Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
A 7h15, la 11 validée, je démarre, route vers Figueras via la Bisbal d'Empordà.
Pour faire comme les vrais, je traverse ce bled, mais aussi parce que c’est joli et même pas interdit. Et route vers le nord via la C31, route tranquille, avec vue sur le Canigou tout du long.
Je ne remonte pas sur l’AP7, mais vais à la place chez le Stobart de Figueras nord.
D’abord la douche, pas les meilleurs d’espagne c’est sûr, et petit dej ensuite, avant d’attendre une bonne heure pour savoir où aller. Je reluque le cimetière musée de Pegaso à travers les barbelés en dessous du parking.
Alors que je m'apprêtais à ausculter de près la mécanique fine de l’objet de mon test de la semaine, je reçois un sms de Maryan m’invitant à monter sur Salses le Château.
Je quitte le truckstop Padrosa, et non pas Stobart, à 10h. Je me disais bien que c’était bizarre d’être en t shirt à cette heure là en février.
1h pile plus tard j’arrive à la célèbres boîte de minéraux à Salses. J’ai vite un quai, lunettes, casque, mais ça va, ils sont bien braves. Je bouge mes palettes d’emballages vides de Palamos avant de charger, pour mettre un peu de lourd au milieu. 1t2 la palette, il y en a 10, 12t/4m30.
C’est pas encore ça qui effraiera le 500 renforcé. Je serai peut être à 17t de marchandises à tout casser. Je repars une heure plus tard avec de la marchandise pour un autre 07.
Je serais tenté d’en faire un aujourd’hui, St Julien en St Alban, c’est 16 17h. ça fait tendu. Du temps que je suis là, je garde la N9 jusque Narbonne. Là, tout fan de FH espagnol de toutes générations confondues normalement constitué, en prend plein la vue.
Je casse la graine juste avant l’autoroute et valide 30.
ça roule bien, j’appelle quand même le client qui me confirme que c’est 16h30, mais que parfois un des 2 caristes peut vider jusque 17h. Je peux tenter mais pas garanti.
Sortie à Loriol et passage en Ardèche, et petite grimpette vers mon client sur la route de Privas. Je commence à accrocher au bruit ronflant à bas régime, très agréable en plus de la souplesse engendrée.
J’arrive à 16h40 dans la cour du client, je cherche du monde, y a plus foule. Un cariste me dit qu’il n’y a plus personne, que lui n’est pas apte à vider les camions, et que son collègue parfois là jusqu'à 17h, est bien là mais occupé à d’autres tâches. Bref, il n’est pas décidé à arranger quelque chose. Pas grave, je ne m’énerve pas et me pose dans la rue où il y a une place dispo.
Bilan du jour, 463 kms, 120l de gazole, soit 25.9l/100.
Aller, avant qu’il fasse nuit, je lève la cabine, je veux ausculter l’objet à l’origine du beau bruit de ce D13K500. Jolie mécanique.
ça m’a donné faim tout ça, je file au bled à pied, comme hier soir, 1km. Je trouve une épicerie, une caillette, et une petite tomme feront l’affaire pour ce soir.