Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
3h40, ce matin c’est grand départ, grande expédition, j’ai une passagère, ma petite, et surtout sa grande et lourde valise qui n’est pas facile à camper dans la couchette du haut. On va tenter une approche au plus près de son job d’été qu’elle a trouvé dans les Hautes Alpes.
D’abord route vers le Rhône Alpes par la route des vosgiens avec avant un peu de gazole à la Leclerc de St Sauveur et l’adblue, au prix de 0.245, c’est donné.
Je suis vite furax avec le message de l’odb, toujours le même, concernant le système pneumatique, qui est revenu aussi sec ce matin. Ils ont fait juste le compresseur, mais le déshydrateur..
Je fonce jusque Villemotier, 20 minutes sur le volant et vais au petit dej. Un bail que je m’étais pas arrêté ici. Charlie reprend juste de ce matin. J’embarque 2 3 viennoiseries pour ma petite qui roupille toujours depuis le départ.
J’enquille l’autoroute à Bourg nord, j’appelle de suite Jean Marc à St Nabord pour faire part de mon étonnement que le déshydrateur n’ai pas été changé, il sait bien, il allait m’appeler. La raison, ils ne sont que 2 mécanos le samedi.. Jusque quand, on ne sait pas...Entre ça ou quand les effectifs sont au complet mais qu’il faut repasser derrière pour reclipser les flexibles d’assistance de direction...Bon, bref, on prévoit encore samedi suivant, marre.
J’arrive au 1er, chez Dachser à Beynost vers 9h et quelques. Ici, ça vide toujours assez bien et vite, juste penser à passer derrière avec un chiffon pour essuyer les taches d’huile des moteurs usagés anglais.
Je file au 2éme, Ziegler à Genas, là encore, ça ne traine pas à vider les palettes d’ingrédients pour alimentation animale qui iront à l’usine de Veauche.
Finalement, c’est dans le 42 qu’on va commencer à ramasser. Le Chambon Feugerolles. Il est midi, on charge quelques colis de Catalogne. Puis comme souvent quand on est ici, on va faire un tour dans le 43 proche. ça faisait au moins 6 ans que ma fille n’était venu avec moi, elle était habitué aux voyages au long cours, Galice, Toscane, Schleswig... Là aujourd’hui c'est de l’Auvergne, et de la pure.
On s'arrête casser la graine avant la ramasse de Ste Sigolène, on est bien au frais.
Remarque de ma fille, c’est mieux qu’avant de partir en camion, on attend jamais, y a pas de temps mort! Comme elle dit. C’est donc pour ça qu’on file à la suite charger 12 pal pour Marseille. La suite plus bas à Montfaucon en Velay, avec toujours du plastique mais pour la source à Neyrolles.
On est quasi rempli avec tout ça, on peut rentrer à Jarcieu, ce qui offre une bonne ballade par le Tracol.
Il est presque 17h à Jarcieu, je ressors tout. Je reprends à la place des caisses pour Port St Louis qui étaient chargées dans la vieille Guillot Bourne. Avec Philippe on regarde pour gratter un peu de place, on en gerbe une, c’est du costaud. Du coup je peux reprendre le lot marseillais que j’ai chargé tout à l’heure dans le 43. José me file un coup de main, comme ça je passe un coup au lavage avant de boucler cette journée à 8h58.
C’est pas trop la route du 05 mon histoire, mais ça aurait pu être pire, et plus lourd, alors on va y passer demain matin. Ma fille a trouvé un car au départ de Sisteron, 6h42, faudra pas se louper, donc au lit pas trop tard après avoir mangé sur la terrasse de Jarcieu. Seconde remarque de ma fille: les toilettes sont mieux que où tu travaillais avant!