FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2020 Partager sur Facebook
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  • frontière météo 52/88
  • Samedi 1 Février 2020
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    Démarrage à 6h45, ça va je ne suis pas trop coincé par les camarades, hormis un du 13 qui a eu la même idée, pas gêné le type.

    1er février, pas de grève à Inter, ni de la pub des chaussettes made in Vosges qui reprend pour un mois.

    Il fait sec, ou bien il pleut, du coup j’ai droit à un chouette arc en ciel en passant la frontière vosgienne grâce au lever du soleil.

    8h40, je suis chez Jacky.

    A lundi, mais faudra pas louper le réveil! 

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  • ah ben moi j'me mets en travail quand je vide ma carte
    c'est mieux que 4h30
    a lot of froggies this morning
    Old A20 Kent
    Field Junction26, euh Truckstop Junction26
  • Lundi 3 Février 2020
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    Ce n’est pas ce matin encore qu’on va gratter le pare brise, 14 degrés à 1h30 quand je démarre. Mais ça remue bien quand même au niveau de la pluie et du vent. Le temps de vider ma carte, car déjà un mois de 2020 est passé, je décolle à 1h35. 

    La météo maintient éveillé déjà quand il faut s’arrêter mettre du gazole à Pagny/ Meuse. Pas besoin du gros plein vu la courte destination de la tournée. Comme tout lundi matinal qui se respecte, je fonce jusque l’aire du Plateau pour mériter ma sieste de 45 minutes, et le petit dej qui suit. Ce matin moricettes au Cadbury. Et oui, la pâte à tartiner Crunch n’existe pas, dommage..

    ça a bien roulé jusque là, et ça continue jusque Coquelles. Je commençais à psychoter avec l’appli du Shuttle qui indiquait depuis cette nuit qu’il fallait 4h30 pour traverser, sans queue à l’enregistrement. C’est sûr, il n’y avait que 2 navettes/heure. Mais plus j’approche du terminal et plus les temps diminuent, jusque afficher fluides quand j’arrive, ouf.  

    Les contrôles frontière passent bien aussi, même la garde frontière anglaise m’a parlé en français. D’ailleurs pas mal de français dans les lignes je trouve ce matin, du XPO, du Gondrand 26 entre autre.  ça va vite ce matin, 1h10 ttc de la A16 au M20, pas mal.

    Bon le brexit n’est pas en application faut dire, et ça se voit, les microbes voyagent encore facilement, ça tousse de tous les côtés tant et plus dans la navette, c’est désagréable.  

    9h30 local à Folkestone, je fonce au 1er pas très loin, enfin au bout d’une heure pile de route, à Hartlip sur la vieille A2, vers Maidstone. Nom de client qui ne m’est pas inconnu, puisque c’est où travaille ma chérie, mais dans les Vosges, un fournisseur de pièces autos d’origine espagnole de Burgos, spécialiste des éléments intérieurs.

    Mais rien n’à voir avec l’industrie automobile pour ma livraison, c’est des caisses de matos pour travaux. On me vide sans tortiller aux expés classiques des pièces autos. 

    Retour vite fait sur M20, 26 et 25. Le suivant c’est Epsom, le client cool des photomat au sud de Londres. Il va toujours bien, et n’est pas regardant sur nos gerbages, surtout des propres siennes. Je lui souhaite bonne année avec du retard, je l’avais pas encore fait en janvier, c’est pas trop tard pour lui filer un porte clé.

    Il est midi 40 quand c’est vide, je suis encore bien large pour aller au 3éme, à Slough. Il est tôt, ça roule encore bien sur le M25, et en avalant le pâté bien sûr. 

    Client que je ne connais, pas, c’est un data center, un peu en ville mais propre au niveau accés, enfin j’avais bossé le truc hier sur street view ça aide pour savoir comment rentrer au client. Là en marche arrière d’office. C’est une forteresse, mais on m’ouvre de suite. ça fait un boucan d’enfer, il y a des clims plein. On vide la palette à la main, ça va vite, cool. 

    J’ai 9h15, je peux viser le truckstop de la jonction 26  sur le M25 nord. ça roule au vert, 15h40, garé sur ce qui est toujours un champ de mines, mais garé.

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  • perdu un bout
    ça devait pas être assez bien
    Stratford Upon Avon
  • Mardi 4 Février 2020
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    Pas trop eu besoin du réveil pour s’être réveillé tôt alors que ça n’était pas prévu. Vers 3h30 local  ça a bougé un peu. Tout de suite coup d’oeil dans les rétros, et j’ai vu une porte de la semi ouverte. Aie, ça y est, c’est pour moi cette fois. Et j’ai vraiment le doute si il y a du monde ou non dans la semi. Il y a du vent aussi. Que faire, appeler la police, ne rien faire? Bon, je guette pendant 10 minutes dans les rétros, pas d’ombres, rien. Je mets en route et avance de 4 m, j’étais garé contre un fossé et des arbres. Je vais voir derrière, rien, monte dans la semi, et constate juste que quelques cartons ont été ouverts, mais rien ne manque. Je referme et recule, puis n’arrive pas redormir. Ils n’ont rien pris c’est l’essentiel, mais c’est flippant, c’était quand même du luminaire pour un des 2 lots restants. 

    J’avais jamais eu de soucis ici, mais là faut dire j’étais pas garé à mon avantage, enfin contre un fossé avec la route juste derrière pourtant bien passante, les gars sont vraiment fortiches pour voler là quand même, surtout que la semi était levée au taquet pour passer au dessus des branches et ronces. Il devaient avoir une échelle c’est pas possible autrement.

     Bref, il vaut mieux être garé en paquet au milieu de tous. Enfin on ne sait pas, je m’aperçois qu’il n’y aucune règle, et surtout que ça n’arrive pas qu’aux autres..

    Je me lève à 6h, vais à la douche et prends 2 3 photos pour envoyer au bureau. Nathalie m’appelle à 8h, si il n’y a pas de dégâts apparents, ni manquant, je peux aller vider, sinon il aurait fallu tenter de faire venir la police pour un faire un constat, le truc qui doit être bien long. 

    Avant de partir, un feu de croisment grille, je change l’ampoule vite fait et je démarre à 7h15 local vers le M25 est, pour un petit bout jusque la A12. Je suis vite au 1er à Chelmsford. Purée, je découvre que j’ai oublié de remettre le cache arrièrre des phares, une grosse plaque le long des marches pied. Merde, je l’avais posée sur la plateforme des batteries et j’ai zappé de la reposer. Bref.

    Ici je préviens aussitôt que des cartons sont abîmés. Les mecs relèvent à peine, pas de réserves, rien. J’ai quand même eu chaud, c’est des barettes de leds, ça doit bien se voler et se revendre tout ça. 

    Je file au dernier, à 10 bornes de là, à Witham. Là c’est de la tresse métallique très délicat apparement, dans des cartons très protégés, et qu’il ne fallait pas gerber alors que c’est pourtant très léger. Il me signale juste un carton ouvert en réserve. 

    Je constate que ici et dans la zone précédente à Chelmsford,  on peut stationner à l’aise. Mais bon peu importe, je ne sais plus quoi juger correct ou non en matière de stationnement. Ce début 2020 met fin à toutes mes certitudes. 

    Lucas m’envoie sur Cambridge pour la 1ere ramasse. C’est bien paumé à l’ouest de cette ville. 1h20 plus tard, j’arrive dans la zone du client où là encore pas de ligne jaune au sol. 

    Le client me dit que ma référence n’est pas bonne. Echange de sms avec Lucas qui me balance d’autres infos, comme le vendeur, l’acheteur, mais non, rien ne leur convient, ils veulent un autre no. Lucas me dit que son affreteuse de ce lot lui affirme que je n’ai pas donné le bon no. ça dure comme ça 1h. Je revois un cariste, qui le pire, est impatient de me charger, et je constate quand il regarde son tableau, que mon no et très proche du mien, genre il y 2 2 ou 2 3 au lieu de 1 seul. Mais il ne veut rien savoir quand même. Je dis à Lucas de m’envoyer un sms avec une autre formule, ressemblante à ce que j’ai cru voir. J’essaie de montrer la sms pour faire sérieux, mais niet, on se plante encore.  Et pas de news de l’affréteuse. Ils sont vraiment vaches ici, juste pour un chiffre. Enfin c’est comme le reste, depuis le début de l’année en GB, je croise au moins un client très très tordu par semaine.

    ça se confirme au bout de 2h quand le cariste me dit finalement de me mettre en place et me charge les 5 palettes d’amandes de Californie pour Marseille. Purée, 2h15 pour ça. Bon c’est sûr, la boulette n’est pas de eux, mais quand même. 

    ça ne servait à rien de s’énerver, le taf est très calme, Lucas me dit de ne pas bouger. 

    Je me pose dans la rue de la zone, il y a de la place en effet, et valide une bonne 3h, en me disant que au pire, je ne serai pas mal là pour la nuit. J’en profite pour réparer la bâche encore, ils ont mis 2 coups de cutter cette nuit, avant d’ouvrir la porte pour voir de plus près sans doute. J’appelle aussi Volvo bretagne, qui font dans la pièce de rechange d’occas, il a un cache comme paumé ce matin. C’est pas cher, mais on s’en passerai quand même.

    A 16h, Lucas me fait signe de rouler sur Stratford pour demain. Ouf on est sauvé. 

    C’est déjà le coup de bourre sur Coventry. Après sur la route de Warwick, c’est tout bouché sur la A46, 25 minutes de retard. Je sors en suivant une départementale qui longe la 2x2. Le truc que je ne fais jamais. C’est pas jojo dans le noir, mais ça roulotte. Jusqu’à que peu de temps avant de retrouver la A46, je vois un panneau indiquant un pont à 13’’3’. Je ne sais jamais exactement la conversion des pieds en mètres mais là c’est pas haut,sachant que 13”9’ c’est guère plus de 4m. Rien pour faire demi tour, juste un croisement au niveau du pont, tant pis, je fonce. 

    Bon en effet, c’est pas haut, et le croisement est pile sous le pont, je suis mal si ça passe pas.. 

    J’avance doucement, ça passe presque large, mais j’ai baissé la tracteur, et la route remonte aussitôt de l’autre côté, donc je passe à 1 à l’heure. Ouf, c’est passé. ça rappelle qu’il est toujours mieux de ne pas se moquer des camarades du pacte de Varsovie. 

    Je retrouve enfin la bonne route, croise le M40 et file sur Stratford. Mon client est bien paumé en dessous.

    Dans cette ville qui paraît bien jolie, je vois un parking pour vl, bus et pl public indiqué. J’y vais, c’est pas rempli.  Il y a un parcmètre , 2£ la nuit, ce n‘est pas une folie. 

    Aller, assez joué au héros ce mardi, je serai très bien là. Je paie, et vais faire un tour dans cette ville, il est tard mais ça changera les idées. Des vieux ponts partouts, des canaux, des péniches, c’est vraiment atypique. Et surtout des théâtres indiqués à divers endroits. Ah oui, je percute, en pigeant après un tour sur la fiche wiki de cette ville, que je suis dans la cité natale de William Shakespeare. Ah par rapport à un truckstop londonien pourri, ça rabiboche avec l’angleterre, la vraie, l’authentique qu’on aime bien.     

     

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  • breakfast sucré
    refugee 43
    diverted traffic
    Stop24 Hythe
    fluide!
  • Mercredi 5 Février 2020
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    Bien dormi, tout est ok. On n’a pas l’impression d’être en GB. Enfin si, grâce aux crumpets que j’ai trouvés dans une superette ouverte hier soir, je vois bien que j’y suis quand même et qu’il y reste des trucs sympas. Réchauffés, avec de la pâte à tartiner c’est délicieux en plus d’être nourrissant. 

    Tous les camions qui étaient là hier soir sont repartis. reste 2 bus, et surprise, un est immatriculé dans le 43! La Sté Migratour. Au début j’ai pensé à un car de migrants. L’Angleterre a toujours été une terre d’asile pour les dictatures, et avec Lolo la terrible parka rouge poivre et sel, la vie ne doit pas être rigolote là bas. 

    Mais non, j’ai tout faux, après discussion avec le chauffeur du bus auvergnat, je comprends qu’il s’agit de collégiens en voyages d’anglais. Ils sont de Romans, et le bus du Puy en Velay. Le chauffeur a l’habitude de venir ici, et me dit qu’il y a toujours un peu de place, à toutes saisons et même le week end, bon à savoir. 

    Vraiment le bon plan, toilettes, snack à la base de loisirs à côté déjà ouverte.

    je mets en route à 8h20. Je roule 6 miles après la fin de la traversée de Stratford-upon-Avon pour rejoindre une zone industrielle genre ancienne base de la royale air force. C’est de la petite route, j’y arrive 20 minutes plus tard. C’est bien 9h comme l’avait dit Lucas. Je me mets en place assez vite et on charge rapidement au transpal des moteurs de voiture pour la Tunisie comme on fait souvent.  Au début les palettes sont assez hybrides en taille. Je crains que tout ne rentre pas. Lucas a dit 9m, il m’en reste 10m30. ça ira peut être. Les palettes qui suivent ont beau se standardiser, ils en rajoutent même, 2, ça va finir aux portes. Faut bipper Lucas pour prévenir. La dame ici soutient mordicus que c’était bien le nombre de palettes prévues. Mais pas pour moi. Lucas me revient, vu avec son affréteur ça a changé hier soir. Mais il compte sur 1m20 derrière. Finalement les dernières palettes rétrécissent. Et le cariste bien sympa comprend mon problème de place et monte m’aider pour gerber à l’os les petites palettes et tout ça sans pinailler, j’ai les 1m20 larges. Cool. 

    Lucas m’envoie la ramasse suivante, à Worcester, pour mon client lecteur de cdb. Re cool. Je connais l’adresse par coeur, je file, cap à l’ouest alors.  

    J’ai juste passé Alcester, que la ramasse est annulée, pas prête. Zut. Et là y a plus rien n’à prendre. Re zut.

    Enfin, j’ai un passage à la douane de Hythe à faire pour le lot de Tunisie de ce matin. 

    D’ici pas trop le choix que de revenir en arrière sur Stratford et Warwick.

    ça roule je suis vite au M25. Mais 30 minutes de retenue sont annoncées vers Cobham. 

    Je sors et fait un bout de A3 puis une départementale qui redescend. Forcément ça bouchonne aussi, je n’ai rien dû gratter de spécial. 

    ça va j’arriverai quand même sans pause à Hythe au Stop 24, service de Folkestone exactement, où il y a la douane.

    Il est 14h30 local.Je prends mon sac de douche et la facture pour le transitaire en question. 20 minutes de prévues pour récupérer un T1. Impec, je me lave, et c’est ok. Je traine un peu dans une épicerie pour acheter 2 3 trucs à grignoter encore, des shortbread, chips aux arômes insolites, et je boucle 45. 

    je file pour traverser, via Shuttle. Mon copain Emeric est devant, il a passé en rien de temps. 

    C’est pareil pour moi, 1h30 avec un contrôle de sécurité inclus. On était bien 7 français dans la navette, incroyable. 

    Il est 18h à Calais, Lucas me dit de finir mes heures et point demain.

    Pas 10 minutes plus tard, c’est un sms de Stéphane pour éventuellement une foulée du 80 au 71 si ça ferait. je pense que oui si on charge à l’ouverture. Ouf, je peux encore enquiller l’A16. 

    Le coucher de soleil est superbe sur la Manche depuis la côte d’Opale qu’on peut apercevoir depuis l’A16. On voit les ferry, et même les lumières des côtes du Kent. 

    Je fonce dans les cuvettes picardes, passe Amiens, route de Roye, et fini à proximité du client transporteur dans une zi tranquille de Moreuil, il est 20h30.

     

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  • serie 2 ou 3 en mode grumeau
    N6, une autre route des vosgien
    Saulieu
    le Morvan, l'autre massif des Vosgien
    Mt Blanc
  • Jeudi 6 Février 2020
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    7h40, après un petit dej encore bien copieux, j’avance au transporteur à 300m de là.

    Ils finissent un de leur camion et me pose une palettes d’escabeaux. Sans doute de l’usine proche où j’étais allé une fois avant Noël. Bref, c’est encore du pas trop lourd. 

    Route sur le 71, via d’abord une pause gazole à Roye, à une Access derrière l’ITM. 1.377€/L, c’est pas cher.

    Ensuite au taquet A1 et la route de l’est, Ermenonville, Meaux tout ça. Déjà 3 fois que je passe ici cette année. Aujourd’hui c’est pas ça, un petit porteur, Scania genre série 2 ou 3 fait office de grumeau, de Senlis à Meaux. Tout ça à 60, 70  de temps en temps, c’est bien pénible. Et le pire j’ai eu du mal à le doubler sur le début de la 2x2 à Meaux, le grand classique quoi. Je l’ai klaxonné, le truc que je fais jamais, mais là il m’a gonflé.

    La moyenne de la N36 ensuite n’ a pas été perturbée de la sorte. Enfin ça secoue juste un peu.  A5, A19, A6, enfin la moyenne prend de l’assurance. J’ai presque 4h30 à l’aire de Venoy soleil Levant, je fais la pause douche et repas vite fait. Les douches sont correctes ici, il y en a beaucoup, c’est récent et propre. Je mange vite faite une pie trouvée hier au Stop24.

    Je sors un peu après pour un bout de N6 jusque Saulieu où une route indique Autun. Là y a moyen de croiser du grumier vosgien.

    Mon client de matériaux et sur la route de Nevers. Il fait beau, c’est joli ici. enfin la Bourgogne c’est souvent joli. La palette d’escabeaux est vidée à 15h15. 

    je n’ai plus qu’à filer à la suite à Thil(01), Montluel quoi. Ce sera sans doute que demain vu que c’est avant 17h d’après Lucas. C’est chez un transporteur. je trace quand même. Le Creusot, Chalon sud et full régule. A Mâcon la vue sur le Mt Banc est impeccable cette fin d’aprem avec les reflets du coucher de soleil d’en face. Mais impossible sur retranscrire ça via l’APN.

    On évite de peu les grumeaux en bifurquant en bas de l’A46 vers A42 extérieur. 

    J’arrive à Beynost vers 18h. je vais voir ma foi, et au cas où on pourrait dormir. Sans doute que non, la rue est déjà blindée. La barrière s’ouvre, c’est déjà bien. Et le quai Maghreb est bien indiqué. Guichet bouclé mais un type au bureau me voit et me demande ce que je cherche. Ce sera demain. Quelle heure? 9h30… Aie. Pas possible avant? Et un autre monsieur arrive. Regarde ce que c’est. Ah ça part demain. C’est compliqué comme chargement? Non, de la palette propre, normal. Bon mettez vous à quai, on vous vide, vous serez quitte de rester là ce soir. 

    Good good, trop cool. 

    il n’y a plus de cariste, je vide avec l’un des 2 bureaux au transpal. C’est la 1ere fois qu’ils ont ce trafic de moteurs qui part en Tunisie. 

    Je boucle 45 à quai, j’avais 4h25 de route. En tous cas sympa ici, ça change de mon ancienne maison agence de Vénissieux.

    Julie m’envoie une ramasse, pour demain matin bien sûr, sur SQF. 

    Ici, j’ai 8h50, ici les places sont chères. J’en connais une, devant l’entrée d’un fournisseur PSA près du rond point de l’autoroute. J’y file, mais non c’est pris. Obligé d’avancer vers le bled de Beynost je crois, et là je vois une autre boîte, avec des places devant, ouvertes, mais qui ont l’air privées. Je tente. Mais non, je vois le gardien se pointer. Inutile de se fatiguer à  discuter, je me sauve. tant pis je grille la 2éme 10, go sur SQF.

    Je trouve au QRO où un Portmann réatelle une semi et libère une place, impeccable.

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  • Juju Stern 42
    ballade en MP4
    Au Vaulx Milieu des palettes
    38 power
    Mon chef ami
  • Vendredi 7 Février 2020
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    Je vais au Pitstop, resto à côté pour la douche et le pain beurre. C’est tout qro ici.

    Je démarre à 7h55 pour faire  2 ou 3 kms à un dépôt logistique forcément. 

    Un type ne trouve pas ce que je dois charger. Et il faudrait un n° de commande pour aider. 

    SMS à Jarcieu pour demander. ça ne vient pas. A défaut de n° de commande, je reçois un message de Stéphane avec une autre ramasse que je peux éventuellement faire en attendant vu que le fameux n° de commande n’arrivera que vers 10h, ça doit arriver d’angleterre dixit Jean No.

    Il est 9h passé, je file donc à la ramasse en question à Oullins. ça roule bien, une bonne demi heure. C’est dans une cour de petites boîtes, derrière Arkema. 2 pal pour Londres, que je garderai. Je retourne sur SQF. Rien de neuf là bas, hormis que j’ai un n° de commande maintenant,et que ici ils viennent de l’avoir seulement aussi, donc c’est pas prêt naturellement. Je suis à quai un peu avant midi. Je peux tout ressortir ce que j’ai, heureusement encore, car ici je prend du vrac que je garderai aussi, donc au tablier. Je suis enfin chargé à 12h45. 

    La suite pas loin à Vaulx Milieu, pour les célèbres Stone et Machinford. Là c’est 14h30, jamais avant. Je mange une bricole et attaque une petite marche autour de l’immense entrepôt logistique car mon pote stéphanois Juju y charge de l’autre côté. 

    J’attends qu’il termine et on papote un peu et il me ramène, histoire que je fasse une courte balade en MP4.  

    Je charge vite à 14h30, 6 pal seulement. 

    Retour à la casbah de Jarcieu, à travers bien sûr. Et en arrivant de Vaulx Milieu, on arrive pile sur la boulangerie Lafayette à Diémoz, donc un stop baguette car je sens que j’en aurai besoin ce soir, l’après midi n’est pas terminée.   

    Ici à travers, impossible de se lasser de la vue, du massif alpin de l’est au sud jusqu’au Pilat à l’ouest. 

    Pas de quai immédiatement disponible, y a du peuple et de la marchandise cet aprem, et de toute façon il en manque un petit bout dans mon groupage bien garni aujourd’hui. 

    ça ne traine tout de même guère à prendre un quai et aujourd’hui c’est mon chef ami Yvan qui m’assiste dans mon chargement, ça faisait longtemps. 

    Fabien arrive avec le chaînon ouest londonien manquant juste quand on y arrive au milieu de la semi. 

    Rien de compliqué, ni un métrage délirant, mais une belle semi quand même.  

    Bon, belle semi, c’est au sens figuré, et pas au sens propre justement, car ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais laver, il est déjà tard quand je repars et j’ai passé l’âge de faire la queue pour laver un camion. Limite j’aurais préféré aller déguster le fameux boudin grillé à Jarcieu convié par le chef, mais me dire qu’il n’y en avait que pour un 1/4h, j’y ai pas cru là! 

    Il est 18h, c’est plus sâge d’attaquer la remontada. 

    Naïvement je file sur Chanas sans checker maps, vu que je repartais à la même heure que la semaine passée, mais là c’est rouge de partout, des 18 minutes de retard. Ah oui c’est les vacances scolaires déjà. Tant pis, on y va tranquille, de toute façon c’est mort pour rentrer ce soir. 

    Pour changer j’enquille l’A42 et A39. Je ne tire pas les heures et stop à la sortie Choisey, il est 21h45. Il m’aurait manqué 1h en amplitude pour la maison. 

     

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  • Vosgian Road
    Le Saint Sauveur de l'Adblue
    Volvo Trucks F88 Saint Nabord
  • Samedi 8 Février 2020
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    J’achève mon bout de baguette de Lafayette et je décolle à 6h45.

    Ce matin, c’est route des vosgiens. Et je ne la prends pas tous les 2 jours, c’est la 1ére fois cette année. 

    Je remonte côté hautes Vosges, c’est pas souvent. Et ça fait boycotter le parking à Jacky.

    Arrêt adblue à St Sauveur, à la Leclerc, il est vraiment pas cher. Le gazole on verra lundi, j’en trouverai du pas trop cher aussi normalement.

    Avant de rentrer, je fais un saut chez Volvo à St Nabord, mon tuyau de lave glace a coupé je ne sais pourquoi, j’en reprends un bout pour réparer ça ce week end entre autre recharge des batteries. 

    10h je suis au bled, il va faire grand beau, comme le calme avant la tempête. Je balance 2 sangles sur le toit de la semi, c’est plus facile avant.

    Lundi, oubliez le réveil!  

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  • Fensch Valley
    Martelange, forcément
    Bruxelles Xelles
    Vamos a la playa
    Zeebrugge, puisque te revoilà
  • Lundi 10 Février 2020
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    Les choses sont bien faites, il y a tempête le jour pile où je ne cours pas à Calais en partant à 1h30 du matin, alors que les traversées sont suspendues. Et j’ai le temps de bien faire le tour de la maison voir si tout va bien. Juste une serre à tomates qui s‘est retrouvée les 4 fers en l’air,  c’est moindre mal. Et j’ai le temps de ranger un peu tout ça avant de partir à 10h. 

    Tempête ou pas, C’est rudement appréciable un horaire comme ça de temps en temps. 

    ça souffle encore je ne regrette pas d’avoir mis 2 sangles sur la semi. C’est moche, mais si ça peut éviter des ennuis. 

    Je trace par l’A31 vers Metz. Maintenant que j’y passe rarement, j’aime vraiment bien cet axe, ça change, en plus de rappeler un peu le passé depuis mes débuts, et même l’enfance. On croise toujours les jolis ensembles bataves qui descendent. 

    Passage par Aubange, normal, je ne vais pas payer une taxe juste pour le luxembourg.

    Et passage obligé aussi par la case Martelange sur la N4, à sa Total en haut, et son gazole à 1.088. Pour presque 900l, ça vaut le coup. 

    Je casse la graine plus loin, à Bande, il est déjà tard, mais je ne mangerai pas tôt non plus ce soir. Je passe la cable ici après avoir contrôler un peu les quelques gerbages de chef ami Yvan. ça va, ça bouge pas. 

    La météo est toujours bien agitée par endroit, ça promet pour ce soir en mer du nord.

    Malgré tout ça et l’heure de l’après midi bien avancée, le ring de Bruxelles passe relativement bien. De l’autre côté, l’E40 est archi chargée, mais ça roule .

    J’arrive à Zeebrugge vers 18h30, il fait presque dégagée sur la plage que l’on aperçoit en arrivant au port, mais ça souffle toujours bien. 

    Enregistrement ok, scanner, et je file me mettre au parking au quai du ferry pour Tilbury, que l’on avait boudée depuis quelques mois. Apparemment, la ligne au départ de Calais n’a pas tenu le coup au vu du trop faible remplissage sans doute. A la limite, j’aime mieux venir ici, ça change un peu.

    Mise en position ferry à 19h. Il y a encore de bonne rafales. J’allais dire que j’aimais mieux cette traversée que celle de Calais car un peu plus longue, 8h, mais cette nuit risque d’être particulièrement longue, surtout que ça tourne à la grêle en attendant.

    ça se rempli, c’est plus blindé que sur celui de Calais.

    ils viennent nous chercher vers 21h30.

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  • Croydon Road
    Croydon Groupage
    Spirit of race
    The customer is the grass
    A34 mode old school on
  • Mardi 11 Février 2020
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    Pas déçu en effet, ça a bien remué. Je n’ai pas trop dormi, mais je n’ai pas été malade, c’est déjà ça.  

     C’est un anglais qui a partagé la cabine. Il était peu bavard, sauf quand son V8 s’est mis à ronfler une bonne partie de la nuit, ce doit être pour ça aussi que je n’ai pas dormi.

    Après un bon moment calme sur la tamise, puis l’écluse à Tilbury où on se pose tranquille. Ici c’est étoilé, c’est le calme après la tempête. 

    On sort du ferry à 6h30 local.

    Déjà 4 sont sortis devant moi, si il y a les gardes frontières qui fouillent tout le monde, on n’est pas quitte. Mais non, pas de borders force ce matin.

    Je peux filer à mon 1er à Basildon, pas loin de là, via la A13 à proximité. J’y suis un peu avant 7h, un petit centre de recherches, les types arrivent déjà, ça vide vite leur palette de carburant. 

    La suite est moins rigolote, c’est Croydon en 2. L’accès au M25, Dartford est à peu près roulante, mais il me faut bien 1h15 pour faire les 15 derniers miles qui rentrent en banlieue londonienne. Pas le choix.

    C’est chez le dégroupeur que l’on va de temps en temps. Je l’ai toujours fait le lundi début aprèm, ça roule mieux et il n’y a jamais personne chez eux. Là ils finissent de charger leurs camions double étage. Pas grave, je valide 30 minutes comme ça. En 3 cap au sud, un bled paumé à l’ouest de Crawley, Gatwick. Là c’est le bon sens pour sortir de la ville, la A23 roule bien. En 1 bonne heure je suis à une écurie de course, dont le nom me rappelle les avoir vu à des essais que j’avais livré à Spa l’été dernier. Ils sont bien installés, en pleine brousse mais c’est très serré, surtout au passage du portail. Il s me déchargent avec un gerbeur manuel, c’est pas trop facile, mais le quart d’heure y passe pour leur palette de 3 fûts de carburant. 

    Je remonte sur Londres pour le 4éme, Slough, encore un connu. Je préfère y aller maintenant, car il ferme à 16h, je ferai le client plus au sud ouest après. je n’ai pas envie de rester sur Londres ce soir, surtout avec mon chargement au tablier.

    Je fais une pause repas à Cobham, je peux voir le nouveau parking pl supplémentaire récemment ouvert, ça n’a pas l’air trop pourri, bien large. 

    A Slough, chez le Deutsche Spediteur Hellmann, je passe à peine 20 minutes pour vider le groupage de Pusignan.

    Je n’ai plus qu’à opérer le dernier prévu ce jour, Winchester, un peu avant Southampton. M3, ça roule à fond, pas de travaux, une belle motorway. 1h pile après je suis chez le client installé dans une ferme. Vendredi, Jean No m’avait bien rodé le truc en me montrant l’accès  suivre. Une route taillée en haie, comme ils en ont le secret dans toute l’UK. Je vide 3 palettes de marteaux piqueurs et demande si je dois repartir par la même route, je pensais des fois à un sens unique. Oui, il faut bien revenir sur ses pas. Le mieux est de ne croiser personne quand même pendant 2 ou 3 kms. 

    Je file au nord pour la suite demain, par la A34 qui monte via Oxford. 

    Enfin demain, pas sûr. Jean No s’est carrément renseigné si je pouvais couper chez le client vu la marchandise que c’est, et les récurrences de bâches entaillées ces dernières semaines. Dingue, on peut dormir dans leur cour. 

    Je file, ça roule bien, par Silverstone, Towcester, et j’arrive à Daventry où déjà de bonnes zi offrent de belles possibilité des stationner. 

    A la 3 éme tentative, je m’adresse au bon dépôt de pneumatiques sud coréens, il est 17h passé. Pas de problème, je peux rentrer, et surtout même vider ce soir, encore mieux. C’est DHL qui qui est aux manettes de la logistique ici. Je ne peux pas accéder au quai, c’est bête, j’avais 12 palettes à bouger pour qu’ils puissent accéder aux pneus au tablier. No problem, ils se chargent de tout.  Incroyable, voici les anglais que typiquement on aime bien, il en reste. Et on m’offre même le café pour patienter. Bref, tous des détail qui fait que ça rend impossible de confondre ce lieux avec Gefco Vénissieux.

    Vide, et palettes des autres client de demain reposées à 18h et quelques, cette fois la journée s’achève enfin non loin de là, à 15 bornes au nord, à la bonne maison Stobart. Lieu que je visais quand même dans la cas où j’aurais passé la nuit avec cette marchandise vulnérable.

    18h30, le parking du truckstop est encore loin d’être blindé. Je devrais bien dormir, les bâches aussi en principe. 

     

  • Photos
  • nok
    A50
    West side
    Kings of Lymm
    M62
  • Mercredi 12 Février 2020
  •  

    Une bonne douche, et un breakfast au buffet bien bon aussi, je peux constater ensuite au petit jour, qu’il n’y a pas eu de coup de canif dans le contrat de stationnement passé avec la vieille maison de Carlisle.  Je mets en route à 7h20 vers le M1 north. Hélas ,je tombe sur un bon bouchon à la sortie que je dois prendre, Nottingham sud. Et je n’ai pas trop le choix d’autres routes. ça dure quand même 1h pour passer cet échangeur, j’ai réussi à valider un pause de 45 minutes..

    Dans l’autre sens c’est pas beau, je ne sais pas par où je reviendrai de là. 

    Pour le moment, je vais vider chez mon client situé pas loin de là à East Leake, chez Placo. 

    C’est de la grosse boutique, j’ y passe pas loin d’une heure pour 6 palettes. Au moins le bouchon qui croise le M1 s’est estompé. Je file tout droit vers l’ouest via la A50, vers les 2 vieux camarades Stafford et Stone.

    ça fait passer par Uttoxeter, ville de mon collègue affrété Pete et aussi des engins JCB.

    J’arrive d’abord à Stafford un peu avant midi. Mon ami déprimé me vide de suite. Faut dire que pour une fois ce n’est pas compliqué, on peut vider à quai, du coup il paraît moins au fond du trou.  Suite logique à Stone, là pour 2 pal. Impossible de valider un quart d’heure, chez l’un  comme chez l’autre.

    Go vers la 1ere ramasse, à Wrexham, au nord Pays de Galles. 

    A travers, Nantwich, Crewe, ça ne roule pas super, mais c’est le plus court. 1h25 de route quand même. On voit les montagne au fond enneigées, avec le beau temps c’est joli.

    Ici, c’est encore bien long pour 5 palettes, 1h pile. C’est du beurre de cacahuètes, déjà fait ce truc il y a bien un an, et ça avait été aussi long.

    Lucas me dit de rouler vers Oldham, il attend juste confirmation d’un lot. 

    En repartant, je m’aperçois n’avoir pas valider une bonne pause. C’est le comble en ayant attendu une heure. j’ai bougé en plein milieu, et l’histoire des quart d’heure que je n’avais même pas validé aux derniers clients vidés y a contribué. Je n’arriverai jamais à Oldham sans refaire 30 minutes. 

    Plus qu’à faire ça au truckstop de Lymm.  Bon ça tombe bien, plus rien ne va mal pour mon après midi, Lucas n’ a pas eu validation du lot pour une histoire de rdv, du coup c’est annulé. J’ai le suivant qui sera demain de l’autre côté de Leeds. No stress donc, je prends 2 3 photos de jolis spécimens qui passent toujours par ici.

    Plus qu’à aller au plus près du client de demain, il faut passer Manchester et ce n’est plus trop la bonne heure sur le ring A60.

    Pas grave, ça meuble un peu la journée. 

    Sur le M62 qui suit, pareil , la neige n’est pas loin sur les hauteurs.

    Leeds bouchonne un peu aussi. Je sors à la 1ere sortie Castleford, après croisement du M1, c’est le bled de ma ramasse de demain, il y a un truckstop, je vais voir quand même malgré qu’il est déjà 18h ici. Il reste juste une place, ouf le bol. 

  • Photos
  • faut marcher un peu les parois souples
    M25 rainbow
    M25 red black
    Dartford sunset
    le Shuttle et son cinoche
  • Jeudi 13 Février 2020
  •  

    Tranquille, les jours se suivent, les grasses mat aussi, merci le décalage horaire. Je prends une douche pas terrible au truckstop un peu dans son jus, avant le petit dej au camion. Je retourne sur le M62 à 7h45 pour 3 miles jusque la sortie suivante où est le client. Client que je connais un peu, mais là je n’ai pas de n° de commande. J’attends bien une ½ heure le sésame, et après que les palettes se fassent.. Plus d’1h30 pour 7 pal, pas mal. Surtout que c’était 6 prévues au départ. 

    La suite à l’est, à Scunthorpe, au sud de Hull. Coin bien paumé, donc disposant de zi où il y aurait moyen de stationner. Un peu de boulot ici, faut ouvrir les 2 côtés, ça fait un certains temps que je n’avais pas tiré les bâches. C’est des longues palettes de profilés plastique pour le 39. Pareil, plus longues que prévues, si ça continue le dernier lot ne rentrera jamais. 

    Je repars à 11h45. Je casse la croûte avec une saucisse fumée acheté à Martelange lundi, j’avais failli l’oublier. ça ressemble au fumé vosgien, c’est trop bon.

    Je descends au dernier, sur Leicester, par Lincoln et Newark. C’est des belles routes nationales, ça roule au taquet. 

    J’arrive à des dépôts logistiques où je suis venu il y a 2 ou 3 semaines vers 13h30. Bonne nouvelle, j’attends moins que la dernière fois, et les palettes pour le 26 et 07 rentrent largement alors qu’on était au cm près sur le papier. Au moins un client honnête sur cette redescente. 

    Une bonne heure plus tard je repars cette fois vers le channel, bonne nouvelle. On est quand même jeudi, soit mon 3éme jour en GB mine de rien. J’aime bien, mais aussi quand ça s'arrête. 

    Retour via M1, 25 où ça merdoie un peu, forcément vu l’horaire. Mais j’arrive au tunnel largement en moins de 4h depuis le nord de Leicester. 

    Il y a une panne d’application du shuttle, je n’avais aucune idée de l’état du trafic, mais ne voyant pas de file du tout depuis le M20 j’ai engagé la traversée par là. Enregistrement fluide, mais c’est bloqué juste après, avant les contrôles. 

    Au bout de 20 minutes j‘attaque de casser la graine, et naturellement ça redémarre en plein festin de ma salade de pâtes achetée hier au M&S de Lymm.

    Je le dis à chaque fois mais ce moyen de traversée est pénible, froid, sans intérêt et parfois aussi incertain que le ferry. Tant pis pour moi, j’aurais dû continuer tout droit, surtout que ma semaine est terminée.

    Bon, une fois en ligne 1 bonne heure plus tard, je peux enfin terminer de casser ma croûte.  

    ça embarque à 20h30. Traversée toujours joyeuse, chacun rivé sur son smartphone, moi le 1er, et à se pincer le nez par l’odeur de renfermé. Ils pourraient un peu aérer leur navettes. Limite on aurait envie de piquer les masques respiratoires de secours. On se demande comment on faisait pour manger un repas sur la à peine 1ere décennie de cette invention. 

    Retour sur le continent à 22h20. Comme d’hab, je taille vers St Omer, à son péage de sortie, il est 22h55, j’aurais encore pu rouler 1h, mais pour atterrir où? 

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  • STH 02
    la maison Pneus Gérard
    au banc d'essai de la semaine 8
  • Vendredi 14 Février 2020
  •  

    C’est vendredi, plus qu’à rentrer, alors autant ne pas traîner au lit, 8h c’est parfait pour repartir.

    Arrêt aux Monts de Nizy pour la douche. Ici, on squatte un peu chez STH. 

    N44 à Reims, N4, les presques 4h30 me mènent au parking pourri en haut de Ligny pour casser la graine.

    Cette fois à Toul je taille tout droit vers Nancy et et les Vosges Hautes. 

    C’est presque la route, lundi je commence sur Arbois. Et divers courses à faire.  

    Tout d’abord un arrêt aux pneus à Chavelot. Pas pour mon attelage, mais j’en ai 4 à prendre pour Jarcieu, enfin 5, j’en ai négocié un 5 offert. Gérard me gerbe ça en 3 temps sur mes longueurs. On se bidonnent 5 minutes, comme toujours avec Gégé.

    Je passe ensuite chez Volvo à St Nabord. Pareil, mon tracteur n’a rien à y faire pour une fois, mais Eric le commercial m’a proposé un véhicule à l’essai pour la semaine prochaine. 

    Aux 1ers abords c’est le même que le mien, un 500, mais Globe tout court mais finalement suffisamment haut pour moi, et surtout encore avec des rétros, ouf. C’est en dessous que la nouveauté a opéré, il s’agit du modèle I Save, qui est doté du Turbocompound qui fait son retour après une absence sur presque 2 phases de FH. Doc il s’agit surtout du couple qui largement amélioré, et qui doit se répercuter sur la conso. Je suis curieux de tester ça. 

    Eric me présente le véhicule en gros, je connais le plus gros, mais il y a bien quelques nouveaux boutons, dont les vitesses puisque ce modèle n’a plus le sélecteur collé au siège. 

    Je déménage l’essentiel et indispensable de mon fourbi pour une semaine et attèle à la Schmitz. 

    L’ancêtre bleu, qui eu connu ses heures de modernité en d’autres temps, va rester au repos ici une semaine.

    18h30, retour à la maison. Lundi, on fera muuse avec ce joli joujou au bruit que l’on remarque tout de suite différent. Il est quasi neuf, 6000 bornes et quelques.

      

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  • 200l
    Arbois
    la pluie ne le mouille même pas
    FH4mania
  • Lundi 17 Février 2020
  •  

    Autre sens, autre direction, ce lundi c’est Rhône Alpes.

    Et comme c’est pas souvent, je fais un saut à la boulangerie avant de partir pour embarquer une commande de pâtés lorrains que je dois honorer depuis un moment. 

    ça va sentir le pâté cette histoire, ils sont encore chauds. L’odeur de neuf du FH de démo va morfler. Je les mets dans le coffre inférieur droit, ça se sent moins comme ça. 

    Mise en route à 5h, en attelant et allumant le feux de travail, je constate que ce camion est équipé de bons feux de travail supplémentaires sur les ailes arrières, c’est appréciable. 

    Je ne pars pas pour un grand bout, arrêt déjà au Leclerc de St Etienne les Remiremont pour du gazole, sur le dernier trait depuis vendredi, ça affichait 35 l d’autonomie, j'étais jamais allé aussi loin avec le mien. Il a un gros et un tout petit réservoir, j’en mets 548 + 184l à ras. Compteurs à zéro. L’adblue, j’ai la flemme, le réservoir est à gauche, et pas de pompe, tant pis pour les calculs comparatifs de la semaine, et il en reste.

    A 5h passé, ça démarre de partout, les Rochatte, Rouillon, Vial...ça va pas rouler au taquet sur la 57.

    Enfin ça tombe bien, sur les 1er dizaines de kms, je roule tranquille, ça a beau être le même véhicule qu’à l’habitude, beaucoup de chose changent, le régime moteur, l'utilisation de la boîte où il n’y a plus grand chose à toucher, la direction qui est assistée électriquement, ça surprend aussi, et l’autoradio qui a bien évolué.

    Pas déçu, après Devecey ça bouchonne bien, mais c’est tout, le reste de Besançon passe bien. Beure, full N83, j’arrive à 8h20 à la zi de Arbois, chez un charpentier. Il vide ses longueurs de pvc dont je peux dégerber les 5 pneus de 60 à Nicolas, ça prend de la place mine de rien. Mais même sans ça, je n’aurais pas pu remettre dans l’ordre. Car ensuite c’est Vénissieux, et là bas, c’est tout aux portes et ils ne touchent rien normalement. On verra bien dit Julie.

    Je me magne pour des fois y être avant midi, mais je fais quand même un arrêt à la boulange de Buvilly pour un fournée du patron. C’est un comble après avoir commencé la journée à une boulangerie. Ce matin à 4h30, il n’y avait que des gros pains à Cornimont, pas encore les baguettes. 

    Plus rien ne va mal ensuite, puisque Stéphane m’envoie une ramasse sur le 01, banlieue de Bourg, comme ça ça règle le problème de ne pas vider avant midi à Vénissieux. 

    à St Rémy c’est pas encore là que je vais remettre dans l’ordre le chargement, je charge une armoire électrique par le côté. Très haute. Faut sangler de partout, il tombe des cordes pile au moment de charger, c’est amusant. C’est bête que le démo n’est pas équipé de l’armoire séchante, ça aurait été un bon test. 

    De là je continue par la 83, c’est plus court. 

    J’arrive à Gefco à 13h. Vu l’heure, je casse une graine avant d’aller voir au bureau pour rien. 

    Vu que ce n’est pas mon camion, j’ai fait au plus simple pour la bouffe, car il faut appeler les choses par leur nom, bref, je fais un peu bosser Pierre Martinet. Et c’est Pierre Madiot qui me mettrait des coups de martinet si il savait ça.Enfin j’ai prévu quand même un bon reste de chérie choucroute, des fois que je trouve un micro onde en route ou à Jarcieu.

    Je suis à quai à 13h20 et attends sagement le cariste. ça va être quit ou double pour l’histoire de sortir 7 pal pas de lui avant. 

    Surprise, il ne moufte pas, il sort les autres palettes, je lui file un coup de main, et voilà. Comme quoi des fois faut tenter. Julie n’en revient pas.

    Je peux rentrer avec mon restant de chargement à jarcieu où je vide tout Ainsi que les pneus pour Nicolas et les pâtés pour Philippe (Moriaud), enfin il n’est pas là, je mets le paquet au frigo à la cuisine.

    Je ne traîne pas, un rechargement m’attend avant 16h30 à la Côte St André et il est 16h quand je repars.  

    Quand on appuie bien  sur le champignon aux sorties de rond point, il avance bien quand même finalement, malgré son rapport de pont très long, on à 1090tr à 90km/h.

    J’arrive à 30 pile, je me pose sur la bascule sans rien demander, et c’est bon, on va me charger. Ouf. Et c’est à quai, re-ouf, car il tombe des trombes d’eaux. 

    Vanvan arrive pour compléter ici, il a fait déjà un site à côté. C’est de l’alimentation animale. 

    On papote un peu, sous la pluie, de son beau tour au Portugal semaine passée. J’ai le temps, j’ai Grenoble à passer, et lui rentre à la maison, le veinard.  

    Je repars à 18h chargé, c’est le cas de le dire, puisque presque 29t, et direction le sud 38. Impeccable, on va tester lee 2800 daN du 13.500 Turbocompound cette fois. 

    Grenoble passe finalement bien, j’ai eu le client au téléphone, un éleveur, pour le rdv de demain et par où passer pour rejoindre son village de St Baudille et Pipet. Rien de compliqué apparemment.

    Et je suis le conseil de Vanvan, appeler Emeric, frontalier de ces lieux pour savoir ou couper.   

    Ce sera un peu plus loin que le bout de l’A51, à Roissard, il y a le Sineipy comme gastro. J’ai 9h pile. Tout le monde a bien bossé, notamment le démo qui a bien dévoré la bonne grimpette de l’A51 avant Monestier entre la 10 et 11éme!

     Avec le mien j’aurais peut être 9h04 ou 5.

     

  • Photos
  • Where is Stafford?
    on save la moyenne
    Yvan de la gomme
    Philippe Pâté Lorrain
    il faut donner sa chance au produit
  • Mardi 18 Février 2020
  •  

    Comme j’ai bien mangé hier soir, je retourne au Sineipy pour le petit dej et la douche. Pas déçu, pain au toaster et tout.

    Il fait grand beau, le cadre est magnifique ici. Un vrai décor de vacances, d’autant plus qu’on les passées l’été dernier de l’autre côté de la frontière, chez les 05.

     Je démarre à 7h30, pas pour un grand bout de N75, je tourne à gauche à Clelles, bien avant la Croix haute, sur le conseil de mon client éleveur appelé hier soir. Hormis Clelles un peu étroit à passer, le reste est large, juste un peu sinueux. J’y vais mollo, d’autant qu il y a une palette gerbée, et avec mon camion de démo dont j’ai dû mal à m’habituer au rapport de pont, ce qui le rend du coup très mou sur ce genre de route, malgré la résistance au couple. A un moment j’étais à moins de 60 en 11éme et il ne voulait pas rétrograder.Il y a pourtant les boutons + et - au tableau de bord, mais rien ne se passait, j’ai dû mal lire le bouquin.

     Là j’étais pas à l’aise. J’arrive après Mens chez mon client à St Baudille et Pipet à 8h20. L’odb affiche 60l/100 pour ce petit bout de route matinal, rien de choquant.

    C’est dans une ferme. Il m’attend, transpalette prêt et tout. Juste un côté à ouvrir, et tourner une palette sur 2, garé dans le bon sens, la pente aide un peu. Et on est mieux que sous la flotte hier soir.Une bonne heure pour vider, et on papote un peu, de sa ferme, et de transport. C’est de l’élevage de volailles, c’est la 3éme génération de la ferme. 

    J’ai passé un bon moment, ça change un peu de Stafford Stone pour un mardi. 

    Je redescends dans la cuvette pour recharger, un quasi complet de catalogne au Pont de Claix.

    C’est un site chimique. Contrôle des équipements ADR et tout le tintouin. Il est 11h passé, je ne pourrai rentrer qu’à 12h30 pour charger, mais j’ai pas compris pourquoi. C’est rigolo quand même ici, il y 3 4 chats qui se pavanent à l'accueil. Traités comme des chats, gamelles et tout. ça apaise, c’est véridique.

    J’en profite pour casser la graine, ce sera fait.

    Une fois rentré, déjà un camion est à quai, un GLD rentré juste devant, qui était arrivé peu avant moi. Il vide. A part qu’il me dit qu’ils cassent la croûte. J’y comprends rien.   

    A presque 13h, un gars du chargement vient me voir pour me dire de prendre la place du GLD car il vide et il n’y pas de place pour sa camelote, donc je dois charger pour en libérer. Ma foi. Je fais bien part de mon désolement au GLD.

    Chargé de fûts en ADR je repars enfin à  14h15 passé, encore validé une 3h, mais fractionnée.

    Je remonte à Jarcieu avec ça. 

    Y a un peu de peuple, j’ai 2 lots à reprendre ici, dont un qui doit arriver par Philippe Pâté Lorrain. Tout à charger à l’extérieur. J’ai le temps de passer au lavage, y avait besoin,  la semi surtout mais le reste aussi, ce matin j’ai ramassé de la glaise.

    Nicolas a bien réceptionné ces pneus pour son série 3, on papote un peu  de matériel divers sous la piste de lavage. Y a juste Arthur qui m’engueule que j’avais pas mis les pneus où il fallait. Rien n’a dire, le chef a toujours raison, c’est la règle n°1.

    Y a Mr Vanvan avec qui on parle toujours de ce bon vieu Lagaffe, qui me charge un lot de 34 sur les fûts et Philippe sa palette de fenêtres pour le 66 aux portes. Bref, tout ça en blaguant, surtout quand je vois ce dernier se gourer de Scania R quand il retourne à son camion. Après il a regardé les immat, c’était  trop drôle, sacré Philippe. 

    C’est donc avec le sourire que je me sauve de cette équipe de bras cassés à presque 18h, direction la catalogne de part et d’autre des Pyrénées. Le genre de petite balade qui me fait grandement plaisir. 

    Je me cale à 84 sur l’A7, pour corriger la conso pas fameuse de ce matin. J’ai 22t, la moyenne du jour repasse assez vite sous les 30l.

    Tranquille comme ça jusque la sortie Sète, où une place reste, mais en mode créneau entre 2 voitures avec à peine 50 cm de marge devant et derrière . Merci la direction assistée électriquement.  Il est 21h30, je casse une graine, et ensuite test de la couchette qui se relève pour taper le cdb, encore une option que je n’avais pas sur le mien et qui s’avère sympa.

  • Photos
  • y en a pour les yeux de tout le monde
    grâce à la version I-SAVE...
    ...plus vite vous retrouverez vos montagnes préférées..
    Poligono Balsareny
    Vamos a la playa
  • Mercredi 19 Février 2020
  •  

    J’ai repensé que le 1er client, à Béziers n’ouvrait qu’à 9h, qu’avait vérifié le chef, du coup je mets en route tranquille un peu avant  8h, avec une jauge de carburant toujours au même point que la veille, ce qui relève de l’exploit en bordure d’A9.

    Je fais un stop douche et croissanterie à l’aire de Béziers Mt Blanc. J’arrive au client, un genre de station RTE planté au milieu d’un lotissement biterrois à 9h10. 20 minutes plus tard, les fûts adr sont soulagés et grand tour de Béziers pour retrouver l’A9 sud. J’envoies une photo de Bob’city à mon beauf, c’est pas cool ce que je fais.

    J’appelle le client de Perpignan, un marchand de matériaux. J’ai bien fait, j’avais pas la bonne adresse, il y a 3 magasins. Et ça aurait fait comme Philippe Moriaud qui essaie les serrures de tous les Scania R du parc Duarig qu’il trouve.

    Tout près de St Charles, ça vide la palette en 5 minutes et avec le sourire. J’ai vu que Cemoi et son magasin d’usine est dans les parages, je me gare près du rond point et vais faire un tour à pied. Ben oui, on a déjà presque fini tous les chocolats de Noël. Et ça fera une heureuse. Je m‘autorise ce contretemps, mais optimise tout de même en cassant une graine vite fait pour boucler 30. Je mets le sac Cemoi dans un coffre volumineux et surtout inaccessible en roulant, sans ça les guimauves entourés de chocolats au lait ou noir pourraient morfler, et faudrait repasser à la remontée.

    Le Perthus monte bien, les travaux sont quasi fini, restent les quilles.

    Je continue sur A7 calé à 84, rien ne va mal. 

    Vu l’heure je pourrais passer par Barcelone, mais je suis trop tenté de prendre le C25 avec mon joujou de la semaine.  Aller, y a pas 10 bornes de plus.

    Bon, je n’ai que 20t, mais on sent guère les bosses, habituellement si tirantes. ça envoie, ce couple, y pas à dire. Ici c’est la route du cochon, et aussi des Volvo FH phase 3,2 et 1, un régal pour tout fan de diagonale qui se respecte.

    La moyenne a plutôt été bonne, en 1 bonne heure après avoir quitté le A2, j’aperçois déjà le Montserrat au fond. 

    J’arrive au client de chimique à Sant Vicenc, juste après Castellgali, par la C55, j’arrive du bon côté, ça évite un micmac tipicossement catalan que si j’étais arrivé par Barcelone.

    L’usine a l’air bien sympa, pas trop chiante, on peut se trimballer en t shirt et ça vide à quai. 

    Pendant ce temps, je suis dans les chiffres, relevé d’odb pris à Jarcieu puis ici, ça ferait 188l pour 655 kms, ce qui ferait 28.7l/100. Alors si c’est bien ça, je suis stupéfait, j’en suis à des années lumière avec le mien sur ce genre de descente, et par le C25 en plus, au mieux 33 ou 34l peut être.

    Vide une heure après, Maryan n’a pas tardé à me donner la 1ére ramasse, sur Balsareny, je connais, c’est pas loin au nord de Manresa. Bien sympa, cette usine paumé en pleine pampa, je charge de l’emballage vide pour le 07 St Julien en St Alban. Poignée de main, fort sympathique le cariste. 

    Maryan m’a déjà donné une suite, toujours pas loin de là, à Sallent, au bord du C25. 

    Usine flambant neuve, dans un vaste poligono, qui paraissait simple à trouver, mais que j’ai failli rejoindre par un chemin de terre en suivant bêtement maps. D’accord j’avais pas mon tracteur, si j’avais eu à défrayer la chronique, j’aurais moins été gêné, mais quand même.

    Sinon, le poligono est géant, aux rues très larges, mais il faut reculer à contre main, chez le client au portail assez étroit. Une solution plus simple et de reprendre la rue en sens interdit pour être à main. Je viens encore là de vivre un plan 100% catalan. Mais pareil, le sourire et la gentillesse a l’air de dominer chez ce client.  Je charge quelques palettes pour Valence et Bourg les Valence. Je serais très bien ici si il fallait couper, il y a de la place incroyable. Si seulement ne serait ce que cette province pourrait donner qu’1% de ses places de poligono aux  business park de la GB, ça changerait mon quotidien là haut.

    Chargé à 17h30, Maryan qui a décidé de s'occuper de mon cas m’a déjà envoyé une 3éme suite, Palamos. C’est déjà plus loin. D’après lui ce sera demain. Ma foi le C25 avec cette fois 4t, permet une bonne moyenne, et j’arrive en 2h à peine à Palamos, un client que je connais aussi et même de bien avant. Je m’installe pour tanquer en face où une place parfaite est disponible mais vais quand même voir le gardien juste pour dire bonsoir. Il passe un coup de fil, et bingo je peux rentrer pour charger aussitôt!

    20 minutes pour charger quelques palettes d’emballages pour le 07 toujours, très bien. 20h, je suis à nouveau garé devant l’usine. Le chef me dit de commencer à remonter vers la frontière, on fera le point demain matin. Mais  je vais rester là, faut que je valide une 11h, c’est le moment. 

    Je descends à pied au hameau à 1km de là, il y a des bistrots ouverts, je trouve des tapas à manger, muy bien, d’autant plus qu’il y a carnaval sur une place à côté, y a du bruit, ça chante, la musique est forte, ça vit quoi. Quelle belle journée.   

     

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  • La Bisbal d'Empordà
    le Stobart qui est moins dur au soleil
    les Pegaso de Padre Padro
    chez la vosgienne 70
    il est temps de percer le secret
  • Jeudi 20 Février 2020
  •  

    A 7h15, la 11 validée, je démarre, route vers Figueras via la Bisbal d'Empordà. 

    Pour faire comme les vrais, je traverse ce bled,  mais aussi parce que c’est joli et même pas interdit. Et route vers le nord via la C31, route tranquille, avec vue sur le Canigou tout du long.

    Je ne remonte pas sur l’AP7, mais vais à la place chez le Stobart de Figueras nord.

    D’abord la douche, pas les meilleurs d’espagne c’est sûr, et petit dej ensuite, avant d’attendre une bonne heure pour savoir où aller. Je reluque le cimetière musée de Pegaso à travers les barbelés en dessous du parking.

    Alors que je m'apprêtais à ausculter de près la mécanique fine de l’objet de mon test de la semaine, je reçois un sms de Maryan m’invitant à monter sur Salses le Château. 

    Je quitte le truckstop Padrosa, et non pas Stobart, à 10h. Je me disais bien que c’était bizarre d’être en t shirt à cette heure là en février.

    1h pile plus tard j’arrive à la célèbres boîte de minéraux à Salses. J’ai vite un quai, lunettes, casque, mais ça va, ils sont bien braves. Je bouge mes palettes d’emballages vides de Palamos avant de charger, pour mettre un peu de lourd au milieu. 1t2 la palette, il y en a 10, 12t/4m30.

    C’est pas encore ça qui effraiera le 500 renforcé.  Je serai peut être à 17t de marchandises à tout casser. Je repars une heure plus tard avec de la marchandise pour un autre 07.

    Je serais tenté d’en faire un aujourd’hui, St Julien en St Alban, c’est 16 17h. ça fait tendu. Du temps que je suis là, je garde la N9 jusque Narbonne. Là, tout fan de FH espagnol de toutes générations confondues normalement constitué, en prend plein la vue.

    Je casse la graine juste avant l’autoroute et valide 30.

    ça roule bien, j’appelle quand même le client qui me confirme que c’est 16h30, mais que parfois un des 2 caristes peut vider jusque 17h. Je peux tenter mais pas garanti.

    Sortie à Loriol et passage en Ardèche, et petite grimpette vers mon client sur la route de Privas. Je commence à accrocher au bruit ronflant à bas régime, très agréable en plus de la souplesse engendrée.

    J’arrive à 16h40 dans la cour du client, je cherche du monde, y a plus foule. Un cariste me dit qu’il n’y a plus personne, que lui n’est pas apte à vider les camions, et que son collègue parfois là jusqu'à 17h, est bien là mais occupé à d’autres tâches. Bref, il n’est pas décidé à arranger quelque chose. Pas grave, je ne m’énerve pas et me pose dans la rue où il y a une place dispo. 

    Bilan du jour, 463 kms, 120l de gazole, soit 25.9l/100.

    Aller, avant qu’il fasse nuit, je lève la cabine, je veux ausculter l’objet à l’origine du beau bruit de ce D13K500. Jolie mécanique.

    ça m’a donné faim tout ça, je file au bled à pied, comme hier soir, 1km. Je trouve une épicerie, une caillette, et une petite tomme feront l’affaire pour ce soir.  

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  • l'Ardèche qui se met au boulot
    N86
    Crussol Logistics
    2éme service cette semaine
    JB, c'est le Bombé ou le Glaude?
  • Vendredi 21 Février 2020
  •  

    C’est calme l’Ardèche, mais j’ai mal dormi, car c’est pas trop plat l’Ardèche.

    Je vais voir à 7h35, je peux rentrer. Je vide devant, derrière, comment veux tu comment veux tu que ça aille vite. Il est presque 8h30 quand je repars dans la vallée. Second 07, Guilherand. Un truc de salle de bains où je vide les minéraux de Salses. ça va vite, hormis le temps passé à immortaliser le petit Pancorbo local, Crussols. 

    Cette fois je peux retrouver la civilisation en repassant le Rhône vers l’est. Un client à Valence où autochtone26 avait bien fait de me briefer sur l’entrée surprenante. 1 pal, ça file. Fin de la boucle à Bourg les Valence, où j’accède par des routes de chèvre conseillées par le même autochtone que tout à l’heure. Un genre de route parallèle à la rocade, qui deviendra peut être un genre la 104 de Valence. 

    Jean No m’a envoyé un complet à prendre à Montéléger. C’est assez long à charger, on est 2 avec un collègue lituanien pour le même endroit en GB.

    Chargé complet à midi passé, Jean No me dit de repasser pour voir quoi, c’est pas du lourd. Et on ne va quand même pas se mettre à Montéléger en GB.

    J’arrive encore tôt à Jarcieu, pas foule dans les bureaux, j’en profite pour passer au lavage, ça n’a pas trop sali cette semaine, mais c’est la moindre des chose de rendre un véhicule de prêt propre.

    On va refaire un peu le chargement, Jean No a besoin de 3m20. Je sors les 2 tiers, pour réunir une bonne partie de palettes gerbable entre elles, et Aurélien me gerbe tout ça. J’ai finalement 4m40 de reste.

    Plus qu’à attendre mes lots, pour la plupart à destinations Londoniennes.

    A cause des 4m40, on passe de 2  à 3 lots supplémentaires. C’est vendredi, Jean No se gratte la tête, c’est normal.

    Je fais un peu de quai en chopant de temps en temps un transpal, en essayant de bosser un peu. Pas facile entre des dialogues qu'entretiennent les 2 vétérans Philippe Moriaud et Jean Bernard qui s’engueulent tout le temps en rangeant des palettes, et avec la voix aiguë de Arthur qui les chauffe, c’est assez poilant comme ambiance. Ne manque plus que les 2 anciens se mettent à péter et on se croirait dans la soupe aux choux.

    J’ai enfin tout vers 16h30, on arrive à mettre les 3 lots au chausse pied, que Stéphane vient encore proposer du Bethune. C’est gentil de penser à moi mais non, y a du Londres à vider lundi chef!

    Je me sauve à 17h30, autant dire que c’est mort pour rentrer avec l’amplitude. 

    Je pars quand même à travers via Beaurepaire et Cours et Buis. Je ne suis pas trop lourd, mais pas mal de poids aux portes, mais ça roule bien.

    Un peu avant Vienne, un gars de l’équipement barre la route, pour cause d’un camion à travers plus loin. Faut prendre à droite sur une petite route qui descend sur Eyzin Pinet, où il faut retrouver une autre rd qui va sur Vienne. ça fait pas gagner de temps, d’autant plus qu’après je fais un saut à la boulangerie Lafayette pour le casse croûte du soir.

     Perdu pour perdu, j’enquille la D75 via le Chaffard et monte jusque Loyettes, Lagnieu, Pont d’Ain où je mets (enfin) un peu de gazole, juste pour rentrer. Pas de bol, l'adblue ne fonctionne pas, tant pis, on verra demain à St Sauveur(70).   

    Je trouve ensuite l’autoroute, et finis à la sortie Lons, à un autre Beaurepaire, celui de Bresse. Il est 21h15.

     

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  • Pépémémé dans le 39
    Vosgian Bakery
    une ration d'Adblue pour la semaine
    Le commercial remplaçant de Volvo Trucks 88
    mode Demeco on
  • Samedi 22 Février 2020
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    Levé à 5h30, faut commencer à tout ratrouper dans la cabine, je ne voyage jamais léger, et il ne faut rien oublier dans les coffres, ainsi qu’un petit coup de ménage dans la partie haute de la cabine. Il est vite 6h15, l’heure de démarrer.

    A39 jusque Choisey, et route des vosgiens après avoir aperçu le Mont Blanc à la lumière du soleil levant depuis le feux de Dôle, impressionnant.

    Je m’empresse sur notre route 88, j’ai faim, je cale plus à 90 cette fois, pour rejoindre assez vite Bucey les Gy et sa boulangerie. Café et viennoise au chocolat, ça passera bien. Et en faisant gaffe aux miettes, j’ai pas de soufflette.

    Je fais encore un arrêt à St Sauveur pour remplir l’adblue, on est pas des sauvages. Par contre je constate que j’ai bien mis trop de gazole à Pont d’Ain hier soir, je vais ramener le camion avec plus de gazole que quand je l’avais pris. Ce modèle est vraiment sobre. Je remarque aussi que finalement, une capacité de 800l ne diffère pas tant que ça de 1000, vu qu'un des 2 réservoirs est petit(200l), et que ça permet d’exploiter la réserve bien plus que sur un 400 ou 600, vu la surface réduite. 

    J’arrive vite ensuite à St Nabord, où ce n’est pas Eric, mon commercial qui m’accueille, mais un de ses clients, convaincu lui aussi par le produit, Quentin. Il finit de vider sa semi de buses de béton, il sort des mines. Christian, le commercial utilitaire nous paie le café, et on papote FH. On est bien d’accord sur l’évolution incessante de ce camion.

    Mais je suis pressé, Quentin aussi, il repart au charbon. Je fais mon déménagement vers mon bleu à moi, démonte la plaque orange et refait un petit coup de poussière du blanc et détèle ratèle. 

    Tout de suite la 1ere impression quand on reprend son camion est de se dire qu’il fait finalement bon de retourner dans sa crasse. La phrase est typiquement d’un collègue ardéchois.

    On retrouve vite ses repères, mais ce qui est le plus flagrant de changement, est la direction assistée simplement. Surtout que c’est  là que je vois tout de suite que je suis mal chargé dans la semi, ça gigote pas mal, chose que je n’avais pas remarqué avec le démo, ça veut bien dire que je commençais à m’approprier la direction mega assistée du démo.  ça et le régime moteur plus élevé, on retrouve tout de suite une sensation de nervosité. bref, en gros, on a un peu l’impression de se retrouver au volant d’un F12 mais millésime 2013, et c’est finalement pas mal.

    Retour vite fait à la maison, y a du programme aujourd’hui, entre régler un problème de voiture, un repas de famille ce midi, tout ça avant d’aller ramener l’attelage à Châtenois en fin d’aprèm. Le week end va être assez raccourci!

     

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  • ce sera pas celui là mais le 10h50
    c'est le beans dans l'assiette
    sur la mer aussi
    Dover pareil
    Riverside Transport Cafe
  • Lundi 24 Février 2020
  •  

    C’est reparti avec le vieux camion et ses vieux horaires qui vont avec, 1h40. Il est autant d’attaque que moi visiblement. A part que ça fait plus pareil de se garer ici depuis quelque temps.

    Toujours peu ennuyé à l’heure ci, et ni jugé en principe. Enfin quoi que, après un dépassement d’un CR des secoués du 54, le voilà qu’il me bombarde d’appels de phares. Quoi qu’est ce encore. J’ai bien pensé à mon beau frère en voyant ce type d’attelage. Et en fait c’est lui. Coup de bigo, on s'arrête à la Shell de St Dizier pour un café. Il monte sur la RP, il m’avait pas dit vendredi.

    C’est cool que je le vois déjà pile une semaine après qu’il ai changé de crémerie. Et ce après 27 ans de service quand même. On fait que 15 minutes, on est pressés les 2 , bref, y a pas le temps de m’expliquer le bruit bizarre du MP4 au ralenti, les grognements tout ça. Faudrait qu’il lise le bouquin du camion, c’est peut être expliqué. Ce café n’était pas du luxe après mon week end assez court, et j’arrive sans encombres comme d’hab à l’aire du Plateau en 4h10. 

    Sieste et café en 35 minutes, le câble était passé depuis samedi. Bref, j’ai tenté de faire au mieux comme il est coutume de dire dans une célèbre entreprise de transports du côté de Jarcieu. 

    ça me fait arriver à Calais à 8h30, y  a pas foule, j’y crois, et puis non, l’espoir retombe aussi sec, je ne suis booké pour le ferry de 10h50, comme à chaque fois quoi. A quelle heure faut arriver pour celui de 9h40. Bref, pas grave, j’ai l’habitude, mais aujourd’hui faudrait encore déposer 2 Londres.   

    Je monte dedans à 10h10, dans les 1er mais vite coincé, et il part bien à l’heure, alors que mon breakfast est presque avalé.

    La mer est bien agitée, mais le ferry ne bouge pas trop quand même.

    Par contre de l’autre côté, ça tarde à manoeuvrer puis accoster. L'horloge tourne et en même temps je dois y aller alors que j’ai 2h57 de pause! Deg! 

    Surtout que ça bouchonne bien pour sortir du port, juste une voie au lieu de 2 vers les contrôles, bien 15 minutes de perdues. ça va être short cette histoire. 

    Le vent donne encore bien ici, et je ne suis pas lourd, heureusement que je me suis à nouveau habitué à ma direction semi assistée, sinon ça zigzaguerait bien comme samedi matin encore.  

    Ma foi ça roule tout de même sur le M25, j’arrive à mon client cool de Epsom en 2 bonnes heures. Ici, pas de souci, juste j’ouvre suffisamment un côté pour réhausser un peu le rail pour qu’il attrape une de ses palettes bien perchée en hauteur. J’y passe à peine 15 minutes, cable tir côté gauche remballé inclus. Good, quel bon client ici. La suite à Slough est encore jouable, même si il est déjà bientôt 15h en GB et que le M25 devient déjà orange rouge au niveau de Heathrow. J’ai la sortie Slough in extremis. J’arrive chez le dégroupeur allemand à 15h25, il parait qu’ils arrêtent tôt et prennent tard le matin selon Jean No. Encore des qui ont un don de faire ch… comme dirait ce même Jean No .C’est sûr c’est mieux de vider aujourd'hui quand même. Ce qu’ils font, OUF!

    Et encore ils n’ont pas été super rapide, ce qui fait morfler mon amplitude de quelques minutes. Mais l’honneur est sauf, je me pose au petit truckstop en face, avec 9h tout rond. Il est 15h50 en UK.

     

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  • Number one of the enfonçage de porte ouverte
    Cannock bientôt validage de la 2éme 3h
    West Bromwich
    ce soir, c'est Stobart
    après c'est les devoirs de Nathalie
  • Mardi 25 Février 2020
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    Bien dormi, et assez sereinement, le parking est méga éclairé toute la nuit et j’étais pas garé le derche dans les ronces. Je pars juste à l’ouverture du gasthaus à 6h05, j’ai pris le café dans le camion. Faut passer le petit bout de M25 avant la misère.

    Go sur M40, arrêt au service de Cherwell Valley, au niveau de ma sortie pour aller au 3éme client. Douche, c’est pas mal ici, il y en a bien 5 ou 6, vastes et libre d’accès. Comme le parking aussi qui est vaste. Mais il est indiqué de se méfier des voleurs. Bref, de l’enfonçage de porte ouverte à l’anglaise.

    J’arrive à mon client de grue à Buckingham vers 8h15, après avoir et eu du mal à doubler un type en fluo à vélo qui divaguait un peu. Heureusement que je ne l’ai pas poussé au fossé, c’était le cariste qui me vide aussitôt ses quelques palettes de pièces.  

    Je rechope le M40 à banbury et passe B’ham, évite le M6 toll qui n’est pas justifié pour un petit tronçon et arrive à mon client de Montéléger à Lichfield à 10h15. Un peu en avance pour un rdv midi. Je me gare au fond, le collègue LT vu vendredi est en train de vider.

    Il part assez vite, mais mon tour ne vient pas. Un Gondrand du 26 arrive avec juste quelques palettes, en attente aussi. On me fait signe de me mettre à quai il est déjà 12h30, heureusement que j’ai mangé.. Je prends le temps de faire la manoeuvre, avec des petites pauses après des périodes de conduites de 24.5 sec. Faut aller à une salle d’attente pendant le déchargement, y le café gratis. je ne suis pas déçu, je suis vide à 14h30, donc une belle et vraie 3h honnêtement validée.  

    Je file pas loin de là, Cannock pour recharger. C’était créneau 13h30, j’y arrive à 55.

    En place de suite, je suis confiant. Mais non, ça ne veut pas non plus, ça commence à ne charger le produit détergent bien 2h après.. Quelle belle journée. Enfin on a fini juste pour une averse pas possible qui tourne à la grêle.

    Ramasse suivante à West Bromwich chez Gondrand Brothers UK. C’est pas loin, à peine 25 bornes, mais beaucoup de ville et au début des mauvaises heures, avec la météo qui tourne à la neige. 50 minutes plus tard je suis dans la vaste cour de la célèbre vieille maison jaune et charge vite fait 2 pal pour SQF qui prendront place sur un IBC et puis that’s all. 

    Il est 17h30, je demande si jamais je peux rester ici pour la nuit, c’est ok, good et c’est bien éclairé.

    Julie m’informe que je peux rouler direction Dover. Je ne traverserai pas ce soir, c’est sûr. 

    Je me contente de sortir de Birmingham par le M6, ça ne roule pas si mal, et vais vite me poser au guantanamo del norte, Stobart à Rugby.  Il est 18h50 uk, je ne tire pas les heures, certainement pas avec ma cargaison. Et j’ai bien fait, c’est déjà bien rempli ici.

    Je vais manger un truc vite fait, et après j’ai mes devoirs, 9 pages de DGN en doubles exemplaires à remplir ou modifier. 

  • Photos
  • par le M20 c'est bien, par le M2 c'est mieux
    11h uk time...
    2 3 photos quand même
    l'enlèvement qui va bien...
    le moulin de Pitgam
  • Mercredi 26 Février 2020
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    Café et biscuits à la pomme au camion, je démarre à 3h55 go M1 south.

    Comme d’hab à cette heure là ça roule, arrivée sur et traversée du M25 incluse, et Dartford. J’enquille le M2, pour changer un peu. J’arrive à Dover en 3h10 avec une météo sublime, on a changé de saison depuis lundi. Il est 7h05, un peu de file à la P&O, je n’ai pas le choix avec mon adr. Enfin de l’épicerie d’ADR. Avec mes 9 pages, comme chaque coup avec ce client de produits nettoyants, je valide tranquille 45 minutes au guichet. Je mets les warning et fait signe au gars de derrière de changer de file. 

    Le pompon c’est que je suis booké pour le ferry de 11h (uk time).

    Bon c’est comme ça. Je petit dej comme il faut au camion, à la place d’aller faire de la photo de descente de ferry par ce froid, et ce serait un coup à finir en hypothermie. 

    Le temps passe toujours assez vite quand même, toujours plus que de piétiner au Shuttle moitié de ce délai.

    Je monte le 1er vers 10h30 et file à la douche, 0 attente là. 

    Je passe chez routemasters pour récupérer un café. Un jeune demande si il peut s’asseoir à la même table et va chercher son breakfast. En fait c’est un français, de Cavaillon, en frigo. Il va remonter ce soir, il va aller recharger sur Boulogne en sortant du ferry. Il a un chouette Performance Edition. On papote bien, l’1h30 passe vite du coup.

    Pendant ce temps Noël m’a envoyé une ramasse à Pitgam, hameau sous Dunkerque à un truc de gaz. 

    C’est pas loin, mais faut savoir par où il aller, c’est des voies vicinales. Je m’en rapproche le plus possible et appelle. Je tombe sur le gardien, qui ne sait pas m’aider. Il se doute juste que ça doit pas être facile avec un gros camion quand il voit toutes les routes à l’équerre. Il m’indique juste que ce serait mieux si j’arriverais à 16h30. Bref, si vous avez besoin de rien, je peux balancer son n°.

    je tombe sur un panneau indicateur de la station que je vois bien pas loin de là. Vous verrez des tuyaux en inox m’avait dit mon précieux  conseiller. Encore un enfonceur de porte ouverte. Mais ce panneau est accompagné d’un autre limitant à 9t. Rien d’étonnant vu la largeur. j’enquille, tant pis, c’est de la ligne droite, ça reculera bien. Mais la ligne droit n’est pas infinie. Au fond virage à gauche, à l'équerre donc, avec un petit pont. C‘est impressionnant mais y a finalement la place pour prendre large, et ça tourne facile.

    Après plus de panneau, ne  reste que l'imagination et la distance visuelle qui se réduit. 

    J’y arrive par derrière finalement et tombe sur un portail d'accès des pompiers. Je rappelle mon ami, et c’est bon il me voit. Il m'envoie quelqu’un pour m’ouvrir. Une fois dedans on respire un peu et des types m’attendent bien. Il y a 5 pal à prendre, du déchet en fûts. C’est pas du gaz, mais des objet qui ont été en contact avec la substance  qui donne l’odeur au gaz, puisque le gaz est indolore par défaut. C’est ce que m’explique un sympathique monsieur qui fait les papiers en plus de quelques vérif de principe de l’adr. 

    Je repars toujours vers mon chemin, c’est bien la bonne entrée en camions, contrairement à l’entrée administrative impossible à accéder en camion. Franck m’envoie une suite, en me traitant de frikadelle, ça lui change un peu de salsicha. Pour d’autres dans cette maison je suis le bonbon des Vosges. C’est donc à Nieppe, sur Lille quoi. Je retrouve le A25 vers Bergues et arrive chez un transporteur spécialiste du sud une petite heure plus tard pour prendre 8 pal. Assez vite à quai, mon précédent chargement pose problème, du moins l’odeur dégagée. ça sent bien le gaz. J'explique ce que c’est, ce que m’a dit le monsieur de tout à l'heure en fait. Mais ça n’ira pas, c’est des palettes de produits pour l’agroalimentaire, trop incompatible. Coup de fil de leur part à Mr Transportes Salsicha de Jarcieu, et moi par sms. Je me dis que c’est mort, qu’au mieux je repartirai avec la cmr signée. Même pas 10 minutes après un arrangement est trouvé, et finalement je prendrai un autre lot rhône alpes qui va arriver en ramasses, de la bière. Je peux rester à quai, j’attends une petite heure. En ce moment mes amplitudes prennent cher. Je me sauve enfin à 17h45. Je tendais le dos pour passer Lille. Limite j’hésitais à aller au port fluvial, mais non ce sera pas ce soir !

    J’enquille assez vite l’A26. Moi qui visait Reims depuis ce matin, je dois me contenter du péage de la sortie Berry au Bac avec l’amplitude qui prend quelques minutes de trop dans les dents, il est 20h05.   

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  • 1ere neige 2019 2020
    je connais trop de monde qui roule en MP, Mich07, mon beauf et même Juju42!
    beau temps, mais drapeau jaune sur le Rhône
    Poubelle la vie
  • Jeudi 27 Février 2020
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    Ici, ras comme à chaque fois. Je démarre à 5h10 après un petit dej vite fait. Bien pratique les moricettes de chez Pasquier. Je m’arrête déjà au Leclerc de Reims pour du GO et de l’Adblue. Rien ne va mal, ou du moins la semaine est en principe tracée, j’enquille la 44. 

    Hormis un bon grumeau de Gravelines à Vitry ça roule. Mais c’était un vrai grumeau, genre 40 à l’heure. Il devait avoir un problème le Grimonprez. Enfin il n’y a plus de turbo là bas, c’est peut être pour ça. Pas d’arrêt au Serge à Perthes, ni à Semoutiers, il faut optimiser un minimum quand même. A la place j’enquille l’A31 où ça neigeotte un poil et vais au max, à l’aire de Gevrey. ça tombe bien mon pote Juju est dans les parages comme un jeudi matin. Il me paye le café, on papote 20 25 minutes et je file à la douche. 

    On retrouve le sec plus bas, direction SQF mais arrêt salade vite fait à Mionnay. 

    j’arrive à 13h30 chez le client de pièce pl et bus à SQF pour ses 2 pal de West Bromwich. Mon rideau est devenu tout raide à ouvrir, ce doit être le 1er galet sur l’avant. Et le 1er tout court qui déconne en 10 ans. Je commande ça chez Volvo.

    La suite à Salaise sur Sanne pour mes fûts de déchets parfumés au THT (TétraHydroThiophène), bon débarras, ça pue toujours autant.

    Une bonne heure plus tard j’y arrive et rentre de suite, il n’y a personne. Je dois vider par les côtés, pas le choix. Mais si les caristes n’auraient rien eu contre de décharger aussi les binouzes. 

    Julie me demande si j’ai les heures pour descendre au client du 26 le plus loin, Sauzet. Oui, ça passe. J’arrive à valider 30 chez Tredi et file donc en Rhône valley après quand même un arrêt au Marie Blachère de Salaise. Un campagne et un cookie aux 2 chocolats, c’est l’heure du goûter. Et ça passera le temps dans l’ascension du Boeuf. 

    J’arrive un peu avant 17h à Sauzet, magnifique village de la Drôme où j’aime bien venir livrer. Mon 1er retour de UK pour Duarig c’était ici. Client sympa aussi. On vide aussi par côté son produit de lavage pro, puisque collé au tablier.

    Je lui fait monter mon tirpal pour que je rebouge un peu mon chargement ensuite. Il veut absolument le bouger à ma place. Mais je ne veux pas, je n’ai pas trop le temps, je dois boucler ma demi heure de route restante ce soir pour 18h10. Il n’insiste pas, mais ça l'ennuie quand même. Bon, faut quand même qu’il me remette une boite de marrons glacés, des étrennes qui lui reste. Vraiment gentil ce client.

    Je me sauve à 17h40, go sur A7 à Saulce, en roulant molo, j’ai les 7t de binouze aux fesses.

    je trace et arrive à me poser dans la zi de Loriol à 18h09 et avec 10h01, OUF.

    Enfin, il faut encore un bouger les palettes, mais j’ai de quoi grignoter ensuite. 

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  • l'autre grand loup des alpes qui rentre enfin à la maison
    Metro, c'est du boulot, il fera bon au dodo
    Vienne
    Grenoble
    chez Dimo à Pusi
  • Vendredi 28 Février 2020
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    Petite marche matinale de 500m pour aller à la douche au CR, un ancien Arcotel, ou plutôt Arco Snack, un Arcotel en plus petit, créé dans les années 90 je crois, quand il avaient un peu rajeuni le parc des centres routiers. 

    Je démarre à 7h40, le plus tard possible mais pour être quand même à 8h chez Gondrand à Portes les Valence. Là je passe à peine 15 minutes pour vider le reste du produit. ça va toujours bien chez Gondrand, c’est bien de bosser avec des vieilles maisons qui tiennent la route. Ne reste que les bières à vider, rdv 10h à Loire sur Rhône, sans doute où y a le méga dépôt de boissons pour multiples enseignes.  j’y suis bien avant l’heure, c’est bien chez DHL, au dépôt Metro. Borne tactile, normal, mais il me manque un n° bien sûr Forcément, j’ai pas les BL. Je crois qu’ils m’avaient dit dans le nord qu’ils étaient sur les palettes.  Y a un 06, j'appelle, la dame me dit qu’il faut effectivement un n° et surtout les papiers. je vais voir, chope un n° sur une étiquette, mais ça va encore pas. Bon ça ira plus vite que je rebouge toutes les palettes et finit quand même par trouver l’enveloppe collante des BL. Qu’est ce que c’est chiant la grande distrib. Là c’est enfin bon, et rentre un peu après pour vider, à quai, enfin me vider à quai. A 11h c’est vide. j’attends un peu la suite. ça valait le coup, je dois descendre à Vizille pour charger. La journée n’est pas finie. Je repars par Vienne centre, la Côte St André, ça roule pas mal. Grenoble passe nickel aussi, j’arrive au début de la N91 à 13h à une papeterie qui a l’air de faire dans le papier pour sac de ciment. Ben oui, tout le monde ne pas se faire livrer son béton par camion toupie. C’est fermé, je casse la graine garé dehors jusque 30 et rentre aussitôt pour charger 9m et quelques de palettes de papier. On aurait pu gratter un mètre, mais pas question, je garde ce lot qui va en GB, et gare à la charge tracteur. La suite n’est pas Jarcieu, mais de l’enlèvement direct encore, sur le 69, Pusignan. Je peux peut être à nouveau caresser l’espoir de rentrer ce soir. Mais c’est de nouveau remis en question avec une autre ramasse de Jean No sur St Priest. Vaut mieux d’abord aller là bas, car Pusignan c’est jamais du rapide. 

    ça ne traine guère chez Heppner St Priest pour quelques palettes de F62. Ce sera grasse mat lundi du coup. Je file ensuite à Pusignan, c’est limite limite au niveau circulation sur A46, après ça va à peu près par St Ex. Finalement c’est la bonne heure chez Dimo, à quai de suite, je peux refaire le chargement, gerber un peu, prendre le groupage habituel pour région de Londres, tout ça en validant 30 minutes. Il est 18h, j’ai 6h de volant. 357 kms pour Chatenois, ça fait un peu tendu. J’ai beau être du bon côté, ça bouchonne un peu au rond point au dessus de l’A432 avec la route qui arrive de Meyzieux. Après c’est blindé, l’A6 tout ça, c’est les retours, les départs, on sait pas quoi. On sait juste que les gens paraissent arrogants au mieux un peu énervé. 

    J’’ai bien 16t 17t, le poids propice à une bonne moyenne, surtout une fois le plateau de Langres. 

    10h05 je quitte l’A31, file au portail de mon parking qui est fermé, ça n’arrange pa mes affaires, me bouffe une minute, mais suit garé avec 10h10 avec les précieuses 25 sec. Il est 22h15, méga ouf, une bonne coupure de week end, ça on s’en fout, mais surtout enfin un vrai week end, avec 3 dodos à la maison!