FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • il ferait 05 degrés, ce serait pareil
    A toute!
    la main d'oeuvre ne manque pas
    des volontaires en tout genre
    L'escroc est en vacances
  • Jeudi 31 Octobre 2019
  •  

    Je vois bien des camions passer dans la rue, dont quelques une qui tournent chez le même transporteur où je dois aller, mais je ne démarre qu’à 8h, pour pousser au max l’amplitude.

    ça ne loupe pas, le parking de l’accueil est déjà bien rempli, y a la file au poste de garde, déjà bien 1/4h de passé, mais finalement je rentre immédiatement après. Un passage au bureau et je suis vite à quai. Chez ce gros transporteur Chalonnais, du poste de garde aux bureaux, on n’a pas vraiment à faire à des bouts en train, mais à quai ça va bien quand même, le jeune cariste lui, ne fait pas la grimace à ressortir mes 8 pal de batteries avant de mettre ses 10m d’ADR pour la catalogne.

    Je repars une bonne heure après pour aller à SQF enfin sortir ces batteries qui me brisent le dos depuis bientôt 48h.

    ça passe tranquille avant midi même en roulant à 84. 

    Le cariste ici est bien sympa aussi, mais surtout bavard, me raconte des anecdotes de réceptions parfois de palettes de batteries qui ont été dépotées pour se servir dans le milieu, ou bien de chauffeurs qui en quémandent aussi bien pour leur SUV que leur trottinette. 

    Vide à midi, j’ai une ramasse à quelques rues de là, chez Schneider. Toujours le même bazar à l’entrée, des camions habitués dans tous les sens tout près de la barrière, alors qu’il suffit de se garer honnêtement et on rentre tout aussi vite, du moins où je vais, du côté du quai des armoires électriques.   

    ça ne traîne pas à poser 2 armoires, sangle latérale incluse.

    Je peux remonter à Jarcieu avec tout ça, à travers. J’ai failli m’arrêter à la boulange de Lafayette, mais ça parait blindé de camions, c’est pas grave, je ferai avec mon vieu bout de pain du moins prestigieux Aldi de Orgeval.

    Je me pose sur une place assez large après Septème pour achever ce pavé, ma foi encore bien goûtu.  

    Je ne fais que 30 minutes, et heureusement, car si j’avais eu l‘idée de faire une sieste, un coup de trompes bataves m’aurait réveillé. C’est Emeric qui arrive d’italie pour aller vider à Vienne. Visiblement il n’a pas ramené de soleil malgré sa tenue encore estivale. Ils sont fous ces 05. On se dit certainement à tout à l’heure, et je bifurque à gauche avant Vienne vers Beaurepaire. 

    J’achève de salir complètement le camion sur les derniers kilomètres entre Moissieu et Bellegarde.

    A quai assez vite, malgré que Stéphane m’annonce la couleur de suite, “toi tu vas pas rentrer tôt”. C’est vrai que c'est un truc que je ne suis pas habitué !

    Je sors mes armoires sans trop les éloigner, Greg se met à quai à côté, il va reprendre ma catalogne du 71 à faire rentrer avec un bon métrage de crema catalana qui se respecte.

    ça nous occupe un peu, mais tout rentre facile. 

    J’ai presque tout mon chargement dispo sur le quai à part les Stone & Stafford que je dois naturellement poser en 1er, ça n’arrive pas avant 17 18h, par ce bon Emeric.

    En attendant, avec José de chez Géry Lorfeuvre, qui attend sa semi, on s’occupe à jouer du transpalette sur les ramasses arrivent, et en mattant les chatons sympas qui ne loupent pas une miette de ce qui se passe. 

    Vu le temps, y a pas foule sur la piste de lavage, alors que tout le monde à son camion sale. C’est marrant. Si, y Ludo qui y a fait un tour, mais il est en vacances ce soir.

    Emeric arrive vers 18h, il a encore oublié le soleil, mais pas grave, je me jette sur mes quelques palettes et peux finir mon chargement. Pas trop complexes, y a juste quelques centimètres à trouver à la fin. 

    Philippe est là pour trouver la solution, il ne doit pas savoir ce que veut dire “do not stack”.

    C’est fini à 19h passé, et avant de repartir,Julie me donne un mug estampillé de la maison, déjà on avait eu de beaux t-shirt la semaine passée, c’est les étrennes avant l’heure.

    J’ai failli rester couper à quai, vu que j’ai déjà 5h de coupure, mais bof, repartir à 23h30, je serai dans l’interdiction de rouler sur tout le trajet, un peu risqué. Je préfère finir les heures. Et je sais comment ça fait, je ne dormirais encore à peine 2h.

    Lyon est encore bien tendu à passer, mais surtout dans le sens inverse. Et les gens aussi sont tendus, on voit bien que certain mettent de la bonne volonté à se retrouver au cimetière..

    Un peu de gazole à Bron, pour ne pas avoir le même problème que la semaine passée, et il reste de la baguette, ouf. 

    Je fini mon amplitude à la sortie Arc sur Tille, il est 23h pile . C’est libre en place, impeccable.