l’éloge de mon département où il a emmené ses enfants pour y apprendre à skier. Et oui, pour tout les Hauts de france, les Vosges sont le massif le plus proche. Sorte d’Alpes du pauvre quoi.  

    Finalement je ne me plains pas, y a le temps de casser la croûte et de suivre avec la sieste, c’est pas souvent.

    La navette arrive à 13h10, alors que je commençais à retourner au bureau avec ma cmr à tamponner, ils ont eu chaud.

    ça prend encore un peu de temps, faut que je rebouge les palettes de Manchester, elles se seront promenées. Ici c’est du lourd les embrayages, et même qu’ils soient estampillées RVI.

    Je repars une demi heure après pour la dernière ramasse de Franck Transportes Douarrrig, à 25 bornes au sud de Amiens. Il fait beau, c’est bien joli les paysages, même si la plateforme du géant américain à Boves se voit de loin. Moi je vais dans un coin plus paisible, une usine d’échelles et escabeaux à Ailly sur Noye. J’y passe pas h là, puisqu’il ne s’agit que d’un escabeau à prendre en vrac. 25kgs. Mais ce sera le seul lot du voyage que je sangle avec gommes dessous, faudrait pas le rayer. 

    Retour maison maintenant, et au plus simple, je rattrape l’A29 dès que possible.

    Je fais un dernier approvisionnement en 2019 à la leclerc de la ville du petit assureur, qui si ça se trouve est un cousin éloigné et full A26. A fond, non, c’est archi blindé, et de caisseux anglais pour l’essentiel. Et si j’ai pour habitude de vanter le fair-play des anglais au volant chez eux, comme l’appel de phare très fréquent pour que l’on déboite entre autres, ici en France, ça se vérifie moins, ils s’adaptent vite aux coutumes une fois côté sud Manche. Je sors à Reims, ça bouchonne un peu au bout pour reprendre la 44, mais pas autant que plus loin où l’on peut voir parallèlement l’autoroute complètement à l’arrêt.  

    Pause 30 sur un pauvre lay-by entre Vitry et St Dizier, et retour maison direct, oui maison. Lundi je commence en 01, ça laissera 1h du dernier week end 2019 en plus!