Carnet de bord de Janvier 2020 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, parfaite la rue N°26 de cette zone. Je ne connaissais que Arcelor dans le quartier, enfin la Pum que ça s’appelait à l’époque, où j’y suis allé quelques fois, du temps de Sceta Transports.
Je démarre à 5h, pour à peine chauffer la mécanique jusqu’au Leclerc pour un peu de gazole. 15 minutes de réglées déjà.
Il fait -1, ça va, tranquille l’hiver. Je prends la natio comme la semaine dernière, 44, 4 et 67, mais pousse jusque Semoutiers pour se doucher et petit déjeuner au Land des truckers. Ici l’hiver fait moins semblant, il fait -6 à 8h.
ça reste frais sur un bon bout d’A31 avant de retomber dans le brouillard plus bas en Bourgogne. Et comme la semaine dernière, j’attaque à Chalon nord, mais pas au même client. C’est la grosse verrerie. Oui c’est gros comme usine, on rentre facile, le gardien ouvre sans qu’il y ai besoin de montrer patte blanche. Seulement je ne sais pas trop où aller, je me pose parmi la haut moins vingtaine de camions qui vont sans doute charger, constitué à majorité de Vialon ou Alainé. ça dépote. Je dois aller au fond de l’usine, dans un truc de recherches, mais il n’y a pas de fen, du coup c’est un des expés qui vient vider c’est pas trop son job de venir ici, ça se voit, ça se sent. Alors je ne demande même pas un petit service qui aurait consister à dégerber 2 pal pour la suite..
Tant pis, je repars assez vite quand même, et c’est parlementation avec Julie pour savoir comment faire; Je repense au transporteur Longeron de Attignat, collègue de Philippe où j’étais passé vendredi y a 2 semaines. Julie les appelle, pas de soucis, je peux passer. J’appelle un peu avant d’arriver, ça fera du temps de midi, je dis que je peux attendre 13h30, mais non ils veulent m’attendre. Sympa. ça se passe assez vite pour bouger mes 2 pal, mais on passe autant de temps à refaire le monde du transport après, ayant roulé eux aussi pour Gefco, ou eu fait l’allemagne dans les années 90. Bien sympa en tous cas ces 2 cousins.
Je peux filer sereinement à Beynost pour vider les caisses soulagées mais qui n’avaient pas dû souffrir non plus d’avoir supporté 200kgs. De là, je taille tout droit par la N83. C’est un peu intéressé, je dois trouver une boulangerie. A Servas c’est le plus simple pour se garer, même si il y a un peu de marche.
Je me lâche, je prends tout, le dessert, un énorme speculos au Nutella . Bon il fait froid faut dire, du moins c’est accentué avec ce brouillard épais typique de la Dombes. Mais c’est joli quand même. Les oiseaux doivent se peler.
J’arrive à Beynost par l’A42, c’est bien planqué derrière le Leclerc. ça vide assez vite le matériel de manutention de Peterborough. L’ironie, le cariste est d’origine anglaise.
J’ai oublié de lui demander si ça l’aurais choqué que ce soit gerbé, grave erreur. Bon c’est allé vite c’est l’essentiel.
Mais ça fera quand même juste pour faire le 3éme sur Annecy avant 16h. Et coup de bol, c’est chez un transporteur à Sillingy que je dois vider, au lieu de l’usine à Annecy le vieux, ça fait un poil moins loin. Mais le transporteur aussi arrête à 16h. Point sur Chambéry, j’y serai un peu avant 16h30. ils m’attendent, cool.
C’est chez Megevand, je ne les connaissais que par leur jolis Volvo. C’est un dépôt de logistique, mais on peut me vider par côté, ça m’arrange car des autres palettes pas pour eux derrière. Il y a un beau parc d’anciens véhicules qui m’attire l’oeil, je vais voir de plus près, ça commence pas un 143, un R420 (RVI) 2 TR, et et un GAK. Truc de fou.
Un monsieur qui bricole après une voiture vient me voir quand je constate que les TR sont des 350. Vous êtes connaisseur me dit il. Oui, j’aime bien.
Il commence à me raconter les histoires de tous ces camions, du moins des Berliet V8, le Scania c’est moins son truc. Il a roulé en navettes entre Evian et SQF avec un 350 jusque 1998! C’est un fils Megevand. Il en connait un rayon sur le V8 Berliet, et m’explique un peu les raisons techniques voir même politiques ou concurrentielles du peu de réussite ou fiabilité qu’a été ce moteur chez Berliet et RVI ensuite. Dommage que l’horloge me pressait, car j’avais à faire là à un Passionné, un Vrai.
Il est 17h passé, je dois filer boucler au mieux mes heures en validant 11h, bref, ça fait plus mal à la tête que les histoires de V8 tout ça.
Je continue demain sur le 38 avant Romans. J’évite Chambéry et et enquille l’A43 pour sortir au lac d’Aiguebelette, je trouve place à 18h au bord du lac.